Voyage chez les homos II …

J'avais dit demain, mais renseignements pris demain étant un autre jour, j'ai pris mon temps, comme disaient Simone et Marylin . Et puis c'était la fête du travail ou peut être la Gay Pride ou encore la Résurrection : on m'a parlé de mue gay. Bref un jour férié placé sous le signe de la couleuvre, oui j'avale. L'aval m'ayant été donné, sorte de justice historique, par mon illustre confrère belge Stefal, seul à deviner sous ma peau d'albâtre mes origines africaines, il fallut bien poursuivre avant qu'elle me rattrape, la Croisade qui me fut confiée. On le sait les Vahinés mènent au four, les Vanités au bûcher et les Vanillées, dont je fais partie, risquent de finir si promesses non tenues dans la poêle Stéfal, comme disait Landru. En mission donc pour le Maître, pour le mettre aurait été plus missionnaire et c'est justement là où je vous mène en quelques mètres : les homonymes. Rien à voir avec les gays évoluant dans la préfecture du Gard, même si tous les chemins me ramènent à l'Arèna, non je vous parle de ces mots qui à l'oreille, comme disait Vincent, ont la même sonorité mais un sens radialement différent, pouvant créer un différend. Indifférents donc au Saint Bescherelle, celui que me confia Capello dans un blanc seing  lui mon chéri, cerise sur le gâteau, que je chéris en mon blanc sein sain, rien à voir avec Mamie, certains de mes contacts provoquent régulièrement chez moi chaque mois un syndrome menstruel lacrymal : les yeux en sang je cherche le sens de ces phrases sans queues ni tête, comme disaient Farinelli et Marie Antoinette. Ils ont dû confondre en un seul mot, en deux ce sont d'autres doux maux, cent fautes et sans faute. Quand de mon lit, qu'en dites-vous,  je lis dans un statut un ça remplacé par un sa passé au-travers du sas du correcteur, transformée en statue, j'ai beau me raisonner, ma tête résonne d'un chaos, de cahots qui me laissent KO. Cahin-caha comme disait Abel, je me levais quand même et malgré ce premier mais, j'avalais mon premier mets de ce premier mai. Je dressais une liste de tous ces homos mine de rien il y en avait une bonne centaine à me mettre sous la dent, comme disait Ève. Cette quête me sembla soudain vaine : je n'allais pas m'ouvrir les veines pour 3 mots mal troussés et malgré la promesse faite à Capello reculais devant l'ampleur de la tâche comme disait Omo. Après tout écrivez comme vous pouvez,  les correcteurs compulsifs, toujours en un seul mot, m'insupportent finalement tout autant, comme dirait Claude qui avait Lara, moi j'ai Zara qui va conclure pour moi, allez-en pets 🙂