- www.belgiquepokerradio.be/ : Première diffusion le lundi à 23H puis tous les soirs à 23H.
- davidlpokerradio.net/ : Première diffusion le mardi à 21H30 puis tous les soirs à 20H30, ainsi que le mercredi à 14h, le jeudi à 18H, le vendredi, samedi, dimanche, lundi à midi.
Conte de fées
Bonsoir mon AA Alléchant Auditeur. On ne se connait pas encore bien mon Audichou, mais saches que sous la carapace de grande gueule et d’humour corrosif de Mama, se cache une petite fille désarmée, qui rêve encore que le Prince Charmant existe et qui croit encore au Père Noël.
Oui je sais c’est un peu ridicule, mais comme dirait mon Maître à penser le sémillant Stéphanois : je vous nique. Tout ça pour vous dire que souffrant de ce syndrome de Peter Pan, mon arrivée dans le monde du Poker fut un vraie conte de fée. Un il était une fois. J’étais comme Cendrillon se rendant au bal, ma marraine, ma bonne fée n’était autre qu’Isabelle Mercier, mon bon génie FPC. A Deauville je n’ai pas perdu de pantoufle de vair, j’ai juste pété une tong et si je ne me suis pas transformée en citrouille, certains m’ont pris pour une courge.
Au début c’était Mama aux pays des merveilles avant que je comprenne que c’était plutôt Ali Mama et les 40 voleurs. Hé oui je peux être un peu naïve, Clochette même, et au départ tout le monde était très gentil avec moi. It’s a small world et bientôt j’avais fait le tour de Pokerland à force de trainer mes 1001 pattes dans les casinos. On me présentait tout le monde et comme Merlin j’étais enchantée : les croupiers Oliver and Compagnie, des joueurs comme Roger Hé-rabbit-ian dont tout le monde voulait la peau, Adrien Allain le petit prince de Dinard, Guillaume Darcourt qui prenant comme modèle le KKaa du livre de la jungle, susurrait à ses adversaires au flop est confiancccce.
Je rencontrais l’ami Winnie, mais sans Tigrou, La Bande à Picsou surnom d’Arnaud Esquevin entouré de feu l’ex team Barrière Pollak, Cescut, Cailly, le robin des bois du poker aussi Philippe Ktorza qui redispatchait les pay-out, dépouillant les princes pour les pauvres, des joueurs moins connus comme Tic et Tac, et par un soir étrange de Noël Monsieur JAQK, j’avais dû boire un peu trop, j’en voyais cinq. Bref à défauts des musiciens de Brême, j’ai rencontré le gratin des techniciens es brèmes et l’envie de jouer a commencé à me démanger. Bon je jouais déjà un peu, mais Monsieur Seguin ne me contredira pas, je jouais comme une chèvre, ya pas de mais, ou comme Nemo et qui plus est que des allumettes achetées à une petite marchande roumaine dans la rue, surveillée par sa Mère Grand.
Telle la Belle au bois dormant je voulais sortir de mon sommeil pokeristique, de fishette devenir Petite Sirène, ne plus être qu’une Chattarde Bottée, apprendre à jouer d’autres mains que les Monstres et Cie, pouvoir bluffer sans que ça se voit comme le nez au milieu de la figure de Pinocchio. Comme un Petit Poucet perdu, une Poucette plutôt, j’ai demandé de l’aide pour qu’on me chaperonne, prête même s’il le fallait à m’habiller en rouge, à manger tout un pot de beurre et une galette, voir même à tirer des chevillettes. Et bien rien, queue d’ale, balai de crin et Peau d’âne, personne ne voulait me tendre une main secourable. Les gentilles fées de la veille s’étaient changées en Carabosses, les agneaux en loups, triste Toy Story.
Têtue comme une Mulan, je me retournais donc vers les blogueurs pour quémander de l’Aide. Zara'm et son chaudron magique ne me furent d’aucune utilité, elle était totalement anesthésiée par ses habituelles fumigations, je lui trouvais sur le champ un nouveau surnom : Anastasia. Ray me regarda gentiment et me dit : « Princesse avec ton petit pois dans la tronche, c’est pas gagné ».Stefal avec sa Barbe Bleue comme ses yeux, il m’intimide je lui ai même pas demandé^^ J’ai demandé à Busty et son nouveau compagnon ursidé, mais la Belle et la Bête n’avaient pas le temps, ils exploraient encore des recoins cachés du Kamasutra. Ricardoc me proposa un programme d’entrainement à base de course à pied, m’encourageant de la voix : « Run Chicken Little »
Epuisant, j’ai foldé. Du côté des Aristos plus chiens que chats, ni Kaviar, ni Machin ne m’aidèrent. Je respecterai l’anonymat de ce Blogueur, qui avec pourtant ses grandes oreilles m’écoutait distraitement, ne pensant qu’à se tripoter la trompe, appelons le DD, le Dumbo Dunkerquois. Le blogueur stéphanois surnommé Shrek non pas à cause d’une quelconque tendance aux flatulences, mais métaphore sur sa région d’origine, ne me fut d’aucun secours : entre sa Mary Poppins et ses trois petites cochonnes de voisine, il m’a dit je suis pas Hercule , 4 chantiers ça me suffit. Le Peruvien s’est contenté de me regarder d’un œil vide transformé en joueur de flûte de Hamelin. JAQK, encore eux, ont tenté de me vendre un haricot magique, ils m’ont pris pour un Mickey.
J’ai donc décidé d’apprendre toute seule, Apprentie sorcière, seule et abandonnée comme Bambi ou Babar après le passage des chasseurs. Les Trois CaballerosLessim, Thorgal et Brduke, voulant jouer les Rapetout, m’ont au départ mis de sacrées Ratatouille, comme Sam Sonov et sa mine Pat Hibulaire ou ce Dingo de Paul. Ils dévoraient mes jetons comme des ogres,les vilains petits connards, heu canards !! J’ai continué malgré tout et tous, faisant ma Belle face à ces Clochards, affrontant jolie bergère la noirceur de ces ramoneurs, combattant même parfois des joueurs étrangers, comme l’autre soir 101 Dalmatiens. J’ai trimé tel Le petit tailleur, et les résultats sont apparus. Des ITM à faire se redresser le Bossu de ND, hurlant de joie comme Tarzan.
Je battais pleins de joueurs aux pseudos improbables : Bernard et Bianca, Rox et Rouky, Peter et Eliott, et même des teutons Hansel et Gretel. L’histoire continuera de s’écrire au WSOP Europe sur le Ladies. J’interroge frénétiquement mon miroir : miroir ô mon miroir serai-je la meilleure ?J’avertis mes adversaires, je ne croquerai aucune pomme, je n’irai faire aucune balade en forêt et me refuse à embrasser le moindre crapaud. Voilà mon AA, mon Prince charmant, tu sais tout de ce joli conte de fées, reste à écrire un happy end du genre Mama fut heureuse et eut plein de jolis sous… A la semaine prochaine mes petits loups …
Non Amis Lecteurs ne rêvez pas, vous ne saurez rien des nouvelles turpitudes inventées par Coupine Busty avec son Michka. Les mœurs enfumés de Coupine Zara et son Zaro, qui si j'ai bien compris fument maintenant des merguez, préalablement macérées dans du Rhum et roulées dans des étiquettes de Heineken, ne vous regardent pas plus. Non je ne parle que de ce qui est public et affiché librement: hier soir sur le blogueur ce fut très gay!!!!
Une ambiance très Village People régnait sur le tournoi, dont les femmes furent plus ou moins rapidement exclues. Depuis que Blacky et Rincy ont décidés de faire leur coming out, exposant à la vindicte populaire leur relation, certes amoureuse, mais néanmoins sado-masochiste, d'autres blogueurs leur emboîte...le pas. Anouchka décida au bout de 5mn que c'en était trop et en digne disciple de Christine Boutin, préféra offrir ses jetons à qui en voudrait plutôt que de voir ça!!! Il faut dire que la Back room c'était du lourd!!! Dés le départ, on se doutait qu'un truc pas clair se tramait. Blacky transformé en clone de Freddie Mercury, Marcel blanc, pantalon rouge en vinyle moulant et l’œil noir de khôl, avait réduit à l'impuissance Rincy et Le Péruvien par un procédé peu orthodoxe mais efficace. Dés qu'il leur volait les blinds, il hurlait :"Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa houhouhuhou" , j'allais dire me glaçant le sang, mais avec 38° chez moi, il était plutôt bouillu mon sang, vin chaud pour les potos moustiques, c'est ma tournée!!!
Blacky: mais qu'a t'il dans la joue?
Rincy et le Péruvien
Le Péruvien tentant de hurler comme un lama qu'on égorge sous son bâillon et malgré sa promesse de jouer de la flûte à qui voudrait, resta attaché. Blacky sensible aux suppliques de son mignon le détacha. Il était superbe tout de vert vêtu dans son léger costume de coquin Peter Pan en soie: collant fendu, bottines, chemisette ouverte sur son torse velu et bibi à plume crânement posé sur sa tignasse. Taquin, il n'arrêtait pas de tamponner SON Blacky, qui en frémissait entre douleur et extase. Pour remercier son Amant, il inventa sur le champ une nouvelle position de leur Kamasutra personnel, le 95 à pique et là ce fut Rincy qui réjouis, hurlant de douleur, en pris plein le fondement. Busty préféra s'éloigner d'un coup d'aile gracile.
Busty et Rincy
Un couple d'amis gay originaires de l'Ile de beauté nous avait rejoint. L'un d'eux n'arrêtait pas d'open-limp pour exciter Rincevent, en lui disant: "tu la sens ma grosse frite". Celui-ci lui promis de lui mettre tout dans la bouche à chaque fois qu'il essayerait cette horreur. Paul2A, on le sait maintenant pour 2 Amants, vexa profondément Samsonov. Celui ci nu sous son manteau de zibeline, coiffé d'une toque assortie du plus bel effet, lui proposa l'Amour et ses flèches, voulant lui faire la brouette ouzbèque. Mais le corse refusa ses avances, resta A6 et pris son plaisir en solitaire en se brelan, sur le Diable 666.
Chez les anciens, autres temps, autre mœurs,Brduke contait fleurette à un Lessim sous le charme. Ça parlait Montherlant, Peyreffite, Rimbaud...Mais la chair est faible et après s'être débarrassé de Zara et de Miss, qui à grand coup de tapis comptait bien mettre au garde à vous ces petites tafioles et mettre de l'ordre dans cette pétaudière, il a préféré finir en sandwiche entre les deux corses.
Je comprends mieux maintenant le refus obstiné de Ricardoc de venir jouer avec ses petits camarades: il n'a aucune envie de se prendre d'incessants all-in!!! D'un seul coup je le sens un peu moins bien le futur WE blogueurs. Ou plutôt j'imagine trop bien l'ambiance char de la Gay Pride, version Michou... Y a t'il un Homme un Vrai dans la blogosphère ?
Un samedi off le net. Enfin soyons honnête, une journée de voyeuse, en retrait, aucune envie de parler avec qui que ce soit. En plus ILS sont là. Les monstres, cauchemars de mes étés depuis l'enfance sont de retour. Je crois bien qu'ils ont un faible pour les rousses et je ne peux que les comprendre... J'ai tenté d'avertir l'ennemi.J'ai dû tomber sur un bestiau analphabète ou inconscient, sûr de sa toute puissance et particulièrement vicieux, puisque profitant de mon sommeil moite et agité canicule oblige, il a visé juste sous mon alliance. Au réveil la dernière phalange de mon annulaire était transformé en knacki trop cuite, en micro pénis enserré dans un cok ring trop serré. J'ai réussis à ôter l'anneau de mon doigt avec moult savon et jurons, envie de me gratter au sang...un mois d'août ordinaire.
