Chronique 39: La petite Busty rouge …

Mercredi jour des enfants, rien de tel qu'un petit conte pour adoucir les mœurs... à lire ou à écouter... Busty rouge   Coucou mon AA , Amical Auditeur… Tu le sais je suis une vieille petite fille et j’ai toujours aimé les histoires. La coupine Busty m’a ravie l’autre jour en revisitant pour moi un joli conte : Le Prince heureux. Alors je me suis dit que ce serait rigolo de mélanger poker, contes et bien sûr tu t’en doutes blogueurs… Le premier de cette série sera en hommage : La Petite Busty rouge… Il était une fois une charmante jeune joueuse de poker que tout le monde surnommait la petite Busty rouge. Pourquoi ? Elle portait toujours aux tables un corset rouge, mettant en valeur les attributs que Dame nature lui avait généreusement offert. Rouge aussi son manteau de velours, quant à ses attaques walkyriennes pré flop, elles n’étaient pas sans évoquer une horde de bolchéviques le couteau entre les dents…bon et puis le poisson aussi…bref…La petite Busty avait une Mama qui vivait à l’autre bout de Paris et refusait coûte que coûte, la feignasse, de bouger son noble séant hors d’un périmètre compris dans le triangle Bercy, Nation, Gare de Lyon. Un jour Mama lui téléphona et lui dit : « Salut poulette, suis en panne de clope et de rouge. Tu serais bien urbaine de venir m’en apporter et je te donnerai un petit cours de Heads’up en échange ». Busty était trop bonne, oui bonne aussi Blacky, elle acheta un paquet de Winston rouge, une bouteille de Faugères rouge de belle facture et s’engouffra dans le métro. Au changement à Châtelet, elle rencontra Compère Fred qui depuis longtemps rêvait de croquer et Busty et ses jetons. La bouteille dépassant du panier de la belle le tentait bien aussi. Tout le monde le regardant bizarrement à cause du sanglier qu’il tenait en laisse et surtout à cause de sa curieuse coiffure évoquant un bonnet de chasseur, il garda son calme. « Hé coucou Petite Busty rouge. Où cours-tu ainsi tous boobs au vent ma fishette ? » Impressionnée et tremblante, consciente du danger elle lui répondit avec l’assurance des timides : « Hey salut Fred ou peut-être devrai-je dire Pokerloto , rires. Je vais ravitailler Mama de denrées rouges et faire un tit HU avec elle…allez, comme tu dis bonjour chez toi… » Fred s’exclama : « Bonne idée, moi aussi ça me fera plaisir de la voir la Mama. On bet : je prends la 14 et toi la une, et nous verrons qui plus tôt y sera » Fred se mit à courir dans les couloirs, deux stations il était large. Busty rouge se tapa le long changement, ne résista pas à écouter quelques minutes le groupe Peruvien qui jouait de la flûte de pan dans une galerie, acheta un journal sur la néoplastie photographique de l’ego en papouasie nouvelle orientale et s’installa pour lire jusqu’au changement à Gare de Lyon. Elle ne put résister à essayer une tunique à fleurs rouges chez Pecca et à acheter quelques vernis à ongles, rouges vous vous en doutiez, au tout à un euro. Fred pendant ce temps avait rallié la Cour Saint Emilion. Il tapa 3 clopes à des touristes suédoises, acheta une bière chez le chinois, puis se présenta à la porte de Mama. Toc Toc Toc. « Ouais c’est qui ? » « Coucou Mama c’est Fred, je t’amène des clopes et une bière. » « Rentre amène les clopinettes et la binousette boira, j’attends justement Busty Rouge pour un tit HU »Sur la table tout était prêt : jetons PMU, cartes TPTK, Fred en bavait de convoitise. « Mama je te stack sur le 50€ de Clichy si tu pars maintenant tu peux rentrer en late. La Mama ne se sentit plus de joie, remercia son mécène et parti en sautillant vers son Destin. Quelques minutes plus tard on toqua à la porte toc toc toc. Il contrefit sa voix « Ouais c’est qui ? » « Coucou Mama c’est Busty rouge, je t’amène un paquet de clopinettes et une petite rincette » « Entre Busty rouge, rentre, amène les clopinettes et la tite rincette boira »La voyant entrer , Fred se dissimula sous la capuche de son sweat TPTK et derrière ses lunettes PKRWEAR. « Ouvre la boutanche et viens jouer avec moi » Elle hésita « Oh Mama comme tu as une grosse voix » « J’ai trop fumé l’herbe de Zara hier soir mon enfant » Ils commencèrent à jouer. « Oh Mama comme tu as de grandes mains » « C’est pour mieux tenir les cartes mon enfant » répondit-il en lui plaçant un 4-bet avec 62. « Oh Mama comme tu as de grands yeux » dit-elle en foldant. « C’est pour mieux t’observer mon enfant » « Oh Mama comme tu as de grandes dents » dit-elle en poussant avec AQ « c’est pour mieux te bouffer mon enfant » dit-il en payant avec les As, avalant le tapis de la pauvrette. Il commençait à exiger son dû, prétendant que c’était entendu, un flash pour se retrouver enfin nus….quand soudain Mama, la seule la vraie l’unique fit son apparition dans la pièce escortée, de Kaviar , ses 2 mètres sanglés dans une chemise de bucheron à carreaux oranges et noirs. Ah Ah bandit!!! Dis le bûcheron tu abuses de deux fishettes, je te propose un S&G à 4 et cette fois ci c’est clair, le premier sorti le crâne rasé finira. Galvanisée à l’idée de conserver sa photogénique chevelure et rassurée par la présence de ses amis, Busty rouge misa 360 UTG avec 74 off. Mama et Kaviar foldèrent sagement tandis que Fred porté par Raoul hurlant Tout Dans le Groin, poussa son tapis avec les rois. Insta payé par Busty Rouge dans un de ses mooves Walkyriesques. Un roi la fit frémir, mais on devine la suite 6 5 Dame et ….Un 3 !!! Busty rouge avait sauvé sa crinière. Fred bon joueur accepta la tondeuse, ressemblant d’un coup à s’y méprendre à un croisement entre Blacky et Ricardoc. Ils se sifflèrent à eux quatre la bouteille et Busty et Kaviar repartirent bras dessus, bras dessous, voir le loup j’ai pas bien compris de qui ils parlaient puisque Fred était là… Voilà mon AA, je t’en trouverai d’autres, je t’ai toujours dit la Blogosphère c’est un vrai conte de fée, à la semaine prochaine mon beau Prince….

