Un jour de pluie morose sur Paris, quand un rayon de soleil aveuglant irradie de mon écran, sous forme d'un dialogue avec le bon poto Jibril de
TPC:
Jib: t'as un maillot de bain ?
Mama: pourquoi? 2 même !!!!
Jib: de la crème solaire ?
Mama: loooooooooooooool
Jib: ordinateur ?
Mama: viiiiiiiiiiiiiiiiiii
Jib: libre en mai du 9 au 13 ?
Mama: oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiii
Jib: lool 🙂 bon bah c'est parti alors!
Vous me connaissez, dancing time autour de mon salon en poussant des cris de squaw devant un bison rôti, des youyous ensuite pour faire couleur locale, debout sur le canapé et vite un statut Facebook en forme d'orgasme virtuel pour ne pas faire mentir
Shark Fisher ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!
Bon déjà vous le savez
Marrakech c'est ma came, mon oasis, ma bouffée d'oxygène. Ce n'est ni Pascaline, ni Miss Parker, ni Mimi, ni mon anchois qui me contrediront et je vous l'ai raconté dans des dizaines de posts...



Le
TPC je vous en rebat les yeux depuis très exactement le
14 juin 2010 date de ma première participation à cette compétition avec la coupine Flo. Date également de mon premier post sur un blog: Naïma m'avait fait ressortir la plume pour l'occasion et grâce à elle je ne l'ai plus rangée... Date aussi de ma première rencontre avec la Catin... Je l'ai joué ensuite avec
Léo puis avec
Malo preuve s'il en fallait une du caractère bon enfant et familial de l'Aventure. Jibril et Yann sont devenus des amis, des confidents même parfois, sorte d'anges gardiens déguisés en Bisounours veillant sur votre Mama comme le lait sur le feu... Bon avec eux le lait est bizarrement souvent transparent et fait tourner la tête ce qui ne gâche rien ^^
Alors du 9 au 13 mai foi de Mama, je vous narrerai par le menu nos aventures marocaines, en arborant fièrement l'écusson TPC sur ma poitrine !!! Je sais déjà qu'il y a Reb, Mama, Omar... Il va y avoir du sport !!!!
Après
Parole Parole je vais en quelques gestes gestes gracieux, élégants et aériens, vous sortir des nouvelles diverses de mon
bibi, telle la Shirley de Dino, quoique l'autre Shirley serait plus adaptée capillairement à mon Univers.


Côté Poker je serai brève, la vieille pute est toujours là... Je vous raconte juste un coup (non Qwcio ni un coup, ni un coup, un coup!!!!), qui est l'exact résumé de ce que je vois chaque soir en ce moment. J'ouvre


au HJ. Trois limpers plus loin j'envoie 240 sur du 20/40. Payée par un seul joueur en early. Flop de rêve:



Vilain check rapidement, ça sent la dame. J'ai 850 derrière moi que j'envoie au milieu et il paye avec ses 4200 et comme prévu