Une journée vide donc. Suspendue dans cette touffeur infernale, inerte, les pensées aussi pesantes que l'atmosphère, végétative. Même la proposition d'un apéro avec Fred , en pleine crise mystique, parti se soigner aux bons soins de L'Amour du noir la librairie que je vous recommandais hier, n'a réussis à me faire sortir de ma torpeur. Gagnée par cette humeur paresseuse, j'avoue avoir même faillit annuler ma soirée barbec chez Coupine Flo avec Poto Charles. Aiguillonnée par l'idée que si je ne bougeais pas maintenant, je ne bougerai plus jamais, alléchée par une promesse d'entrecôte et de rires, je tombais le paréo comme on arrache un linceul. J'emmagasinais de la fraicheur sous une douche aussi glacée que je pouvais le supporter, sautais dans un short en jean, un débardeur noir et des mules compensées violettes, que Busty femme de goût n'aurait pas reniées, et affrontais la traversée du pont de Tolbiac, non pas dans le brouillard, mais sous un soleil encore cruel à 19h.
Apéro en forme de suicide des neurone, les degrés Celsius s’additionnant dangereusement aux degrés d’éthanol, dans une mathématique vertigineuse et affolée. L'entrecôte a tenue ses promesses, aucun quartier pour les merguez de veau, la grenaille s’enveloppa d'un léger manteau de crème fraiche et le Chaource n'aurait pas été renié par Gum. Manger ça donne chaud et soif et la dernière gorgée de rosé avalée, je sonnais l'heure du départ, très raisonnablement vers 23H30.
La température dans sa folie a au moins de la constance, il fait toujours aussi lourd, pas un souffle d'air ne fait frémir la Seine, mer d'encre de Chine, zébrée d'or par les péniches mercantiles et autres bateaux mouches. Le Bateau phare est comme d'hab blindé d'une foule avinée et les rues grouillent de parisiens jetés de chez eux par cette insomnie caniculaire. Les pelouses du parc de Bercy ressemble aux couloirs du métro à 18h, la Chicha brumise l'air de senteurs sucrées, comme le Get 27 que je sirote avec gourmandise chez Charles, en causant littérature.
Une heure plus tard je reprends d'un pas nonchalant la direction du bercail, peu pressée de retrouver la chaleur qui doit régner dans notre appart orienté plein sud. Passant devant l'Edelweiss, je tombe sur Saïd le patron, assis sous son Olivier, sirotant un sky avec un client. Patati, patata, tu bois un coup Mama ? Get 31, glaçons, patin couffin. Trois Get plus loin, Dan le frère de Saïd nous a rejoint, ainsi qu'un autre client. Il y a quinze ans c'était une des petites racailles du quartier. Et puis un jour il en a eu marre. Marre de zoner, marre de se trainer d'un banc à l'autre. Il s'est envolé tout seul comme un grand à New-York. Il est devenu serveur, puis Manager. Quinze ans plus tard il est juste de passage quelques mois à Paris. Il rêve de Norvège, de Chine...d'ailleurs.
2H30, home sweet home. OMG, j'ai l'impression de rentrer dans un hammam de Kech !!! Une visite sur la toile et au lit pour 5 heures de somnolence. Au matin, Dame Zara fait souffler un vent de fraicheur sur mon expresso et ma tartine de claquos: un Vouzeron bis pourrait être organisé par cette feignasse de Rincy. Ben oui hein!!! Rincy premier du nom, notre Maître à tous, c'est à lui que revient naturellement la charge d'organiser les festivités de sa cour!!! Et puis pourquoi attendre un an hein?? Je vous le demande!!! Pas de réponse de l’intéressé, occupé sûrement à éventer son mignon, ou à lui peindre les orteils de corail, ou à...non l'image est insoutenable. Maitre entends notre prière!!!
Non je ne vous parlerai pas de mon humeur. D'ailleurs je vais me faire discrète quelques jours sur FB. Trop tentant de pleurnicher à l'ombre de son écran. Trop tentant de casser virtuellement quelques bouches. Ce serait certes un jubilant défouloir, mais sur le coup seulement. Viennent ensuite une pointe de remord, la honte de la facilité et si je suis déprimée, j'aime au moins me sentir propre.
Je ne vous parlerai pas Poker non plus, non, non... Je suis noiraude depuis le début du mois, rien à en dire, vais pas faire mon Rincy, espérons que ça passe avant Cannes...En tout cas sur la FNL rien ne passe...
Hier je devais partir abandonner une nouvelle fournée de compagnons chez Gibert. L'énorme valise me jetait des regards lourds de sens dés que je passais dans le couloir. Honteuse, je détournais les yeux. Et puis un MP me réclamant d'urgence un jeton à livrer dans la journée, m'a accordé un sursis. J'ai une fois de plus sauté d'une tong légère (pas celles à fleurs, celles à pierres roses) dans le 24, bondé bien évidement. Un Monsieur, avec la galanterie qu'on ne retrouve plus que chez les Anciens ou chez les garçons bien élevés comme les miens, s'est levé pour me céder la place, en prononçant cette phrase mystérieuse:" Attention de ne pas vous électrocuter". Hein??!!?? Je suis son regard et tombe au sol sur une rallonge électrique. Non, pas UNE rallonge, LA rallonge, LA Maman des rallonges, une chose énorme, épaisse comme mon bras, noire, luisante, qui me regarde sans bienveillance de ses deux trous béants.
Ne me demandez pas ce qu'elle foutait là, Dieu me tripote j'en sais foutre rien, tout ce que je sais c'est que phobique comme je suis, je suis pétrifiée de trouille!!! Le Papy me regarde un brin amusé, je ne peux reculer, carre délicatement mon séant sur le siège, pose une tong, puis l'autre précautionneusement sur la Bête, prête à vous rejouer La ligne verte. Rien ne se passe, l'Ouroboros mâté sous mes petons semble se tenir coi et je peux presque sereinement étrenner mon nouveau bouquin. Nouveau est le mot. Déjà c'est un cadeau de Monsieur Bijoux si, si, ensuite c'est une toute nouvelle collection d'une facture inédite le POINT2 . Le livre est en format 8X12 et tient dans ma menotte. Les pages se tournent de haut en bas, un système de reliure appelé "Vol-au-vent" permet de garder la page de lecture ouverte, la police est claire même pour mes vieux yeux et le papier fin permet d'avoir un ouvrage qui pèse 120g!!! Sincèrement c'est bluffant et le concept séduira j'en suis sûre, les lecteurs des transports.
Je m'acquitte de ma livraison rue du Cardinal Lemoine, à deux pas de Jussieu. Le quartier ne change pas ou peu, je me retrouve plongée des années en arrière, transpirante de nostalgie sous un soleil de plomb et de regrets... STOP... j'avais dit pas d'humeurs. Sur le chemin du retour je change de trottoir et soudain m'immobilise comme une chienne d'arrêt, la truffe frémissante. Derrière l'odeur chatoyante de cuisine qui s'échappe d'un restau, faisant se vriller brusquement mon estomac trop vide et mon cerveau trop plein, ça sent le papier. Le vieux papier, odeur inimitable, promesse de bonheur. Mon flair ne m'a pas trompé, je m'ébroue pour remettre mon estomac et mes idées en place et contemple d'un œil alléché le nom de l'endroit: l'Amour du Noir.
Non Busty, non cette officine n'est nullement consacrée à un Kamasutra afro, peuplé d'anacondas maliens ou de poutres sénégalaises, vous expliquant tout sur la brouette zaïroise ou le cerceau camerounais, non!!! On serait plutôt au cœur du poulet polar, cernés par 7000 ouvrages, vous faisant de l’œil en rangs serrés, frétillants de la tranche, frémissants de la couverture, j'en suis toute chose. Je ne résiste pas à leur invitation et faisant taire mon estomac qui proteste avec véhémence qu'il se taperait bien des sushis et mes poumons goudronnés, qui me disent en avoir ras-le-bol du tabac à rouler, je cède aux avances conjointes d'un Kellerman dont le titre Jeux de vilains me fait penser à... STOP... et d'un Nicci FrenchPlus fort que le doute, s'ils le disent, c'est également de circonstance...Allégée de 7€, je reprends mon 24, retombe sur le même bus qu'à l'aller et évite consciencieusement l'Ananta, me réfugiant prudemment au fond du bus. L'Amour du noir... je crois qu'une idylle est née....
L'Amour du Noir: 11 rue du Cardinal Lemoine 75005 de 12h à 19h tous les jours, 01 43 29 25 66
Hier soir sur la FNL j'ai fait le yoyo comme souvent, en discutant avec Ray comme toujours. Yoyo, Belge, l'occasion de rendre hommage à l'une des valeurs sûres de la musique du plat pays, Annie Cordy, qu'on nous a annoncé morte le 29 juillet, alors qu'elle continue à péter le feu à 84 ans. Je le sais elle habite mon quartier et on peut la croiser la Mamie Dingo au marché Daumesnil. Ah ça entre Adamo, Plastic Bertrand, Johnny ils nous ont bien pourri les oreilles, nos voisins!!! Ils se sont rattrapés certes avec Brel ou Arno... Bref Annie Cordy, j'adorai petite et le premier qui me ressort la super 8 de mon interprétation de la Bonne du curé à la fête de l'école de fin de 6e, je le ban à vie pour 20 générations!!!!
Mama Yoyo qu'est-ce qu'y a sous ton grand chapeau Mama Yoyo, à ta table y a des tas d'oiseaux Mama Yoyo, on m'a dit qu'y a même un vrai pro Mais, moi j'aime ça quand ça fait ding ding di gue ding Comme une samba
J'ai mon grigri Mon vieux chapeau Mes tongs à fleurs Et mon mégot J'touch' plus le sol J'ai trop de skill J'les déboussole Battant des cils Les FNL m'ont surnommée leur little Nemo Chez Charlie on me donne un nom plus rigolo
Mama Yoyo qu'est-ce qu'y a sous ton grand chapeau Mama Yoyo, à ta table y a des tas d'oiseaux Mama Yoyo, on m'a dit qu'y a même un vrai pro Mais, moi j'aime ça quand ça fait ding ding di gue ding Comme une samba
Depuis le temps Que je m'trimballe Parmi les fishs De Winamax Mes ITM Et mes gros sous Ça les embêtes Ils sont jaloux Je les entends quand je ramasse dire : Ah ! quelle chattarde Un joueur a dit elle mérite un Poker Retard
Mama Yoyo qu'est-ce qu'y a sous ton grand chapeau Mama Yoyo, à ta table y a des tas d'oiseaux Mama Yoyo, on m'a dit qu'y a même un vrai pro Mais ça n'fait rien quand je gagne ça fait ding ding di gue ding Et j'aime bien Oui, moi j'aime ça quand ça fait ding ding di gue ding Comme une samba.
Oui je sais j'ai honte!!! Ce soir c'est sur le Home Game d'été de BonusPokerPass que j'irai faire le yoyo. BonusPokerPass qui nous propose à travers un teaser une surprise. Moi je sais tout mais je dirai rien hi hi hi !!! Si vous êtes curieux et que vous voulez avoir l'info en avant-première ça se passe là !!! Allez aujourd'hui la Muse faisait mumuse, bon Week-End à tous 🙂
Chance pour la blogueuse, une simple visite chez Gibert se transforme en une expédition, pas de train-train pour Mama. Je me traine au 24, trainant une valise de 40kg de bouquins, soit presque mon poids, trainant des pieds, mais il vaut mieux être une traine savate qu'une trainée. Je vends mes chers bouquins comme un crève cœur en trainant la patte pour acheter des pâtes et pendant ce temps, Monsieur Bijoux mène grand train au Harry's Bar. Je déteste cet endroit vieillot, rempli d'ivrognes fortunés, se bourrant consciencieusement la gueule entre notables, à coup de cocktails à 15€, sous les regards obséquieux et serviles des serveurs en veste blanche. L'addition est aussi salée que les Margaritas , mais tu as ton nom dessus, c'est ça la classe!!!