Chronique 38: Les ados…

Non je ne dirai rien .... Non et non !!!!!! De toute façon tout était dit dans cette chronique il y a 3 semaines...enjoy 🙂   Les ados   Coucou mon AA, Auditeur Acharné. Ils sont turbulents mes petits blogueurs non ? Parfois on dirait un troupeau d’ados attardés,  tout le temps en train de râler. Bon je donne pas de leçon hein, tout le monde le sait j’ai 15 ans dans ma tête. Oui je sais je deviens un peu le scribe de l’histoire imaginaire de la Blogosphère, mais moi ça me fait rire. Je vous les fais à toutes les sauces : en vacances, enfants, vieux, à la Saint Valentin et sûrement un jour à la Saint Glinglin, mais il y a tant à dire sur mes chouchoux. Je ne pouvais donc passer sous silence la période essentielle à la construction de leurs personnalités hautes en couleur, cette fameuse Adolescence.  Même si le temps passe et que la vie nous rattrape, il reste des traces de ce que nous fûmes, non Zara c’est de la conjugaison, je t’expliquerai… J’étais moi-même une Ado compliquée, rêveuse et rebelle, qui adorait sortir, si possible en bande et de préférence  entourée d’une horde de mâles,  seule femelle, mini égérie, petite sœur universelle, tour à tour adulée puis haïe par ses soupirants. L’Amitié féminine je l’ai découverte bien plus tard. Les nanas m’exaspéraient et je n’aimais pas la concurrence. Mais là nous sommes dans la fiction… Nous étions donc trois coupines, inséparables et ricanantes, rivalisant dans le choix des Docs les plus improbables. On se retrouvait dans la chambre de Zara à fumer des bédos c’était cool chez elle. Un matelas par terre recouvert d’un mandala, un grand portrait du Ché, de l’encens et plein de 33tours. On écoutait Patty Smith, Bob Marley et London calling. On se faisait des hennés, on changeait douze fois de fringues et on était un peu jalouses des nichons de Busty. Et puis on allait retrouver les garçons, Au Balto, c’était notre bar. En chemin on pariait sur la nouvelle coiffure de Fred : Crête, Pento, Afro, queue de cheval, il en changeait chaque semaine.Salut les gars !!! Généralement  Rincy , Blacky , Lessims et Gum étaient au Babyfoot et dès que les filles arrivaient le ton montait, on sentait la testostérone à plein nez. La partie terminée en boutonnant son Perf , Rincy sortait son peigne de son 501 et le passait dans sa banane : « Alors c’est qui le plus beau les gonzesses, profitez-en, y en aura pas pour tout le monde.  Non mais j’rigole, j’vous laisse j’ai rencard avec mes voisines, j’ai un ticket, tchuss » et il partait sur son 103 peugeot. Blacky tout de noir vêtu jusqu’à  la pointe de ses tiags et qui bien sûr avait perdu racontait à la rouquine, sa meilleure Amie, comment il s’était pris 3 roulettes incompréhensibles… Peru , Brduke , Fred et Nantais martyrisaient le flipper qui affichait un grand Tilt rouge à grands coups de camarguaises. Parfois Machin nous rejoignait et nous racontait des histoires exotiques : les soirées Rallye Bridge ou Rallye danse, l’abonnement à la Comédie française qui l’empêcherait d’être à la boum mercredi, mais quand il se mettait au piano, les trois filles étaient conquises, surtout Busty qui lui écrivait des poèmes en cachette sur du papier à fleurs. Ah les boums, ça pogottait, ça rock’n rollait et au moment des slows et du quart d’heure américain Zara se précipitait pour danser Hotel California avec Thorgal . Mama se réservait l’exclusivité de SON Blacky et sortait les griffes dès qu’une fille osait s’approcher, bondissant sur ses cannes de serin et se mettant sur la pointe des Docs pour lui faire une scène  à l’oreille. Une année il y a eu un échange scolaire avec la Belgique. On a sympathisé avec 3 spécimens : il y  en avait un coquet toujours en Dandy et les deux autres qui arrêtaient pas de râler. Le samedi on accompagnait Lessims et Sam vendre le calendrier d’Amnesty International sur le marché Montparnasse. Et puis le dimanche nous les filles on allait les encourager à leur match de foot. L’été seulement hein faut tout de même pas déconner !!! Le capitaine de l'équipe Ricardoc c’est lui qui avait les plus belles chaussettes mais il arrêtait pas de dire aux autres que leur attaque était molle, leur défense creuse et que Blacky dans les cages était une vraie passoire. Tous y s’engueulaient, même quand ils gagnaient et du coup tous chacun leur tour venait whinner chez les filles… Tu vois ça n’a pas changé finalement mon AA. A peine quelques rides et quelques kilos. On se cherche, on se trouve, on s’engueule, on se réconcilie, il y a de la vie quoi !!! Allez mon AA Adolescent Auditeur, à la semaine prochaine…