accompagnée d'un

...Vous imaginez la suite: un

suivi d'un

et out Mama, bonne soirée à toi... Inutile de vous dire qu'à ce rythme je suis dans les limbes de la FNL, 30e/126 ça m’apprendra à avoir tant braguer le mois dernier, il reste 14 jours, rien n'est joué, mais
j'en bave des ronds de chapeaux...
Côté TripoTeuses, je le crains, sortez vos
voilettes et vos
hauts de forme, en signe de grand deuil, à priori c'est mort... Mes deux acolytes et moi même sommes un peu démotivées faute de nerf de la guerre et nous attendons toujours que Mandrake nous sorte une proposition de sa
chapka...Il faut bien que quelqu'un
porte le chapeau...
Ce week-end c'est mon marathon mensuel au CCM pour le Ladies night... Marathon aggravé, puisque ce mois ci j'ai un vrai job dans la vraie vie. Ce sera donc sur des
chapeaux de roues jeudi et vendredi deux charmantes petites journées de boulot 10h-20h30, samedi matin 10h-14h, changement de
casquette 15h-2h à Clichy, et hop retour sur la cour 10h-15h et paf 16h-23h retour au CCM...
Chapeau bas non ?
La semaine suivante c'est le coup d'envoi du WiPT au même endroit... Je viendrai
travailler du chapeau et de la plume, pour le cercle, le blog et la FNL.
Enfin avant de vous donner des nouvelles de Clochette, une invitation à un Week-End Poker qui me semble bien tentant. C'est le côté babos de Mama ça, j'adore les grandes réunions entre potos: sortez l'apéro, les grattes, les oinjs, les cartes, les chapeaux de paille et les plâtrées de spaghettis...MC Thorgal l'a dit vous êtes tous invités, un grand coup de chapeau à lui ...come on!!!!
Du côté de
Clochette d'après la
Charlotte , qui elle est panée dans la chapelure du bonheur du genre merlan frit, ou cuisses de grenouilles farcies, il ne se passe pas grand chose... Après l'idylle parisienne et le retour du Peter dans sa riante campagne, il y eu pendant quelques jours un écho de flamme teinté de leurs torrides souvenirs...Clochette éclata son forfait en 3 jours, Peter rachetait frénétiquement des recharges... Il y eu parait-il une première dispute, une futilité, une susceptibilité, une sensiblerie, une maladresse... Clochette semble bien porter son nom, pauvre cloche et cela créa une infime fissure dans leur relation... Mama vous l'avait dit, les filles sont sottes et rêveuses et les garçons veules et indécis... rien de neuf en sommes et je vous ai fait saliver sur du vent... Enfin attendons l'épilogue, Mama est une incroyable optimiste, même si ça ne se voit pas souvent ...
Ah moi si on me propose: "tu veux essayer un truc ?", j'ai toujours eu du mal à dire non... ce serait plutôt: oh oui donne, montre, vas-y, ou zyva selon l'âge de mon interlocuteur... Quand un de mes blogueurs préféré me propose une
expérience interdite je frétille déjà... Bon j'espère juste que ce ne sera pas un Poker dans les montagnes après 12heures de marche, vêtue de Quechua de la tête aux petons, ça pourrait bien être son genre au Yéti des Alpes ...
L'expérience proposée, au final, est encore une fois un sombre micmac consanguin : montre moi ton lien que je te mette le mien, ça se mélange, ça pointe, ça tire et son post se termine en une orgiaque partie fine. Tous ensemble, tous ensemble !!!! Pénétrons donc (couché Qwcio!!!), à la cour de Blogo-Island où ta Mama va te présenter, Ami lecteur, comme il en est l'usage ... Inutile de vous dire de faire sortir votre progéniture que certains ont copieuse, Blogo-island c'est pas l'Ile aux enfants, plutôt ambiance l'Ile fantastique.

Je ne connais pas son prénom à
AndTheRiverCame , ATRC ça fait banquier c'est pas très sexy, le nom complet du blog un peu long (oui oui Charlotte on sait) alors il sera notre Monsieur Roarke, notre Maître des cérémonies, nous ouvrant la porte des festivités, dans son smoking blanc. Sur ses talons, n'y voyez aucune allusion sur son physique avantageux, sous les traits de Tattoo, l'ami
KKof car c'est lui qui m'a parlé de AndTh...de machin...lors d'une soirée au Père Tranquille, avec deux autre bloggers faisant parti de la
Ligue de tempérance
La porte s'ouvre donc sur une vaste salle rustique, sombre, enfumée, résonnant d'un brouhaha permanent, rires, cris, rugissements, murmures, pleurs, grincements ... Oui le blogo-islandais est bruyant de nature. Attention baisse la tête,
Ray le redresseur de tort wallon est en train d'éconduire de manière expéditive un sbire d'Alexis Laipsker qu'il déteste: un mec un peu crado avec un verre de rosé à la main et une clope, intronisé blogueur par le cumulard du paf, alors qu'il n'est que le chantre mou d'un site commercial. Suis moi pas à pas Ami lecteur...attention n'allume pas tout de suite ta cigarette et enjambe nous passons au-dessus de
Xewod tombé à terre, l'Absolut c'est grandement inflammable et ça fait tellement de trous dans le cerveau que c'est même plus foutu de retenir un prénom composé...