Un 24 bondé donc: j'ai chatté le groupes de touristes allemands. Mamies en robes à fleurs permanentées de frais, festival de soquettes blanches, de shorts à carreaux, de sacs à dos et de Birkenstock. Atavisme sûrement, cette putain de langue m'a toujours écorchée les oreilles. L'arrêt suivant, quand t'as du bol, t'as du bol, c'est une vingtaine de mômes du Centre Aéré du quartier et leurs 7 animateurs, le sac de ballons et raquettes et la caisse remplie de pique-niques qui finissent de faire ressembler le bus à un cauchemar sur roues. Le Centre Aéré accueille un tiers d'enfant handicapés mentaux et je regarde avec gourmandise un petit Enzo de 12 ans qui fait une tête de plus que moi tenter de s'asseoir sur les genoux d'une teutonne tétanisée, un petit Omar qui doit bien faire ses 80kg pousser des hurlements déchirants dans l'oreille appareillée d'un vieux, une petite Camille intriguée qui caresse d'un index curieux le crâne ciré d'un autre et les animateurs qui hurlent plus fort que les mômes et les allemandes réunis, c'est un métier !!! Je suis compressée entre ma valise qui me rentre dans les côtes et un mec collé dans mon dos, qui profite de la cohue pour me faire sentir une demi molle, qui retourne à sa torpeur après un vicieux coup de sac à main habilement et innocemment visé.
Jardin des Plantes, alléluia, tout le monde descend, vieux, gamins, pervers et je désincruste ma valise de ma chair endolorie. Saint Michel en descendant ma valise je me vrille le dos, m'arrache un bout de peau autour d'un doigt qui pisse le sang, me dirige vers la queue, enfin la file d'attente, le pervers est loin pour ceux qui suivent encore. Je prends ma place sur le trottoir et me laisse lentement détremper par un vicieux crachin. Je suis bien sûr équipée pour la pluie: tongs noires, pantacourt blanc et débardeur noir barré de l'inscription: "No Boss, no Stress", tu parles. Au bout de 30mn je suis changée en concurrente de Miss Tee Shirt mouillé au camping de Palavas-les-flots, le téton pointant insolemment, ponctuant la phrase d'un tréma espacé et en relief. 52mn pour 52€10, 1€ la minute, c'est plus rentable qu'un freeroll... Mais quelle douleur... En remontant dans le bus ma valise allégée de quelques volumes, dont un Colette dans la Pléiade et un joli Perrec, j'ai l'impression d'avoir abandonné mon chien au bord de l'Autoroute, coupable, sale... Rocco me punirait c'est sûr...
Bon du coup courses: des fruits, des légumes, des clopes, du café et il ne reste déjà quasiment plus rien. J'y retournerai jeudi ou vendredi, honte sur moi. Honte aussi sur moi au Poker où il ne se passe pas grand chose. Rien sur la FNL, mon ticket à 5€ gâché sur une paire d'AS mal jouée, sur un deepstack fishy à souhait que j'aurai pu/dû rentabiliser...Hier soir 4/13 au blogueur, soit la bulle et le Coming out de Rincy tendance SM. Lui et mon Blacky ont transpirés quelques calories hier soir, c'est bon ils ont du stock et le fameux A6 main maudite du Dunkerquois semble être également devenue celle du Stéphanois ^^ C'est Sam Sonov ma valise ouzbèke qui l'emportera bravo à lui.
Mon seul fait de gloire de cette mi-aout, est mon intégration dans la Team Pokerxy en tant que rédactrice et joueuse. Je suivrai pour vous en Live dés le BPT de Lille les exploits de mes coéquipiers: Lorenzo Schaeffer et Anthony Gibout, tandis que la coupine Christelle Hendrickx tiendra la baraque. Un petit like sur notre Page Facebook et votre avis sur le site sont bienvenus...
Pour finir moi qu'on dit souvent un peu barrée, j'ai la chance d'être entourée dans la blogosphère par de vrais déjantés, des collectionneurs d'araignées au plafond, des givrés bien rafraichissant, quand certains se contentent d'arroser des marronniers. Dame Busty fait partie de ceux-là, un moment de pur bonheur...
Histoire
Coucou mon AA, Attrayant auditeur. Un de mes Amis joueur vient de renoncer au Poker. Lassé des bads, trop de 80/20 perdus, fatigué des fishs qui touchent tout, épuisé par les bugs online, il a décidé de s’inscrire dans un club de Belote. Dans un élan de générosité, il a légué à la fishette encore frétillante que je suis son trousseau poker ; jetons, tables, cartes, pattes de lapins et un carton de livres. Au milieu des classiques Kill Elky et autres, je suis tombée sur un gros livre bizarre. Un épais grimoire parcheminé, relié de cuir noir tanné par les années, orné en son centre de deux as de pique. Intriguée je l’ai ouvert, curieuse la rouquine, je l’ai feuilleté d’un index précautionneux, déchiffrant les différentes écritures de toutes les couleurs se succédant.
Dieu me tripote, par la moustache de Walesa, sur la sainte bedaine de Roger, que l’Arjel soit damnée, on nous a menti. Cet ouvrage en est la preuve le Poker a toujours existé, tirant les ficelles du monde dans l’ombre. Ah ah ah je le savais !!! Je découvre au gré des pages une franc maçonnerie du jeton, des Templiers du tapis vert, des Illuminatis des cartes à travers des centaines de plumes. Comme je suis partageuse mon Aguichant Auditeur, pas chienne la rouquine, plutôt chatte, je te livre sans ordre chronologique quelques anecdotes de la vraie Histoire du Poker.
On le sait dealer est un métier à risques, mais dans les cavernes c’était encore pire. Les croma-croupiers étaient triés sur le volet parmi les plus costauds de la tribu. En effet après avoir tué le Mammouth pour fabriquer des jetons en vertèbres, fallait en avoir dans les bras pour mélanger les 52 cartes en pierre polie. Les incidents étaient fréquents, beaucoup de fractures des doigts et des orteils, et quand un Livetard énervé jetait ses cartes dans la gueule d’un joueur, ça faisait du dégât, d’où l’expression faire le mort au bridge.
On a jamais retrouvé le cadavre de Ben Barka et pour cause !!! Suite à une grosse dette de jeu, il a orchestré sa disparition et coule des jours heureux à Vegas, écumant les tables sous le pseudo de El Baraka.
Moïse ouvrant les eaux, simple métaphore pour dire qu’il avait gagné un donkament rempli de fishs, en chattant toujours ses tirages River. Idem pour Jésus. Longtemps joueur gagnant on disait qu’il marchait sur l’eau le Jésus. Et puis la variance tout ça, il était broke de chez broke. Couvert de dettes, il devait de l'argent partout même à Ponce Pilate. Il a voulu se faire stacker par 13 potes, mais il y en a un il est parti avec les 30K et a tout perdu au cash. Dette de jeu, dette d'honneur, le goudron et les plumes on connaissait pas, alors on l'a crucifié le Jésus. Ponce il s'est lavé les mains, les jetons c'est crade, tu chopes plein de saloperie.
Henri IV inventa une nouvelle variante la poule au pot control. La croupière mettait les jetons dans une marmite, avec le volatil qui les couvait, les joueurs misant à l’aveugle sous son contrôle. Le bon roi n’avait qu’un défaut, il perdait son skill dès qu’une joueuse était à la table lui offrant son tapis, d’où son surnom de Vert Galant.
Napoléon comme tout Corse qui se respecte aimait jouer dans les cercles chez ses nombreux cousins. En signe d’expiation, pour avoir un jour perdu gros en allant chercher une ventrale improbable à la hussarde, il s’imposait la main caché sur son propre ventre, à réaliser de compliqués chip tricks. Ah il s’en souviendrait de cet EPT l’Elbe Poker Tour. La bérézina oui !!!
Léonard de Vinci avais mis au point une martingale infaillible et ça faisait bien marrer sa complice la croupière Mona Lisa. Elle le prévenait des cartes de ses adversaires par un discret jeu de mimiques de sa fine bouche. Le gang des italiens qu'on les appelait…On placarda la Joconde sur tous les murs pour la retrouver.
Louis XVI le jeu ça lui faisait perdre la tête. Il avait la sale manie de ne jouer qu’au cut off, alors que Louis XIV avait lui imposé une nouvelle règle : les rois battaient toujours les As.
En URSS Lénine lança une version particulièrement chiante qui mena le pays à un taux d’alcoolisme alarmant. Tous les joueurs devaient toujours avoir le même nombre de jetons et les parties n'en finissant pas, il fallait boire pour oublier qu'on jouait...Xewood fut longtemps adepte de cette variante.
Et il y en a ainsi sur des pages et des pages, m’ouvrant un horizon pokéristique insoupçonné. J’ai ainsi enfin compris dans les dernières pages pourquoi Chirac avait décidé de dissoudre l’Assemblée : il a perdu un flash contre Pasqua et c’est le gage gaguesque que lui a trouvé le facétieux corse. C’est donc un cadeau empoisonné qu’il m’a fait le poto, car qui va le tenir le registre maintenant et devoir enquêter pour retrouver le Poker dessous les affaires ? Ben c’est Mama qui avait rien demandé à personne. J’ai donc commencé mes investigations pour apporter moi aussi ma pierre à l’édifice et je te raconterai régulièrement mes trouvailles ici et maintenant mon AA. Si en tu découvres toi aussi tu me raconteras hein ? Allez gros bisou mon chou et à la semaine prochaine !!!
Les meilleures choses ont une fin et il fallait bien regagner Paris, après ces 3 jours d'amicale parenthèse. Chaussant ma désormais célèbre tong aussi en forme, grâce aux bons soins des Webmasterchoux, que sa propriétaire, je parle pour les deux, direction la gare d’Évreux. Là encore un doigt mouillé en l'air, la direction du vent, l'âge du conducteur, divisé par le nombre de voyageurs et de valises au carré, pour choisir un wagon et une place sans recevoir la visite d'André, ou d'un autre sbire en casquette.
Chattage total, l'heure s'écoule dans le train bondé sans visite inopportune. Une heure pour savourer ma dernière lecture du moment: Un employé modèle de Paul Cleave, premier livre de l'auteur Néo-zélandais. Joe est homme de ménage au commissariat de la ville. Tout le monde le traite avec la bienveillante condescendance réservée aux simplets. Un tueur en série le Boucher de Chistchurch sévit en ville, ayant déjà violé et tué 7 femmes. Joe est bien embêté: il sait très bien qu'il n'en a tué que 6 et tout en continuant ses soirées meurtrières, il mène l'enquête pour confondre son plagiaire.
Il est assez fascinant ce livre, car on suit les méandres tortueux de l'esprit de Joe, comprenant au fur et à mesure comment il s'est transformé en monstre froid et cynique. Une mère omniprésente et castratrice, les humiliations à l'école, un père qui s'est suicidé et un Joe qui énonce tranquillement : “Je ne souffre pas de compulsion à tuer tout le temps. Je ne suis pas un animal. Je ne cours pas partout en me déchargeant d’abus subis dans mon enfance tout en trouvant des excuses pour tuer. (…) Je ne suis qu’un type normal. Un Joe moyen. Avec un hobby. Je ne suis pas un psychopathe. Je n’entends pas de voix. Je ne tue pas pour Dieu ou Satan, ou le chien du voisin. Je ne suis même pas religieux. Je tue pour moi. C’est aussi simple que ça. J’aime les femmes et j’aime leur faire des choses qu’elles ne veulent pas me laisser faire. Il doit y avoir 2 ou 3 milliards de femmes sur cette terre. En tuer une par mois, c’est pas grand-chose. C’est juste une question de perspective.” L'auteur est généreux et l'on se retrouve vite avec trois tueurs sur les bras, pour un suspense encore plus dense. Vraiment une très belle réussite!!!
