Chronique 9 : La Mama des fishous …

Posted by Mama on 31 juillet 2012 | Subscribe
in Mama Radioteuse, Tout mais pas n'importe quoi...

Dédicace à mes Amis de Bordeaux et d'Arcachon et particulièrement aux potos de Pokersphère 😉 La Mama des fishous D'habitude je poste le texte de ma chronique après diffusion: - www.belgiquepokerradio.be/ : Première diffusion le lundi à 23H puis tous les soirs à 23H. - davidlpokerradio.net/ : Première diffusion le mardi à 21H30 puis tous les soirs à 20H30, ainsi que le mercredi à 14h, le jeudi à 18H, le vendredi, samedi, dimanche, lundi à midi. Cette fois-ci je vous livre les mots avant la diff de ce soir avec musique et montage, certains fishs étant totalement inconnus de vous, comme de moi avant il y a quelques jours...Wiki est mon ami 🙂 Tous les poissons, crustacés et mots proches de la thématique sont en gras... Coucou mon AA. Hé oui une musique de circonstances, tu auras reconnu la Truite de Schubert mon mélomane Ami, car aujourd'hui je vais te parler des fishs. Tu le sais je suis gourmande et je comptais bien lors de mon séjour à Arcachon en grignoter quelques-uns dans mon assiette et au casino. En prévision je suis allé chez le merlan et j’ai refait mon vernis écaillé: corail marbré. Je me voyais déjà panée de sable et de Monoï, faire carpe-ette sur la plage, devenir rouge écrevisse, me délasser puis me dessaler vers 18h, une liche-ette de tarriquet et quelques fritures d’éperlan à l’Oubli, mon bar préféré et go chez Partouche par le chemin des escoliers. J’en frétillais déjà des gambas. Je sais je suis gaulée comme une ablette, mais j’ai pas peur des barbeaux bordelais quand il s’agit d’avoir les brèmes en main j’ai du squille, suis pas une tanche, au billard ce serait une autre affaire. Les grandes-gueules, même pas peur, je sais faire l’anguille, voir la murène , rester accrocher à mes jetons comme une arapède et observer leurs tellines. Certains me disent vieille, je n’en suis pas moins vive, entendant sans encornet et l’expérience du vieux loup de mer, sert à ne pas lâcher la barre, reste le thazard Oui j’aime jouer des Ladies avec des Juliennes ou des Lorettes voir des Vandoises ou des Merluches, plates comme des limandes ou avec de grosses loches, tant qu’elles me donnent leurs jetons, elles peuvent bien être des thons, ça les regarde. J’aime moins les morues, mais il faut de tout pour faire un aquarium. Je ris toujours quand je vois un maquereau ou un hareng tourner autour des crevettes roses ou grises, avec inscrit sur le front : toi t’es bonite !!! Bref la roussette même à une table de requins elle plie pas et refuse d’être dans l’ombre. Je fais ma pétroleuse à la bardot, et résiste face aux Napoléons et autres grenadiers. Même si ils ont des beaux yeux comme MON Blacky, mon amour-blanc, même vairon comme mon Bowie, rien ne m’arrête, je leur re-joue les dents de la mer, alors qu’ils m’ont prise pour Némo. Pauvres congres !!!   Je fais des pauses au bar, sauf si c’est un turbot, j’ai la bouche seiche,  fume une clope et jette négligemment mes sandres à terre, me rassieds et me parle dans ma tête : « Gardons notre calme et lançons l’attaque si nous voulons fish and chips, pas le moment de faire une bouillabaisse. Au bulot !! » Une gueule de raie se prend pour un grand blanc, c’est le bouquet, il veut faire son marlin !!! Pas de moule pour lui, j’ai plus d’appétit qu’un Barracuda. Une envie de partir à la pêche au gros, de leurs arracher les nageoires, de leurs tordre les branchies, d’en faire des sushis, des sashimis ou des makis voir un tartare ou un carpaccio, bref de les manger tout crus. Je leur place quelques petites quenelles, me gave comme une gorette : je les étrille. Certain vieux thon-thon en ont des flatulences : le mérou pète et le pétoncle se noix. Certains réfléchissent 3 plombes comme des mulets pour payer, à croire qu’ils ont des oursins dans les poches. D’autres clowns me prennent pour une galinette de 3 semaines, qu’ils sont hotus, alors que je traverse juste le désert de Gobie, et que je ne veux pas m’em-brochet avec une daubenet sur un espadon, ce n’est pas le lieu on est pas à la lotte-rie. Alors j’attends fermée comme une huitre à l’abri de ma coquille, écoutant de la zic,  chantonnant comme une cigale, invoquant Saint-Pierre, Saint-Jacques et Sainte Moule, guettant comme une araignée, le moment de sortir les couteaux. Dès qu’on me tend la perche, je suis toute ouïe, normal pour une fishette, et je pars à la castagnole telle blade runner, môle pénétrant. J’en chope parfois un chips elbot à force de relancer en volant, mais Mama souffre et ne serran pas. Je me voyais déjà en HU contre mon dauphin, le piquant d’aiguillat, ne lui laissant aucun anchois, écrasant ce mollusque, l’enserrant de mes tentacules, le dépeçant de mes pinces, créature démoniaque entre sirène et méduse. Paul le poulpe me voyait déjà les poches aussi pleines que le ventre, ayant pillé le coffre. Une homard shérif au féminin, ornée d’une étoile mer, ne touchant plus le sole après la win. Marcher en crabe après quelques bulles, filet en tacaud pour éviter l’amande des chapons et retrouver à la lune mon pageot au motelle en rondins et de jolis rêves daurades, où je serai interviewé par Victor Saumon. Mais hélas le fish restera en bâtonnets avec les yeux dans les coins cette année encore : pas d’Arcachon, on ne part plus. Cet églefin de  Monsieur Bijoux ne peux pas jouer les Haddock avec ses potes et emmener sa tite sardine, sa mye à la mer, il y a des priorités. Je suis palourde, non, mais le temps de l’omble chevalier est révolu. Je n’ai pas une mémoire de poisson rouge il a existé le temps des yeux de merlans frits où l’on roucoulait comme des tourteaux, le temps des colins et des claresses arrosé de cyprinodonte, j’ai tout gobio comme un roman de Merval. Je crois que je peux me le carrelet, je l’ai compris capret, il me fait praire !!! Oui j’en fais un pataclet !!! Sariole va !!! Un bigorneau dans le futal !!! Rascasse toi pauvre con !!!Ah il peut se hausser du chabot le dragonnet, se pouce-pied,  il a la tête de lamproie, ma colère grondin, la réponse du meunier à la meunière, qui en a marre de courbine devant son épinoche, merci d’inverser le é. Tout ça se guppy-lle mal mon AA et tu vois je resterai avec toi tout l’été loin des pélerins : j’irai au panga café, prendrai quelques muges, peut-être un peu de marigane fumé avec Zara, tu seras là hein sinon je vais devenir marteau et toute maigre et on sonnera bientôt le buccin. Allez les fishous gros bisouxx et souvenez-vous je suis votre Mama à tous…  
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