Écoute les ménestrels: le grand blond barbu costaud qui chante en minaudant "moi je suis
Carlita", l'autre qui hurle " oh yes it's good to be the
King" et la blonde platine un carlin sous le bras, qui bien sûr s’époumone sur
Queen . Oui il y a vraiment de tout ici, je sais c'est surprenant, mais avançons, il y a encore du chemin à parcourir et des merveilles à voir. Contournons le bassin où un
pêcheur s'entête à vouloir attraper un requin, alors qu'il n'y a que des goujons. Baisse à nouveau la tête un drôle
d'oiseau passe et il vole bas, dés fois qu'il nous chierait dessus !!! Là c'est qui ? Attends... ah oui il a un drôle de nom qui sent son Astérix qui suggère qu'il boit toujours un verre puis deux, ou qu'il tire toujours un coup puis deux, ou qu'il fait souvent des posts en
deux parties... Canonbis c'est ça!!! Un chat où ça ? Ah oui c'est une chatte en fait, une sombre histoire de grande dame qui a pris un bad et a été transformée en Diablesse puis en
délicate féline.

Oui, oui il y a des sangliers aussi. Celui qui est assis à côté de Fred et qui regarde la grosse dame blonde s'activer à ses genoux en grognant "mets lui tout dans le groin" c'est
Raoul, mais non il ne mord pas juste un peu sanguin... Oui là c'est le coin de la délégation francophone:un
ourson, un
Sage, un
druide,
un serin peu serein...

Nous nous rapprochons peu à peu du but, on va bientôt arriver à la salle du trône. L'enfant qui court partout et qui touche à tout ? Oh lui c'est l'un des
Bâtards de la cour, il est très joueur... A propos de joueur regarde discrètement l'alcôve tendue de velours sombre dans le coin là, tu y verras d'autres jeux...oui je sais c'est chaud!!! Le faune lubrique aux allures de
Toulouse Lautrec qui embrasse goulument (^^)
La petite Charlotte en s'abimant dans le décolleté vertigineux d'une autre
Dame , tout en lutinant la
troisième , c'est Succube le bien nommé. Oh merde il m'a repérée le
bouc bougre !!! Malgré mes appâts plus modestes il hurle 'Elle est où Mama"???

Un
jeune éphèbe à la crinière indomptée et indomptable me sauve la mise en s'interposant: "Oui c'est moi Mama, un souci ?" Viens sauvons-nous vite. Là sur ta droite tu as le grand
trésorier on compte tous sur lui à Blogo-Island. A côté de la
reine au gros bracelet rose, tu trouveras le
bourreau et sa rivière assassine, le
Gandalf de la contrée, ainsi que notre
Arwen au regard si pur... Accepte cette
boisson anisée nous sommes presque rendus, salues le
Monsieur 100 000 Volty , le
Duc et le
Fou ... Prosterne toi cette chose verte vautrée sur le trône, gobant à même la bombe des litres de chantilly, entouré de quelques créatures venues en voisines, c'est notre bon roi.
Rincevent 1er du nom... J'y vais aussi de mes courbettes... Soudain un rugissement fuse du fond de la salle, merde revoilà Ray le retour II et il n'est pas content. Il hurle: "Sus à l'usurpateur". Ils sont venus ils sont tous là dés qu'ils ont entendu ce cri ... Charlotte se décolle dans un bruit de ventouse: "Oui on m'appelle?". Raoul pousse des grognements ravis, Arwen brandit ses flèches, Krys sa hache, Succube est sabre au clair.