Celui-là ne fera donc pas partie de l'énorme valise que je pars trainer ce matin chez Gibert. Vendre mes livres est un crève-cœur, mais nécessité fait loi... Et puis bien sûr ceux que j'emmène à l'abattoir sont mes oubliés, ceux qui ont glissés sur moi sans laisser de trace, qui ne m'ont rien apportés, simple tueurs de temps...Et avec les sous ben j'en achèterai d'autres 😉
Le Poker ça fait chier tout le monde. Si, si je m'en doutais depuis longtemps, mais j'en ai eu la confirmation hier, suite à mon accident de tong. Le BPT tout le monde s'en foutait comme de ses premières Stan Smith, j'étais à Deauville mais j'aurai aussi bien pu être Tropézienne ou Charentaise: vos commentaires tant sur le blog que sur FB, tournaient tous autour de mon Auguste godasse et de son bulletin de santé. Tout le monde s'est ému du sort de cette pauvre grolle blessée sur la plage de Deauville, éventrée devrais-je dire, puis agonisant sans fin entre marbre et épaisse moquette au Casino, dans un déchirant flap-flap. Que les derniers sursauts de la moribonde chaussure aient faillit plusieurs fois me faire choir, tout le monde s'en foutait, on voulait des nouvelles de la demoiselle fleurie.
Même sur la FNL, à peine installée à table, que Pat inquiet, le brave poto, me demandait des nouvelles de la fragile pompe. Oui hier FNL, où une excellente lecture du sabot, ma botte secrète et quelques coups de savates m'ont permis avec la grâce d'une ballerine, de faire le grand écart jusqu'à la 5e place. Si le Blogueurs and go avait eu lieu, on en aurait sûrement aussi parlé, MON Blacky, étant Président de la SPT: Société Protectrice des Tatanes. Bon lui s'est spécialisé dans la sauvegarde des espèces rares en voie de disparition: bottines aux couleurs improbables, santiags avec un intéressant coefficient de pénétration, brodequins désuets attirants les quolibets des incultes et autres improbables croquenots et godillots.
Mais pas de blogueurs hier, ne me demandez pas pourquoi, tournoi non affiché et un Péruvien aux abonnés absents. Est-il allé promener ses espadrilles colorées dans un nouveau stage de dressage de poils de lama ? Sergio-Bernardo s'est il échappé à Timberland et notre ami le poursuit-il dans la pampa avec une armée de rangers ?Est-il juste parti trainer ses guêtres ailleurs et faire un tennis ? J'avoue je suis inquiète.
Je tiens à vous rassurer, Amis lecteurs, Webmasterchou s'est transformé à peine levé en Doc cordonnier, spécialiste de la semelle et de la tige (non Busty rien de sexuel, je t'assure), car au-delà des re-boots et autres manipulations dont il a le secret et qu'il effectue en Free Lance, cet homme là sait tout faire, sans vouloir lui cirer les pompes, puisqu'il a déjà trouvé chaussure à son pied et que je veux pas que Gaëlle me vire à coups de lattes. Avec une dextérité et une discipline toute spartiate, il a recollé avec doigté les deux morceaux de mes nu-pieds. J'ai trainé toute la journée en chaussons surveillant la pauvrette dans le cirage et vers 15H, en panne de clope, j'ai décidé de sortir la convalescente, qui semblait avoir repris bonne figure. J'ai posé sur l'asphalte avec précaution une demi-pointe, puis la pointe de mon soulier, me suis enhardie pour effectuer quelques pas, ouf la sandalette semble tirer d'affaire.
Je dois regagner la capitale aujourd'hui, hélas, mais bon je ne vais pas jouer les crampons toute la semaine à Évreux. Bob astique ses cuissardes en prévision, non pas d'une soirée SM Busty, mais d'une partie de pêche, Gaëlle prévoit une virée shopping de rentrée avec les mômes qui n'ont plus de baskets et il est temps pour moi de retrouver Paris et ses habitants, trainant leurs Weston ou leurs Louboutin dans les couloirs du métro. Il faudra à nouveau éviter ce Bata de contrôleur, appelons-le André, s'il me chope têtue comme une mule lui affirmer que j'habite avenue de Richelieu, en fixant d'un œil vide ses mocassins à glands et s'il insiste le Niké en faisant basket, sans jouer les Cendrillon. Si je pouvais être vernie comme à l'aller...
Tout ça me donne envie de faire un tour en bateau, une péniche au soleil en grignotant des Pom d'Api ou une glace au nougat, ce serait vraiment le pied!!!
Je vous ai donc abandonnés à la bulle. Une fois qu'elle s'est envolée, les 20 joueurs sont donc dans l'argent, Mais, car il y a un mais de taille, il y a 19 tickets et 228€ pour le dernier. Une pause est décrétée pour dealer. Si chacun met soixante-dix euros, on arrive avec le gain de la 20e place à payer un ticket supplémentaire. On est fatigué, l'heure tourne et le Main démarrant à midi, tout le monde est prêt à mettre la main à la poche, ou presque. Un joueur refuse obstinément de payer son écot, arguant du fait qu'il est stacké et qu'il reste très peu de jetons à la coupine Éléonore Tocque. On a du mal à résister à la pression de 19 joueurs et de l'équivalent en spectateurs et le deal est enfin conclu.
Bobmobile et une heure trente de somnolence chaotique, entre une Gaëlle qui n'arrête de parler que dans son sommeil et encore même pas sûr, un Charlie euphorique gorgé d'adrénaline et un Bob, qui en bon défenseur de nos amis les bêtes, slalom et pile pour éviter des lapins plus ou moins imaginaires. Je fais à l'arrivée connaissance avec le dernier occupant des lieux: Ilyam 10 ans, accueillant petit hôte, qui m'offre visite du premier étage et une place dans sa chambre. Quatre heures de dodo et c'est reparti.
Chez les Webmasterchoux c'est un peu comme chez Mon Oncle de Tati : il faut un Bac +5 option technologie des Arts Ménagers pour utiliser le moindre objet du quotidien 🙂 Ceux qui me connaissent au réveil imagineront mon désarroi devant la magnifique machine à expresso, ressemblant à un tableau de bord d'un avion de ligne: boutons verts, voyants rouges, molettes...Ouf je réussis à me faire un précieux nectar et attaque muffin, un bon vieux claquos et un peu de lecture. Charlie se lève et je m'affaire à lui confectionner un café de champion, mes déplacements étant rythmés par une poubelle chromée qui fait rien qu'à s'ouvrir quand je passe devant elle. Je lui intime l'ordre d'un geste impératif de la fermer, elle obtempère et dés que je tourne les talons, elle recommence à l'ouvrir. Je fold. Quand je veux laver mon couteau, je reste scotchée devant un robinet dont l'utilisation me reste totalement hermétique... Fold again dans le lave vaisselle. Douche géante en forme d'averse africaine et boum départ dans la Choumobile.
Embouteillages. Les 166 joueurs du Main s'installent progressivement, beaucoup de pros s'y sont donnés rdv: Arnaud Mattern, David Jaoui, la team Barrière au grand complet, Antoine Saout, entre autre. Hier deux incidents ont été à déplorer lors des sats: un joueur suite à un mauvais coup s'énerve contre Caroline Bozzolo notre croupière en or en ces termes fleuris:"Allez vous branler sur quelqu'un d'autre, je suis pas votre client". Juste classe. Deux joueurs ont également faillit en venir aux mains, enfin aux têtes, mimant force coups de boules avant que les floors n'interviennent. Espérons que ce type d'attitudes déplorables ne se reproduisent pas aujourd'hui.
Dans la série attitude déplorable, sur le 40€ Ladies il y a 27 joueuses dont 7 semblent bien velus...Ah ben oui 7 Vilains, ça faisait longtemps, se sont incrustés au milieu des coupines. Parmi eux le plus Vilain des Vilains, qui l'an dernier à Trouville avait fait pleurer ma Fanette. Cela ne lui portera pas chance et il s'incline en premier , sous mon sourire narquois. A la pause je cherche à comprendre les motivations des Vilains. Si l'un m'affirme ne pas avoir compris que ce tournoi était un Ladies, admettons, deux autres voulaient juste passer le temps en attendant le sat de 22h, tandis qu'un souriant jeune homme se déclare accompagnant de deux joueuses et qu'un dernier avoue sa brokitude d'un laconique:"c'est pas cher". Au final 3 tickets pour des Vilains, 3 pour des filles et un deal permettant à une septième joueuse d'avoir son précieux sésame.
Pour Charlie, rien ne passe et notre Charliechou rendra les armes vers 16H, après avoir souffert à une table de jeunes sharks. Une heure à la plage où le tout Paris des cités semble s'être donné rendez-vous, trop de monde, bruyant, pas kiffant. Au retour c'est le drame. Je bute dans le sable et une lourdeur soudaine de mon pied droit, me fait craindre une paralysie foudroyante. Non c'est juste ma tong qui s'est transformée en pacman, la semelle ayant d'un seul coup consommé son divorce avec le dessus de ma chaussure. Claudicante Gervaise, le retour au bercail est long et mes futurs déplacements seront laborieux et bruyants.
19H le coup d'envoi du Ladies est donné. 24 joueuses, dont les Vilains. Vous le savez je suis là en touriste et malgré la présence de nombreuses coupines, les 2 Fanny, Pascaline, Florence Hagnère, Julie Monsacré, j'abandonne le Ladies pour partir diner. Ben ouais, je l'ai dit week-end détente, week-end plaisir. Certaines joueuses ont dû en prendre peu de plaisir, d'autres se chargeant de commenter chaque coup et de s'improviser Professeur de Poker sur le tas. Je l'ai expliqué à l'une d'entre elles: quand tu joues en club et que tu es là pour apprendre et progresser, rediscuter d'un coup est une évidence ; lors d'un tournoi chaque joueuse présente s'est acquitté de ses 120€ de buy-in pour venir jouer et non pour recevoir une leçon de poker plus ou moins bien digérée à chaque main. Julia la floor y a d'ailleurs veillé avec fermeté.
Dîner donc au Buffalo Grill de Touques avec mon trio gagnant. Couples de jeunes pomponnés dînant avant une folle soirée à bouger leurs corps sur la piste du Macumba, puis l'alcool aidant sur la banquette arrière de la Golf, les mêmes projection 15 ans plus tard, famille endimanchée écarlates d'avoir entamé leur capital soleil pour 20 ans, et les mêmes 50 ans plus tard mangeant dans un silencieux tête à tête dans un cliquetis de dentiers. Space. Un dernier crochet par le Casino, pour une dernière bise à droite à gauche sur fond de clap, clap de tong endommagée, un gros bisou à mon Brad Pitt qui fête ses 34 ans ce grand garçon, un GL à Thorgal sur le sat du 500 et adieu Deauville. Nous repartons vers Evreux en naviguant entre flics et ivrognes. Une dernière clope et mes yeux se ferment tout seuls, l'air des vacances sûrement...
L'idée d'aller faire un aller-retour au BPT Deauville m'avait certes effleurée. Je savais que de nombreux potes seraient sur place, pour tenter de décrocher le précieux sésame pour les WSOP. Webmasterchou et Madame finissent de me convaincre, en me proposant de les rejoindre chez eux à Évreux pour le week-end, avec au programme escales à Deauville, barbec, poker, jardin...Tellement tentant d'esquiver un de ces mornes week-end en forme de huis-clos pesant et hostile, rythmés par la télé vrillant H24 mes fragiles tympans et mes nerfs à vif.
