L’Alphabet du désir (II) …

Posted by Mama on 23 mars 2012 | Subscribe
in Mama vie et oeuvre..., Tout mais pas n'importe quoi...

Ouf pas de réactions crucifix et gousses d'ail en main sur la première partie !!! On va donc pouvoir continuer tranquillement à jouer entre nous. Qwcio a fait sa provision de kleenex, mais je ne sais pas si il a tenté la suggestion de Ray: la peau de banane... Alors j'en étais où ? Ah oui merci Wild au L ... L: Encore libre et légère je louvoie vers le lit. Je lèche tes lèvres puis livre à ta langue les autres miennes, ma liqueur. Ta libido se lève et je me languis de ta lance. En levrette tu laboures mon lopin dans une laïque et littéraire liturgie. Tu me limes, me lardes, langoureusement. Je lubrifie, me liquéfie, lance lascivement ma lune vers ton laguiole. Libellule laminée, lourde et lasse de luxure, ma logorrhée lyrique se lyophilise en un larsen. M:  Masquée, mains menottées, muette d'un madras, magie mystique du masochisme, tu me mets la misère. Misérable macho, monstre, je mouille et je meurs sous tes mornifles. Avec maestria, sans mièvrerie, tu me  marques, me mâchures, me mords, me mâchonnes, me massacres, me mènes entre mal et miel. Tu monologues malveillant: "Mauvaise môme, méchant moineau, minaudeuse, qui est le Maître?".  Mâtée, je te mange, tu te masturbes. Tu es mûr tu me macules le menton de ta myrrhe. N: J'ai envie de te narguer. Je navigue nue nimbée de nacre aux nuées de ta nuit. Nymphomane, nymphette narquoise, j'agite mes nichons nubiles, rêves de notaire, devant ton nez. Comme dans une nouvelle d'Anaïs Nin, je caresse nerveusement mon nénuphar, avec la netteté d'une noria. Naïvement navré, tu mates nostalgique, ta nana naître à un narcissique nirvana. Nutation au niveau du nombril, je perd le Nord. O: Oblitérant mes objections tu pars à l'offensive de mes orifices. J'opine à tes ordres orduriers, obéissante mais offusquée. Ton organe officie opiniâtrement dans mon oignon, obstiné tu m’observes en oblique, comme un objet. Tu obtiens, omnipotent, un obscène opéra d'onomatopées, une ode peu orthodoxe, une oraison occulte. Mon orchidée s'ouvre sans obstacles sur d'onaniques odeurs océanes. J'oscille sur ton obus, m’occasionnant  un orage opiacé, qui m'opalise des oreilles aux orteils ohhhhhhhhhhhh P: Je pâlis quand tu pose tes paumes sur ma poitrine et presses mes pommes. Petit page paillard, Peter Pan pervers, pâtre polisson, tu me palpes la pâquerette pendant que je te pipe et palpite. Prenant ton passe-partout avec panache, sans parcimonie et sans prévenir, tu me plaques et me paralyses de ton paquet. Passive et pantelante, panthère en pâmoison, je plies sous ton poids, pathétique et patiente. Avec précision et sans pitié, tu propulses ton pieu dans mes parois pourpres, primitivement je plonge dans un paroxystique pleur. Q: Pas de quiproquo, ni de qasida, je quémande ta queue au quotidien, sans questions, ni querelles. Sur le qui-vive, à quatre pattes comme une quiescente  quadrupède, je quête ta quenelle, perdant mon quant-à-soi. Ta quincaillerie dans ma quiche, dans un quadrille qualifié,  je t'envoie quérir la quintessence de ma quiétude. Mon quiet quadragénaire quadrille mon quartz de ta quille, queute moi, je serai ta queen quand ta quinine coulera. Voilà suite ce week-end, j'ai bien galéré pour le Q ... si je puis ainsi m'exprimer 😉  
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