Ray est en 3 enjambées face au trône et apostrophe vertement le Hulk: " Hey Schrek, je suis vert de rage!! Blog de Poker numéro un en France et peut-être même en Navarre. De qui te moques-tu? Usurpateur, traître, renégat!!!" Le Rincy est vert de peur et sous une très belge volée de bois vert part se mettre au vert sous les huées des Blogo-Islandais déchaînés. On me donne le feu vert pour m'asseoir à sa place, ce que je fais du bout des fesses avec ma modestie coutumière. On me réchauffe de baisers, on remonte mes oreillers... Viva, Viva Mama première, qui n'est pas fauchée (en fait si...) de se retrouver Reine d'un mois de cette cour des miracles, de cette pétaudière, de ce royaume en carton... On me réclame un discours, il sera bref : " Après le vert c'est l'heure du verre, mon ère sera aussi rousse que ma lune, Champagne!!! Et bonjour chez vous !!"
Non ne traduisez pas ce titre par check-check, même si oui on va parler Poker. Ce n'est pas un scoop, j'avais mon ticket à 100€ pour lui. Pas d'illusions vu mon run bad du moment, mais pas trop de pression non plus, j'étais en quelque sorte en freeroll. Hé oui cette pute de Variance s'est repointée depuis début avril. Oui je la vois comme ça la Variance: une vieille tapineuse fatiguée, qui déambule, trop fardée, en roulant mécaniquement ses hanches grasses moulées dans un trop court lycra, juchée sur du vinyle trop rouge, dans les allées de mon casino virtuel...

Quand elle me frôle et que je sens sa lourde odeur de musc, plus rien ne passe. Elle reprend sa route et quand elle disparait, balançant son sac à main dans la salle des machines à sous, je retrouve l'usage de mes coin-coins (non Pierrick pas ceux-là)... Bref elle est arrivée comme une fish le 1er avril, est restée comme une cloche pour Pâques et j'ose espérer ne pas devoir lui offrir un brin de muguet...
Hier donc, ma diurne veillée d'armes fut morose. Une journée de taff comme je déteste: 7H30 à déambuler dans le magasin vide, à voir mon ennui se refléter dans celui des collègues, à compter chaque minute... Un coup de fil d'encouragement d'un coach attentionné vers 19h, qui me galvanise, mais commence à faire monter la pression... 20h29 je saute dans mon manteau, slalom entre les touristes Cour Saint Emilion au pas de charge, me déshabille en ouvrant l'ordi, me rhabille en fermant le four, clopes, cendrier, apéro, bloc notes... Pipi les dents Miss Bijoux, oui promis Mama t'achètera un manga si ITM...