Je jette à l'arrache quelques fringues en vrac dans la plus petite de mes ma-malles, attrape ordi, blocs, stylo 4 couleurs et un bouquin et hop c'est parti. J'hésite entre la rapidité de la 14 et le confort du 24, mais ce con d'abris-bus me regarde d'un drôle d'air et je l'ignore de ma superbe. La 14 est envahie par les touristes italiens, japonais, russes et par des parisiens à valise. Certains bronzés en short et tongs, le poil blond et l’œil détendu, d'autres en uniforme de citadin, pâles et stressés, regardent leur montres toutes les 2mn. Je fais partie de la deuxième catégorie, mais avec des tongs fleuries aux pieds et mes orteils frétillent de joie à l'idée de retrouver les potos.
Je n'ai pas de billet, non par un quelconque désir de jouer les rebelles, non juste fauchée. Je me cale dans la voiture de tête: c'est un 50/50. Une voix retentit: les voyageurs sans billet sont priés de se présenter en queue de train. Yessssss!!!! Béni soit Webmasterchou, qui m'a soufflé l'astuce. Soulagement de courte durée, au flop une petite bonne femme casquette sur la tête surgit au bout de la travée. Elle ne s'arrête pas et file direct dans la cabine du conducteur. Bon soit je lui met all in en bluff, en lui expliquant direct que j'ai pas de billet car je me suis fait avaler ma carte à la gare, comptant sur ma bonne mine et son indulgence, soit je check tranquille et j'attends de voir la turn. Allez check. Les minutes passent, je suis seule dans mon wagon, Miss SNCF ne réapparait pas. Vous connaissez tous mon imagination débordante et mon tempérament flippé, le pire des scénarios se déroule dans ma tête. Un train fou que plus personne ne conduit, naviguant seul et trop vite à travers la campagne, tandis que le chauffeur chauffe des deux mains la contrôleuse, celle ci à genoux contrôlant que tout est bien en règle... River je rafle tout: le train arrive à bon port, sans que j'ai recroisé le moindre uniforme.
Gare d’Évreux. Clope. Pas de bol, pas de Bob. C'est reparti pour une séance de flip. Je n'ai pas de portable. Et si il y avait deux gares à Evreux ? A t' il mal compris l'horaire du train ? S'il ne vient pas je fais quoi ? Retour sur Paris ? Train direction Deauville ? Ouf le voilà!!! Direction la maison, retrouvailles avec Boubou, amicales présentations des habitants des lieux dans l'ordre d'entrée en scène: le cocker lécheur d'orteils, le lapin coiffé punk et l'Ado. Café, grignotage, arrivée de Charlichou, quelques minutes de connexion façon ça marche de suite, on est chez Webmasterchou coume même!!!
Départ dans la Bobmobile, discute animée, soleil, j'ai l'impression de revivre. Je vous l'ai toujours dit Deauville demeure mon casino préféré, le premier, celui où tout à commencé. La silhouette blanche que j'ai tant vue dans la grisaille voir la neige de janvier, se découpe dans un ciel bleu immaculé, juste zébré de mouettes nonchalantes, se laissant planer dans une brise chargées d’embruns, magique madeleine... Il y a beaucoup de monde dés le premier satellite, promesse d'une bonne affluence pour le week-end. Les petits croupiers chouchoux de Mama s'affairent autours des tables encore vides, Brad Pitt est bien là l’œil qui frise et la moustache qui frétille (à moins que ce ne soit le contraire), Denis d'humeur taquine comme souvent et j’essuie pour Lucille les plâtres de la connexion internet, qui fonctionne, miracle.
Je suis là en touriste, pas de tournoi, pas de coverage, juste prendre du plaisir et profiter de l'instant, alors je profite... Café, clope, terrasse, soleil. C'est le moment que choisi Thorgal pour arriver, très en retard. Hé oui Mad Thorgal porte bien son nom: il s'est trompé de Casino se retrouvant à Trouville, puis a eu un soucis d'inscription, puis un problème de CB, puis un problème de table, il vous racontera sans doute ça mieux que moi sur son blog ^^
Gaëlle saute vers 17H et on se fait un café en bord de mer au tarif touriste: 7,50 deux cafés^^ Pour s'en remettre on va s'affaler sur la plage, pour deux heures de bronzette. Retour au caz... Tout Clichy a débarqué entre temps ainsi que du beau linge: Fanny, Alain, Foued, Toto et Pascal de la New team, Clément SMC Michigan, Alana, Mercedes, Julien et Cathy Kramer... Tout le monde se disperse sur les différents sats et je cours jouer mes tournois online. Pour la FNL: ce sera très court AA vs KK qui fait brelan, bonsoir et merci. Du côté Charlie, 20e/120 et sûrement de nouveaux points dans mon escarcelle, pour tenter de conserver ma 5e place au général.
A 2H47 seul Charlie est encore vivant sur le sat, on est à la bulle, les yeux réclament dodo, café, clope...suite demain 🙂
Pas de panique, malgré mon moral que je surnommerai Badwater, je n'ai pas encore donné dans la scarification.
Je n'ai pas non plus vu la Vierge, ni marché sur l'eau, non, j'adorerai changer l'eau en vin, mais je pourrai plus aisément en ce moment pleurer des larmes de sang devant mon absence de résultats. Depuis le début du mois, à part mes perfs en carton sur des frees et une deuxième place sur le blogueurs, c'est ambiance Mont Golgotha à la FNL, crucifixion quotidienne pour Mama. Tiens for example sur le DavidL. Je débute en Omaha et suis donc mega prudente. J'ouvre [Ad][Jd][3h][Tc] et m'engage dans un family pot. Flop [5d][7d][8s]. J'ouvre du pot on est plus que trois pour un [9d] turn. Je continue mon attaque, l'un des joueurs envoie sa boîte, le second paye, bibi aussi. Brelan de 5 pour l'un et pour l'autre [8d][6d], voilà, voilà. Presque envie de rejoindre la chorale du Whine Poker Band menée par la voix de baryton de MON sportif préféré !!!
Sur le blogueur nous n'étions que 10 et courgette que je suis, j'avais invité le poto Roy, qui rédige les posts technique et stratégie sur Pokerxy. Maso je suis, comme si j'avais pas assez de mes Mickey habituels et des deux chipies pour me mettre la misère!!! Thorgal décidément en grande forme, heureux stakers, a eu un mal de chien à décramponner le trublion en HU. De mon côté j'avais réussis à monter du jeton, mais voulant isoler Rincy à tapis avec 99 en main, je me prends les Rois de la Zara dans la tronche. Je ne m'en relèverai pas et m'inclinerai en 7e position. Je crois que j'ai enfin mis au pas le Franck Provost animalier de la blogosphère, qui a mis le classement à jour, avant de choisir le look du jour pour son lama, lama dont j'ai omis de vous donner le petit nom, Sergio-Bernardo bien sûr.
A propos de se relever, venons-en au thème de ce post, les fameux stigmates. Faisons une pause pour laisser le temps à la BBD (Boulimique Baudruche Dunkerquoise) qui ne voit aucun intérêt aux posts où je raconte ma Life de nous quitter ; il pourra aller rejoindre le BBS (Bondissant Bedonnant Stéphanois) pour les répets de la chorale. Juste le temps pour Dame Zara de finir son omelette aux champipis et pour Busty de se livrer à quelques turpitudes avec son nouveau compagnon l'Ours. Décidément entre Raoul, Sergio-Bernardo et Michka, la blogosphère devient un vrai zoo!!!
C'est bon il est parti Carlos ? Saches donc Ami lecteur, que je commence à porter les stigmates physiques des longues heures passées devant l'écran, dés le lever. Outre une nuque et des épaules tendues comme le string de Busty, raides et douloureuses comme les côtes que grimpe ou paye Ricardoc, j'ai découvert avec stupeur sur la partie charnue de mon individu, qui je vous l'accorde l'est de moins en moins, un magnifique hématome sur la fesse gauche, qui après une enquête ergonomique minutieuse, serait dû à la pression 17H par jour de ma peau, comprimée entre mon pointu os fessal et la rude assise en bois de ma chaise. Oui je sais Blacky, CSS, je t'avais dis de te casser!!!
J'ai par ailleurs l’exécrable habitude qui énerve Monsieur Bijoux au plus haut point, de taper avec une seule main, mon autre poing fermé et crispé servant de support à ma joue gauche. Bilan de cette étonnante position, un coude qui ressemble à un morceau de Parmesan 18 mois de maturation, un auriculaire qui a perdu toute sensibilité, comme engourdi en permanence et en fin de journée, le coté gauche de mon visage qui semble avoir subit les assauts d'un maladroit disciple de Picasso, ayant voulu redessiner ma pommette.
La main droite, elle, crispée sur la souris où tapotant laborieusement sur les touches, me raconte dés 15h son histoire, telle une vieille dame vous détaillant par le menu tous ses maux avec gourmandise: tendon du petit doigt sectionné dans une maladresse de vaisselle, double fracture de la main dans un magnifique et acrobatique accident de Harley et une attaque sournoise de Dupuytren, beaucoup pour la même petite chose, paf deux Dafalgan tais toi et tape.
Vers 18H j'accorde la seconde pause de la journée à ma menotte. Dame Migraine appuyant ses pouces derrière mes yeux, ma vision se faisant floutée, chez Mama c'est tous les jours le premier samedi du mois sans décodeur, je coupe pour deux heures. Un regard dans la glace avant de sortir: ouch le khôl et le mascara sont mensongèrement waterproof, on dirait la Maud de Modigliani en rousse.
20H on reprend le collier pour cinq heures de parlotte et de poker. Au lit vers 2 heures, levée vers 8heures et c'est reparti mon Blacky-cky!!! C'est grave Docteur ?
Les Vacances
Esseulée à Paris, j'imaginais les vacances des potos et cela donne une chronique !!!
Coucou mon AA. Tu sais ce qui me gonfle en ce moment ? C’est la litanie de questions rituelles que tout le monde te débite dès le 20 juin, depuis ton coiffeur, ton boucher ou même sur FB : Tu pars quand en vacances? Tu vas où en vacances? Alors bientôt les vacances? Vous êtes revenu de vacances? C’était bien les vacances? Déjà fini les vacances ? Gnangangan!!! STOP : j’ai pas de vacances alors arrêtez de me faire chier avec ça !!!! Tous les blogueurs sont partis sur les routes et ils ont abandonné la blogosphère à ma surveillance.
Mama fait concierge arrose les mots, classe les coms, lance l’alerte en cas de dérapage et il y en a eu…Bon ils m’envoient des cartes postales mes petits, mes enfants terribles et je peux ainsi suivre leurs aventures par procuration…
Pour MON Blacky l’expédition dans les Vosges s’est déroulée sans encombre sous la houlette de Sœur Marie Succube des Anges. Le mini bus a emmené la petite famille loin de toute civilisation, pour renouer avec Dame Nature. Le Charles Ingalls des blogs a coupé du bois de ses fines mains blanches d’intellectuel de droite, si si ça existe, s’est nourri de saucisson et de chocolat, ça s’invente pas et le soir à la veillée chantait youkaïdi, youkaïda à sa nichée émerveillée en rang d’oignon en descendants quelques verres de rosé.
Rosé pamplemousse pour Gum qui lui est en cure médicinale dans le sud et fait descendre son médoc fépachié à grandes lampées. Gum les a vu et craint une descente de l’homme invisible tapi dans l’ombre...
C’est à l’ombre des sous-bois que Zaro et Zara crapahutent. La brave petite toujours dévouée à son Art, collecte dans nos belles forêts divers champignons et herbes médicinales, ainsi que des insectes et des reptiles, qui dument séchés arriveront à maturité au début de l’hiver, pour de longues soirées scotchées au plafond.
Pour un stephanois se mettre au vert est un réflexe naturel. Il est donc parti le Rincy sac au dos, un sac Manufrance qui se transmet de génération en génération chez les Rincevent, visiter la Normandie et ses diverses fabriques de chantilly, dont il est grand consommateur depuis son séjour chez des voisines normandes, aux yeux et mamelles de ruminantes.El Peruviano s’est offert le stage dont il rêvait depuis longtemps : capilliculture du Lama. Nu sous son poncho coloré, il apprend toutes sortes de nouvelles coiffures pour son animal de compagnie, qui en crache de joie !!! Ruban, nattes, frisouilles, chignons, il est aux anges. On aura plus jamais de classement à jour dans les temps, comme dirait Robert Boullin.
Il y a les sportifs aussi . Ricardoc c’est notre Forest Gump des blogueurs et il court, il court tel son animal fétiche le furet, run chicken, run… Stefal lui il marche. Son Guide du routard spécial Alsace dans la poche de son short, plus aucune abbaye n’a de secret pour lui, il connait chaque cigogne par son prénom et a testé pour nous tous les breuvages locaux à base de houblon. Titi en a marre de voler dans les plumes et a donc décidé de voler sans les plumes : il fait un stage de Delta Plane dans un Club au nom évocateur, le Golden serin à Seraing tu t’en doutes mon AA.
La sérénité n’est pas de mise dans les Cévennes, où l’arrivée de Busty ayant revêtu sa tenue estivale faites d’un corset léopard, de bas fumés à coutures, d’escarpins rouges sang et d’un collier à clous, a déclenché une émeute sur la place du village, où elle faillit être brûlée vive, ils sont cons ces cévenols !!!
Cons presque comme les bordelais en vacances à Arcachon : Sharkfisher en a adopté l’uniforme, polo rose de marque, pull bleu marine négligemment jeté sur les épaules, bermuda en jean, bateaux aux pieds et ray ban sur le nez. Comment il se la pète sur la jetée au Mouleau, le sharky !!!Winnie est parti dans une réserve naturelle d’ours : la journée il se ballade et le soir il regarde le miel et les abeilles en grignotant des miel pops.Kaviar a décidé de se rendre en Chine en vélib, une envie subite et inexplicable de grignoter du canard laqué avec sa rousse, il pédale sec le bougre !!!One chip, One song est bien sûr on the road again, sur la route de Memphis, tandis que King Yohann regarde passer des fusées en se tapant du lait de coco et en apprenant l’Art de la machette et du Vaudou, ça peut toujours servir !!!ATRC, machin quoi, qui malgré sa fortune est resté très simple, vis sa vie de ménagère sur les parkings des supermarchés et range d’un index nonchalant et manucuré, dans son portefeuille Lancel, les 10 centimes d’erreur de caisse commise par cette femme atrocement vulgaire dans sa blouse orange.KKOF est le gibier d’une chasse à l’Homme dans les Landes, qui le retrouvera ? Fred a bien du souci. Il a un mal de chien à trouver des établissements qui acceptent Raoul et Marguerite ne peut pas dormir dans la voiture à cause de son arthrite. Très compliquées ses vacances !!!Raycatt et Ladycats sont sur un gros projet : une réserve naturelle dédiée aux félins, quand le grand nord et le lointain sud s’accordent pour la bonne cause, je dis miaou !!!
Brduke donne dans le culturel et plus aucun duché de France, de Navarre ou même de Belgique n’a de secrets pour lui. Pour finir Canonbis est en train d’écrire son guide des tavernes : allez patron un canon, ben on va pas repartir sur une jambe !!!
Tout ça pour te dire mon Amical Auditeur, qu’ils me manquent tous les affreux. J’attends leur retour en rongeant mon frein : un seul être vous manque et tout est dépeuplé, ici et maintenant moi c’est ma planète qui est un grand désert, heureusement que tu es fidèle au poste mon AA. Allez à la semaine prochaine et surtout ne pars pas toi…
Les journées se trainant, je me suis amusée à faire quelques freeroll sur Winamax, comme ça pour m’entrainer, tenter des trucs... En fait ça sert vraiment pas à grand chose, les réactions des joueurs de loto en face , amenant des données aléatoires qui m'ont fait penser à Tempête sur l'échiquier!!! Je ne peux pas m'empêcher de vous dire que j'ai été ITM sur les 3 face à 5000 piranhas, pour des sommes phénoménales: 0,04cts, 0,05 cts et 0,02 cts c'est pas comme ça que je vais me loger à Cannes!!!
Avis de tempête aussi pour moi hier soir, où ça a gité ferme du côté du tournoi blogueurs. Nous n'étions que 10 et le dimanche c'est short handed. A ma table les coupines Zara et Miss et au départ les fantômes de Lessim et Pascalap. Sur l'autre arène MON Blacky, Rincy, Thorgal, Maclaine et Le Péruvien en direct de la lamaserie avec une connexion fluctuante. A table plus de coupine et ça frite dur. J'ai plein de belles mains, rentre dans pleins (trop) de coups et mon tapis se réduit comme peau de chagrin. Pascalap s'est réveillé et ayant la position sur moi, n'en finit pas d'attaquer ma grosse blind de ses banderilles. A la pause je suis exsangue, Rincy et Maclaine ont jetés l'éponge et le fantôme de Lessim semble presque exorcisé. C'est l'heure de la rébellion dés la première main. Lessim est à tapis j'ouvre KK, payée par Zara avec AQ et si je touche mon brelan elle trouve sa couleur, End, mise à mort.
Je confie MON Blacky aux cornes de mes coupines déchainées, prenez les oreilles et donnez-moi la queue, et retourne sur la FNL. Quand ça veut pas, ça veut pas. J'ai JT en main, trouve mon T au flop encadré de deux braves briques, lance mes 15 blinds dans la bataille, payée par 99 et boum le 9. Du coup je viens égayer le tchat de mes vannes spirituelles et de mon soutient indéfectible aux girls, Olé. Thorgal très short s'offrira la 3e marche du podium. Je m'installe confortablement, me sers un verre de rioja pour assister à la bataille de titans qui va suivre: MA Miss contre MON Blacky (possessive moi? ^^).J'assiste au HU le plus court de toutes l'Histoire des tournois blogueurs. Il aura fallut une passe pour renvoyer le TCD, Taureau Cynique Dunkerquois à ses call-conf: A4 pour Miss, A9 pour Blacky et un coquin petit 4 qui pointe le bout de sa corne. Ça se charrie un peu sur FB et hop tout le monde au dodo.
Comme vous l'apprendrez ce soir à 23H sur BPR dans ma chronique consacrée aux vacances des blogueurs, le Péruvien malgré d'autres lamas à coiffer nous a mis le classement à jour dés ce matin.
Cette semaine, promis je me met au boulot: il va falloir en Vendre des bijoux pour partir à Cannes le 29 septembre!!! Si squat possible pour 3 nuits de vendredi à dimanche pensez à moi 🙂 Le poto Thorgal a aussi besoin d'un coup de pouce. En plein rush en ce moment il vend des parts pour le BPT Deauville, à vous de jouer!!!
J'aurai pu vous parler de la marche bleue à Clichy. J'aurai pu vous parler des tee shirts turquoises, cobalts, canards, marines, pétroles, chines, lavandes, majorelles et des daltoniens en rouge ou vert. J'aurai pu vous parler des cheveux bleu nuit, des ongles bleu roi, des sourires électriques, des rires pastels, des ballons azurs, des embrassades ciels. J'aurai pu vous parler des croupiers en civil méconnaissables, venus en famille et d'une petite princesse dans sa jolie robe saphir, s'ébattant librement au milieu du Cercle vide et des joueurs de billard passant leurs queues au bleu, sous la verrière céleste et givrée d'une lumière bleutée. J'aurai pu vous parler des filles qui se battent depuis deux ans pour jouer le Ladies gratuitement et qui n'étaient pas là et des gars qui faisaient les paons ailleurs, peut-être en vacances dans les mers du sud, ou outremer barbotant dans le grand bleu, ou en train de jouer au Poker à Sarcelles, va savoir...
Oui j'aurai pu, pas envie finalement, je préfère tourner le dos à ma déception, ce serait cyan de m'entendre râler qu'on était trop peu, pas envie de vous mettre une peur bleue et Blacky se serait fait un malin plaisir de me dire dans un regard d'acier: "Ventrebleu!!! Alors qui avait raison!!! C'est qui le Roi??? Ton affaire c'était pas le mur de Berlin, on est pas en Prusse, les barbeau il leur en faut plus pour les déplacer, relis Klein!!! T'es vraiment fleur bleue!!! Tu n'y a vu que du bleu et tu t'es faites avoir comme une bleue!!! " J'aurai préféré qu'il me dise: "Allez bluette fais pas la tête, on va manger au Train Bleu et on se mettra bleus à coup de cocktails au curaçao. Oui je sais qu'en plus d'avoir du sang bleu et d'être un bas bleu, tu es un cordon bleu, mais tu ne vas pas cracher sur un onglet bleu, une tranche de bleu d'Auvergne et quelques dragées!!! Ça soigne les bleus à l'âme ça!!!" Oui MON Blacky ne pense qu'à bouffer entre deux vannes!!! Pas si cyan que ça en fait, le Blacky c'est pas Charon, même si c'est pas non plus le genre à vous couvrir de bleuets, d'aigue-marine, ou de lapis-lazuli, je sais qu'au restau il payera l'ardoise, je le laisserai faire sans scrupules, ce n'est pas un col bleu ^^
Passons donc du bleu au noir, pour parler lecture, d'un livre qui m'a saupoudré le cœur d'indigo, et fait couler des larmes bleues comme l'enfer. L'enfer où nous emmène Karine Giebel est bien réel, fait de murs, de grilles et de solitude. Les 20 ans de Marianne sont rythmés par le bruit des clés et celui des trains qui passent au loin, lui offrant 10 secondes d'un voyage imaginaire, loin. Loin des matons, des codétenues, loin surtout d'elle-même, de ses cauchemars, de ses remords, de sa violence. Perpétuité à 20 ans, une vie entière incarcérée. On lui propose l'évasion, mais derrière la porte, le prix à payer est exorbitant.
Samedi 23H25 je tourne la dernière page dans un frisson et une larme, me raccrochant à quelques clopes, barreaux d'une échelle improvisée, pour sortir du glauque où je baigne depuis 3 jours. 988 pages faites de pure souffrance et d'une violence indicible, qui m'ont plusieurs fois amenée au milieu d'une scène particulièrement éprouvante, à jeter le livre loin de moi dans un sursaut dégouté, comme on le fait en découvrant un insecte frétillant des antennes dans une boîte à secret: dégout, rejet, on ne craint rien, mais on frémit d'une peur abjecte. Cette même peur qui tenaille tous les personnages du livre, horriblement humains, dans des portraits finement nuancés à l'aquarelle, ou le rose s'imbibe toujours de noir. Très vite on ne sait plus où sont les bons, où sont les monstres, dans ce huis-clos sordide qui démultiplie toutes les émotions, force tous les traits, corrompt, avilie. Meurtres pour rédemption et les regards omniprésents échangés par ses acteurs, regards bleus, noirs, émeraudes, risquent de me poursuivre quelques semaines, impossible de ressortir intacte de ce périple, dans les méandres viciés de l'âme humaine...
PrologueTous les soirs se ressemblent, les nuits aussi. Et les jours, c'est pareil.A quoi se raccrocher alors ?Aux repères, ceux qui rythment le temps, évitant qu'il ne devienne une hideuse masse informe.S'y cramponner, comme à des arbres au milieu d'une plaine infinie, à des voix au cœur du silence.A chaque heure, quelque chose de précis. Gestes, odeurs, ou son.Et au-delà des murs, le train.Décibels de liberté venant briser l'aphasique solitude.Celle-là même qui vous dévore lentement, morceau après morceau. Qui vous aspire sans heurt vers les abîmes du désespoir.Le train comme un peu de dehors qui s'engouffre en vous jusqu'à l'âme, se moquant des barrières, de l'épaisseur du béton ou de la dureté de l'acier.Fuir avec lui.Voyages imaginaires qui transportent ce qu'il reste de soi vers des destinations choisies.S'accrocher aux wagons, prendre le train en marche.Il ne reste plus que ça.Là au cœur de la perpétuité.