Posée. Ma journée me tombe d'un seul coup sur les pattes. En MP j'ai le droit à un décompte à la coucou suisse: plus que 10mn, dans 3 mn... Oui, oui c'est bon j'ai une montre !!!!! C'est parti !!!! Les 15 premières minutes je ne joue quasiment pas une main. Peu de jeu, un peu sous pression, je couche des mains que j'aurai joué en FNL. Le coach me signale un Zizi2dur (je voulais pas parler de cul cette fois-ci, font chier les mecs avec leurs pseudos à la con!!! Quelle nénette oserait comme pseudo zézette2mouille !!!) dangereux et l'horloger helvète un I'm Hangover idem. Du coup bénéficiant d'une image de serrure max, je peux enfin commencer à agresser, je m'installe peu à peu à table, je suis bien, concentrée efficace.
30/60 Je suis au bouton. Comme quasiment à chaque tour le Zizi ouvre UTG à 120. Payé deux fois. Je paye avec la main du bombardier, la BB complète. Flop 4 6 8. BB envoie son tapis, fold unanime, Mama fait de la résistance, tapis payé!! Brelan de 4 vs brelan de 8 et un 20€ pour Mama !!! J'en reperd un peu la main suivante contre un short avec AK face à KK mais la machine est lancée et je joue mon poker!!!
En 30mn de jeu je suis dans le top 60, j'ai 6000 de plus que l'average. Oui it's a long way to Mississipi, oui c'est à la fin du bal, oui oui oui, mais je suis contente de moi. Un plaisir qui ne plait ni à la grosse péripatéticienne, je l'aurai bien nommé Marguerite mais
Fred s'est approprié le prénom, ce sera donc Rose pour rester dans le floral, ni à Monsieur Bijoux, qui rentré plus tôt que prévu, me fait du
Alain Delon :
C'est étrange, je n'sais pas ce qui m'arrive ce soir, Je te regarde comme pour la première fois. Mouais, moi quand je joue je le préfère Deloin l'Acteur ... Je me déconcentre, je m'énerve, je perd des coups en jouant mal et termine à la 566e place sur 1510 juste devant le zizi, ce qui ne m'est d'aucune consolation... J'avais annoncé un point G en forme de Gagne, il s'est transformé en Grogne ...
Le
Vent du Nord s'est levé comme chaque matin, apportant sa douce odeur de frites, de moules et de houblon ... de souffre aussi. Il me murmure à l'oreille, maîtresse de Juvénal, oui
panem et circenses résume bien ma vie du moment... Gabrielle au bain me susurre t'il dans le cou... non inculte lecteur il ne parle pas de celle du beuglant chanteur presbyte, même si comme moi
elle confond le jour et la nuit ... ni de celle du strasbourgeois trop tôt parti, qui fait rallumer sa clope au shark et l'envoie le vendredi chez Wanda et ses sirènes...ni de celle très canadienne qui a
Le goût du bonheur ... non il parle de celle...
étonnamment blanche et délicate, imperceptiblement rosée. L’œil a une indécision, une "vaghezza" qui dut ravir et qui pourtant ne rassure pas ... Les sorcières ne sont pas là pour rassurer... elles sont toujours rousses, comme leurs sœurs ensorceleuses, provocantes, elles intriguent, bousculent, obsèdent...

Immortelle me voit-il ... je suis comme les chattes j'ai au moins neuf vies, il m'en reste encore une poignée, Carpe Diem... Il me chante
Chérie sha la la et moi
Sha la la, ou parfois
sha na na, voir même
chabadabada...
Avec le vent du Nord qui vient s'écarteler, Avec le vent du Nord écoutez-le craquer...
Et du craquage il y en a eu hier soir !!! Oui revenons aux affaires, parlons de choses sérieuses parlons, ben Poker tiens!!! 20H30 je fais la connerie de m'inscrire sur un 3e tournoi en plus de mes deux prévus au programme. C'est la Ninou et son blabla efficace qui m'y a incitée. Un freeroll Ladies sur PS qualificatif pour un Men vs Ladies pour Direct Poker. Dire que ça joue mal est un doux euphémisme... j'ose à peine vous raconter les ouvertures à 520 sur du 10/20, les filles qui s'accrochent comme des moulasses à leur middle paire quand on voit comme le nez au milieu de la figure le tirage quinte et couleur, bref je grimpe vite...A 20h45 ma deuxième fenêtre s'ouvre, FNL, me voici. A la pause de 20h55 je suis 7e/241 du Ladies et 3e/44 à la FNL. Jusqu'ici tout va bien...
21h ma troisième fenêtre s'ouvre: le tournoi BonusPokerPass où je suis bounty. On est 384 et j'ai à ma table l'Impératrice et le Petit Prince...royal. Je suis une grosse naze et jouer 3 tables à la fois c'est pas pour moi, je le sais et je le fais quand même donc vais pas whiner hein... Je me fais croquer le bounty par Magnaud, bravo à lui, JJ vs AQ...l'As hélas c'est là qu'est l'os...
Sur le Ladies je termine 20e mon brelan de neuf floppé se faisant exploser en vol par une couleur. A dix places du ticket c'est ballot!!!
Enfin sur la FNL ça part à tapis pré flop: j'ai AKs payée par 66 et 44 et cette fois si pas d'As hélas c'est là qu'est l'os... J'annonce donc pour le SCOOP un réservoir de chatte intact, un point G encore frémissant de nordiste luxure épistolaire (un chti coup pour la route), ce sera le G de la Gagne pour Mama!!! One time !!!
La journée démarra sans accroc. Un mercredi synonyme de grasse matinée : pas d’école et journée de congé. Café. Plus de pain tant pis on mangera plus tard. Clope. Mails. Messagerie FB. Notifications. Les fenêtres de tchat s’ouvrent, dont une qui
m'invite à la lecture et me propose un joli cul au réveil. Une plume alerte et vigoureuse, qui me stimulant les neurones de bon matin, m’arrache d’abord un sourire, puis un rire… Mamie, femme fontaine … mais il est déchainé le Démon du nord, l’Etalon de Dunkerque, l’Erudit de la côte d’opale… Il cite le vert galant et je ne peux m’empêcher de pouffer en leur trouvant une ressemblance certaine… à un poil près...