C'est donc demain à 14H, que nous nous retrouverons devant Clichy, de bleu vêtus. Certains esprits chagrins contemplent en se gaussant d'un œil condescendant ce sursaut de révolte et je les nique. J'irai à Clichy non pas pour faire démonstration de force face aux autorités, mais plus dans un Amical élan de solidarité, hommage à un lieu où j'ai vécu tant de beaux moments et aux personnes qui le faisaient vivre... "Le cynisme c'est connaitre le prix de tout et la valeur de rien" disait Oscar Wilde à méditer...
Ah les Ladies et cette ambiance de joyeuse kermesse mensuelle...Mon premier HU en live, mes premiers gains au 50€ du dimanche. Mes premiers pas au coverage aussi...Derrière toutes ces Premières un visage, un regard attentif et bienveillant, une confiance, Pascal, qui a su peu à peu redorer l'image de ce Cercle poussiéreux et en faire un endroit incontournable de la scène Poker parisienne. Alors oui mon Blacky marre toi, ironise sur ma rébellion en carton, si ça t'amuse régale toi, mais je pense que quand tu affirmes que les joueurs iront ailleurs, tu parles avec une profonde méconnaissance des cercles parisiens. Clichy est un cercle particulier, familial, intergénérationnel, avec une forte participation des joueurs venus de l'associatif, attirés par la convivialité des tables et les tournois à petits budgets. Non Blacky ceux-là n'iront pas s'acquitter de leur 150€ à l'ACF pour être pris de haut. Je m'en tape qu'on soit 50 ou 200 schtroumpfs demain, bien sûr je préfèrerai qu'on soit nombreux, mais on le sait c'est l'été, vacances j'oublie tout... Je serai là demain!!!!
Juillet s'est égrainé comme une grappe de raisin pourrie, les journées s'écoulant dans une morbide routine, sous un ciel de Toussaint. Au moins un bon mois niveau Poker avec la micro BR qui monte, qui monte, qui monte. Je termine septième de la FNL récompensée par un ticket à 5€ qui j'espère fera des petits sur un deepstack. Du côté BonusPokerPass, je me maintiens toujours ITM à la 8e place malgré ma contre-performance de mercredi. Enfin chez les blogueurs, après mon dernier HU contre Rincy, je me suis retrouvée mercredi après une descente aux enfers et une remontée héroïque grâce à mes beaux valets et au plastiquage de Paul2A, en HU face à Thorgal. Encore 2e mais pas eu l'impression de démériter, en progrès et toujours première au général.El Peruviano pose cette fois ci des papillotes multicolores trempées dans de l'eau sucrée au Lama, on est pas prêts d'avoir le classement à jour ^^.
Je comptais en ce premier jour d'août faire un bilan de mon mois de juillet poker. Et puis hier soir après que mes dames se soient durement heurtées à un traître AQ chez Tata, je tombe sur le statut de Pascal, le responsable poker de Clichy: "Bonsoir, C’est avec une très grande surprise et étonnement que nous avons appris aujourd’hui (31 juillet 2012) à 17h00 que l’autorisation d’exploitation des jeux du cercle n’a pas été renouvelée. En conséquence nous sommes dans l’obligation de fermer l’accès du cercle à 00h00. Toute l’équipe du cercle se joint à moi pour vous assurer qu’AUCUN manquement ou mauvaise tenue des jeux ne peut nous être reproché.
Cette décision nous semble inconcevable aux vues des efforts constants que nous avons mis en place afin de vous proposer les meilleures conditions dans un cadre règlementaire et strict. Nous sommes tous sous le choc de cette décision et ne manquerons pas de revenir vers vous afin de vous informer de la suite des évènements. Ma première pensée va à tous les croupiers, barmen, physios et directeurs, les jours qui arrivent ne seront faciles. A très vite PASCAL ROLIN"
Le message se répand comme une trainée d'acide sur Facebook: tristesse, colère, incompréhension, messages de soutient à toute l'équipe, c'est l'émeute. J'ai brièvement Pascal au téléphone encore sous le choc. Nous nous donnons un rendez-vous téléphonique en fin de matinée. Je veux comprendre. Clichy a toujours eu la réputation d'être un cercle propre, Winamax ne s'y est pas trompé en organisant la grande finale de son Winamax Poker Tour. Convivialité et respect, les maîtres mots qui animent cet endroit historique, consacré depuis 1947 aux jeux. Académie de billard d'abord, le célèbre multicolore et puis peu à peu une belle offre Poker dynamique, innovante et à la portée de toutes les bourses s'était mise en place, sous l'impulsion de Pascal et de son équipe.
J'ai enfin Pascal au tel à 15H.
Mama:Coucou Pascal, tu as vu c'est l'émeute sur FB !!! Peux-tu nous expliquer comment fonctionne le système des licences ?
Pascal: Les licences sont accordées sur dossier pour des durées variables. Avant on pouvait recevoir ce sésame pour 5 ans voir 6, mais depuis quatre ans la notre était renouvelée d'année en année. Une Commission des Libertés Publiques se réunie et étudie les dossiers jugeant la conformité administrative des établissements.
Mama: Que s'est-il passé depuis juin ?
Pascal: Nous sommes passés une première fois en commission et des renseignements complémentaires nous ont étés demandé, que nous avons fournis lors de notre deuxième passage le 3 juillet. La réponse trainait à arriver, nous tentions d'avoir des indications par la Police des Jeux et personne ne savait rien. Hier à 17H nous avons appris officieusement que notre licence n'était pas renouvelée. A 20H on nous a remis la notification officielle, le cercle devait fermer à minuit.
Mama: Quelles sont les raisons invoquées ?
Pascal: Je ne peux rentrer dans les détails, car nos avocats sont en train de préparer notre défense. Sachez juste que le Cercle n'a rien à se reprocher, ni au niveau des comptes, ni au niveau des fonds. Tout est propre de l'avis même de la Police des jeux. Les points reprochés sont des détails de procédures administratives et nos avocats travaillent dessus. Dés le début de semaine nous saurons quel type d'action mener.
Mama: Et pour le personnel ?
Pascal: Nos comptes ne sont pas bloqués puisqu'il s'agit juste d'un non renouvellement de licence. Les payes de juillet sont déjà en route et tout sera fait pour le mieux pour eux. Le Cercle reste ouvert d'ailleurs pour la partie billard. Un grand merci à tous pour votre soutient, ça fait chaud au cœur!!!
Des joueurs ont lancés l'idée d'une action de soutient. Si vous voulez vous y associer, rendez-vous à 14H samedi devant Clichy, en bleu la couleur de notre cercle préféré et celle du blues que nous occasionne cette triste nouvelle: J'Y SERAI!!!!
Dédicace à mes Amis de Bordeaux et d'Arcachon et particulièrement aux potos de Pokersphère 😉
La Mama des fishous
D'habitude je poste le texte de ma chronique après diffusion:
- www.belgiquepokerradio.be/ : Première diffusion le lundi à 23H puis tous les soirs à 23H.
- davidlpokerradio.net/ : Première diffusion le mardi à 21H30 puis tous les soirs à 20H30, ainsi que le mercredi à 14h, le jeudi à 18H, le vendredi, samedi, dimanche, lundi à midi.
Cette fois-ci je vous livre les mots avant la diff de ce soir avec musique et montage, certains fishs étant totalement inconnus de vous, comme de moi avant il y a quelques jours...Wiki est mon ami 🙂 Tous les poissons, crustacés et mots proches de la thématique sont en gras...
Coucou mon AA. Hé oui une musique de circonstances, tu auras reconnu la Truite de Schubert mon mélomane Ami, car aujourd'hui je vais te parler des fishs. Tu le sais je suis gourmande et je comptais bien lors de mon séjour à Arcachon en grignoter quelques-uns dans mon assiette et au casino. En prévision je suis allé chez le merlan et j’ai refait mon vernis écaillé: corail marbré. Je me voyais déjà panée de sable et de Monoï, faire carpe-ette sur la plage, devenir rouge écrevisse, me délasser puis me dessaler vers 18h, une liche-ette de tarriquet et quelques fritures d’éperlan à l’Oubli, mon bar préféré et go chez Partouche par le chemin des escoliers. J’en frétillais déjà des gambas.
Je sais je suis gaulée comme une ablette, mais j’ai pas peur des barbeaux bordelais quand il s’agit d’avoir les brèmes en main j’ai du squille, suis pas une tanche, au billard ce serait une autre affaire. Les grandes-gueules, même pas peur, je sais faire l’anguille, voir la murène , rester accrocher à mes jetons comme une arapède et observer leurs tellines. Certains me disent vieille, je n’en suis pas moins vive, entendant sans encornet et l’expérience du vieux loupde mer, sert à ne pas lâcher la barre, reste le thazard…
Oui j’aime jouer des Ladies avec des Juliennes ou des Lorettes voir des Vandoises ou des Merluches, plates comme des limandes ou avec de grosses loches, tant qu’elles me donnent leurs jetons, elles peuvent bien être des thons, ça les regarde.J’aime moins les morues, mais il faut de tout pour faire un aquarium. Je ris toujours quand je vois un maquereau ou un hareng tourner autour des crevettes roses ou grises, avec inscrit sur le front : toi t’es bonite !!!
Bref la roussette même à une table de requins elle plie pas et refuse d’être dans l’ombre. Je fais ma pétroleuse à la bardot, et résiste face aux Napoléons et autres grenadiers. Même si ils ont des beaux yeux comme MON Blacky, mon amour-blanc, même vairon comme mon Bowie, rien ne m’arrête, je leur re-joue les dents de la mer, alors qu’ils m’ont prise pour Némo. Pauvres congres !!!
Je fais des pauses au bar, sauf si c’est un turbot, j’ai la bouche seiche, fume une clope et jette négligemment mes sandres à terre, me rassieds et me parle dans ma tête : « Gardons notre calme et lançons l’attaque si nous voulons fish and chips, pas le moment de faire une bouillabaisse. Au bulot !! » Une gueule de raie se prend pour un grand blanc, c’est le bouquet, il veut faire son marlin !!! Pas de moule pour lui, j’ai plus d’appétit qu’un Barracuda.
Une envie de partir à la pêche au gros, de leurs arracher les nageoires, de leurs tordre les branchies, d’en faire des sushis, des sashimis ou des makis voir un tartare ou un carpaccio, bref de les manger tout crus. Je leur place quelques petites quenelles, me gave comme une gorette : je les étrille. Certain vieux thon-thon en ont des flatulences : le mérou pète et le pétoncle se noix. Certains réfléchissent 3 plombes comme des mulets pour payer, à croire qu’ils ont des oursins dans les poches. D’autres clowns me prennent pour une galinette de 3 semaines, qu’ils sont hotus, alors que je traverse juste le désert de Gobie, et que je ne veux pas m’em-brochet avec une daubenet sur un espadon, ce n’est pas le lieu on est pas à la lotte-rie. Alors j’attends fermée comme une huitre à l’abri de ma coquille, écoutant de la zic, chantonnant comme une cigale, invoquant Saint-Pierre, Saint-Jacques et Sainte Moule, guettant comme une araignée, le moment de sortir les couteaux. Dès qu’on me tend la perche, je suis toute ouïe, normal pour une fishette, et je pars à la castagnole telle blade runner, môle pénétrant. J’en chope parfois un chips elbot à force de relancer en volant, mais Mama souffre et ne serran pas.
Je me voyais déjà en HU contre mon dauphin, le piquant d’aiguillat, ne lui laissant aucun anchois, écrasant ce mollusque, l’enserrant de mes tentacules, le dépeçant de mes pinces, créature démoniaque entre sirène et méduse. Paul le poulpe me voyait déjà les poches aussi pleines que le ventre, ayant pillé le coffre. Une homard shérif au féminin, ornée d’une étoile mer, ne touchant plus le sole après la win. Marcher en crabe après quelques bulles, filet en tacaud pour éviter l’amande des chapons et retrouver à la lune mon pageot au motelle en rondins et de jolis rêves daurades, où je serai interviewé par Victor Saumon.
Mais hélas le fish restera en bâtonnets avec les yeux dans les coins cette année encore : pas d’Arcachon, on ne part plus. Cet églefin de Monsieur Bijoux ne peux pas jouer les Haddock avec ses potes et emmener sa tite sardine, sa mye à la mer, il y a des priorités. Je suis palourde, non, mais le temps de l’omble chevalier est révolu. Je n’ai pas une mémoire de poisson rouge il a existé le temps des yeux de merlans frits où l’on roucoulait comme des tourteaux, le temps des colins et des claresses arrosé de cyprinodonte, j’ai tout gobio comme un roman de Merval. Je crois que je peux me le carrelet, je l’ai compris capret, il me fait praire !!! Oui j’en fais un pataclet !!! Sariole va !!! Un bigorneau dans le futal !!! Rascasse toi pauvre con !!!Ah il peut se hausser du chabot le dragonnet, se pouce-pied, il a la tête de lamproie, ma colère grondin, la réponse du meunier à la meunière, qui en a marre de courbine devant son épinoche, merci d’inverser le é. Tout ça se guppy-lle mal mon AA et tu vois je resterai avec toi tout l’été loin des pélerins : j’irai au panga café, prendrai quelques muges, peut-être un peu de marigane fumé avec Zara, tu seras là hein sinon je vais devenir marteau et toute maigre et on sonnera bientôt le buccin. Allez les fishous gros bisouxx et souvenez-vous je suis votre Mama à tous…
Un mois qui se termine, une semaine qui commence, l'heure des bilans ce sera pour mercredi. Hier soir rien de grandiose, une déchatte absolue en FNL, un blogueur joué comme un pied et une participation purement stratégique au blogueur Omaha. Ben oui l'Alvarado des blogs a décidé de nous coller trois manches d'Omaha et pour une raison connue de lui seul, de doubler les points acquis lors de cette variante. C'est pô juste!!! Carrément pas juste pour ceux qui comme moi découvrent le Omaha. J'ai donc jeté mes 2 euros comme on crache en l'air sur un calcul simple: 7 joueurs donc tous marquant des points doublés, obligé de le faire si je ne veux pas être distancée par mes immédiats poursuivants, tous inscrits. Je n'y ai pris aucun plaisir, ça m'a soulé, mais j'ai sauvé les meubles...Toujours en tête, mais le classement se resserre arghhhh. C'est vraiment, vraiment injuste...Me vengerai et vous niquerai tous!!!
Juillet s'étire sans fin sous un ciel d'automne, Paris se vide peu à peu et je me traine. Je m'ennuie. Mes perles me font de l’œil de leurs petits regards de cyclopes multicolores, mes pinceaux frétillent du crin, mes échevettes se tortillent, je les mâte d'un regard, pas envie. Je reste des heures devant mon écran à laisser le temps s'écouler. J'écris, je fume, je papote, je joue, je me couche, je recommence...Moi qui dévorais 3 à 4 livres par semaine, je peine à en ouvrir un. J'ai quand même réussis à achever Profileuse de Stéphane Bourgoin, prêté par la coupine Séverine. Stéphane Bourgoin a perdu sa femme victime d'un serial killer en 1976. Depuis il s'est passionné pour ces tueurs et ceux qui aident la police à les traquer, les profileurs. Micki Pistorious est l'une des premières profileuses. Elle aborde son profilage de manière quasi mystique, se laissant envahir, posséder par l'esprit du tueur, pour le comprendre et dresser un portrait le plus précis possible pour les enquêteurs.
Âmes sensibles s'abstenir, car même si vous êtes comme moi fan de Connely, Mankel, Kellerman, Aubert, French, George et consort, la grande différence est que nous ne sommes plus dans la fiction mais dans la réalité. Une réalité faites de souffrance, de peurs, de sadisme, parfois au delà de ce qu'on pourrait imaginer.
Pour finir sur deux notes plus légère un grand bienvenue à ce nouveau blog One chip, one song qui tente le mariage musique et poker , il fallait y penser et ça le fait!! Enfin Maitre Rincy n'a pas le monopole des boobs et je vous livre encore un de ces classements à la con, où les femmes sont considérées comme d'appétissant morceaux de viande, qui fera sûrement la joie des plus démunis...à deux mains si vous le voulez bien!!! C'EST LA
Je l'avais dit, il me manquait une troisième sixième place pour réaliser le nombre de la Bête : 666. Le Ladies du mois de juillet à Clichy me semblait le lieu idéal pour réaliser l'exploit. Pour être dans le ton je me suis habillée en Prada, enfin au moins les chaussures en hommage à MON Blacksuccube, j'ai sorti mes bijoux qui ne sont pas de Faust mais faux et j'ai revêtu mon débardeur fétiche, pour dévoiler mon hommage au Maître des enfers. Ce n'est pas un secret, je tire le Diable par la queue et une ITM ou celle de Florence seraient très bien venues.
Allez en route comme d'hab pour cette expédition au Diable vauvert, vous connaissez la chanson: la 14, bla, Saint-Lazare, bla, la 13, bla, Place de Clichy, bla et les coupines devant le cercle bla bla bla 🙂 Ça papote ferme dans un boucan de tous les diables, sous le soleil de Satan, qui se décide à se pointer sur la pointe des sabots. Si il y a ma petite Fanette qui est loin d'être fade, c'est la mare au diable, il y a de tout comme d'hab, mais beaucoup de visages connus. Je croise Charlichou, la bande des Friends sous la férule de Maîtresse Sylvie, Fred D8, Eléonore, Loïc et Madame qui vont quitter Paris définitivement (snif, snif), Seb habillé à la Diable qui se verra refuser l'entrée au grand damn d'Angélina, trois Alex ce qui vaut mieux que deux tu whineras, Claudine dans le ton de mon post en rouge et noir, drapeau d'ses colères réclamant un peu de tendresssssse...oki je sors...
Il y a aussi mon Diablotin préféré Aly qui me dit ne pas aimer les rousses, je pense lui envoyer Coco, qui aura sûrement plein d'idées de tortures démoniaques à lui infliger avec les talons vertigineux de ses nouvelles chaussures d'enfer!!! Une faune disparate et colorée, des petits, des grands, des moches, des beaux, des anges & démons, des jeunes avec la beauté du diable, des vieux en plein démon de midi, tous possédés, habités, par le Démon du jeu. Une queued'enfer se forme dans le cercle: la nouvelle formule prévoyait deux Day1 capés à 100 joueurs, je pense qu'on a dû démarrer à 120. Je tombe à la Table 4, place 2 (4+2=6 yesssss) et que le diable m'emporte je me croirais à Enghien une semaine plus tôt: Fanny El Kaim, la Fanette dont l'avatar sur FB prouve qu'elle aussi invoque Satan, Sylvie Guercio Borina et 6 autres filles régulières de ce Ladies. Je ne crains ni Dieu, ni Diable et ces démones ne me font pas peur, 8000 jetons 25/50, rounds de 20mn, à l'attaque.
Je traverse un long purgatoire sans voir la moindre main. J'invoque Dieu et tous les Diables, admoneste en mon fort intérieur ce sheitan de croupier, mais rien. Enfin un [As][Ks] je relance, payée. Un flop sans pique, sans As, sans roi mais un beau tirage trèfle et quinte [Tc][9h][7c] relancé, rien à faire dans cette galère, fold. Idem avec avec une paire de 7 en BB ou le flop était celui espéré plus tôt [Ah][Kc][Ts]. Les filles, elles, ont le Diable au corps il y a de l'action, ça 3-bet à tout va, au moins je ne m'ennuie pas!!! A la pause je vous jure que c'est vrai j'ai devant moi 6600 jetons et j'y crois encore!!! Concentration, rester focus, rien n'est joué que Diable!!!
Les blinds et les ante me ruinent lentement mais sûrement: pas un spot et la table est de plus en plus agressive. Je serai prête à donner mon âme au Diable pour toucher du jeu. Un bon petit Diable de croupier m'entend et j'ouvre [Th][Ts] ha ha ha (rire démoniaque) en milieu de parole. Je lance 600 sur 100/200 et la joueuse la plus fishy de la table m'envoie 2000 dans la gueule, je rigole plus du tout. Easy lecture elle a les As ou les Rois très envie de tenter le craquage, mais il me reste quand même de quoi jouer et je fold sagement. Elle a effectivement les Rois, qu'elle aille au diable!!!
Allez Lucifer, fait pas le Malin, ou si plutôt fais le, s'il te plait que je puisse faire ma maline. J'arrive en zone sans migraine, le poker facile, confort du ça passe ou ça casse où on joue à la va comme je te pousse, du boulot fait en 6 4 2. Premier push [Qd][Jd] fold général, ça me payera quelques ante. Au moment où j'ouvre [Kh][8h] je vois comme un signe arriver les Diaboliques: ma Catin, fille préférée de Méphisto, et son chéri le Julien, ce Diable d'homme, beau à se damner. J'en push mon tapis de joie !!! Un bonheur n'arrivant jamais seul, c'est le moment que choisit mon serveur préféré pour venir me faire la bise et Sylvie décide de me payer. Elle montre [Ad][4d] et par les cornes de Belzébuth et celles de toutes les gazelles présentes (dons de gâteaux du Ramadan bienvenus, merci à tous, adresse en MP ^^) trois cœurs comme les trois Amours qui viennent de me blanchir, me remontent à mon stack de départ, fin de la noirceur.
On casse la table et je me retrouve avec mon petit stack à une table mouvementée, en compagnie entre autres de Yannis, Sabrina, Albane. Ça trash talk un peu entre les deux coupines, ambiance infernale, je ne peux que les regarder s'envoyer leurs relances et leurs petites phrases, en attendant à nouveau la main du push. C'est bien le Diable si ça ne tombe pas!!! Albane joue d'ailleurs avec le card guard de son mari, dans le vent du jour...
[As][7c] tapis, payé par [Ah][8c], rien ne se passe, out. Super déçue, juste une journée en enfer, rien à me reprocher, that's poker: l'Oeuvre de Dieu, la part du Diable. Il reste une cinquantaine de joueurs qui se débattent comme des beaux diables, dont ma Flo qui affronte entre autre Foued et Alexandra. Je traine un peu, les joueurs du soir commençant à arriver. Ma Miss Parker dont je suis l'avocat du Diable, les Bluff'Eure qui se sont fait tout beau et ont laissés leurs uniformes de schtroumpfs à la Maison, Caroline ma petite peste préférée, Candy nous rejoint sur le trottoir. On se raconte quelques potins et elle me dit voulant me parler d'un joueur dont elle a oublié le nom: "Mais si le petit bonhomme qui est tout le temps bourré!!!" Ma réponse fuse spontanément: "Baptiste ?" Ah non elle parlait pas de lui ^^
J'abandonne Flo pour les 20 minutes restantes. Je rentre Ange déchu et déçue et les 30 minutes de métro ne suffisent pas à exorciser ma déception. Se donner un mal du Diable pour rien, voilà qui est diablement déprimant...Je traine à Monop devant les rayons, envie de rien. Allez une boîte de pommes dauphines, au Diable l'avarice, si je vous disais que j'ai acheté une palette à la Diable, vous ne m'auriez pas cru... Reste Flo, mais son coup de fil ne me remonte pas le moral. Le Prince des ténèbres, qui est un petit rigolo il faut bien le dire, lui offre une magnifique paire d'AS. Ça part logiquement à tapis contre....66 et bien sûr pour m'aider à conclure ce post 666...Moral dans les chaussettes, tous les vieux démons réveillés, je voudrais être six pieds sous terre, le Diable sera t'il enfin au rendez-vous...