Je lui réponds de ce trait plein d’esprit : « Dans le cahier des charges que Wallace imposa à Lebourg, il était stipulé que je devais servir de modèle aux cariatides… Je posais donc pour la Sobriété…c’était en 1870 j’avais 20 ans ». Femme fontaine pour Succube, tonneau de cyprine pour
Rincevent, hé mais ça va aller les gars là !!??!! Là-dessus le téléphone sonne et j’entends: "Ah je voulais parler à Madame Bijoux, vous êtes son mari ? " Oui mes libations et fumigations nocturnes me donnent au réveil la voix du rejeton d'un Tom Waits ayant fauté avec Eartha Kitt. Bref...
Un copain me prend... en tchat et me lance: "Hey il aurait pas soif ton Succube là ? Mort de soif le mec". Mais non jeune trublion, ce ne sont que d'innocents jeux de mots, rien à voir avec une histoire d'O, on le sait mon seul Maître c'
est était Rincevent !!! Mais le jeune ondin vient de me jeter en eaux troubles... Femme fontaine...comme si cela coulait de source...

Mais qu'a-t'il voulu dire ? J'élimine d'office la piste Bataille et Fontaine. Il ne me ferait pas cet affront, je ne suis pas putassière. Et puis on parle de Poker pas de Bataille. Et puis Fontaine c'est le gros et moi c'est bien connu je vis d'Amour et d'eau fraîche...
Brigitte Fontaine alors ? Oui ça pourrait se tenir: Mamie Fontaine, vieille dame indigne, qui aime les mots... Mais même si je prise les termes crus, il y a ce
Gilles de la Tourette qui me dérange un peu... et puis si je suis Mamie, elle c'est grand-mamie... non ça ne peut pas être ça...
Il a parlé de comptine aussi... A la claire Fontaine ? Non. A la rigueur celle de
Brassens: "Dans l'eau de la claire fontaine Elle se baignait toute nue Une saute de vent soudaine Jeta ses habits dans les nues". Ça y est j'ai l'eau à la bouche...mais non trop à l'eau de rose pour le Taureau Nordiste ça... Une référence à mon cahier d'écolière et à mon fameux bic à 4 couleurs ? Bof. Mes larmes ? Qui pourrait bien lui avoir dit, que j'ai l'âme d'un crocodile neurasthénique écorché vif, nageant entre deux eaux ? Que même la pub Total du rouquin récupérant son lapin 10 ans après me fait pleurer...Je te parle même pas de La petite maison dans la prairie ou de Bambi. Un mot de travers ou gentil, un spectacle d'enfants, des notes de Schubert, une eau-forte de Rembrandt, trois vers de Baudelaire et ce sont les grandes eaux. Non impossible il ne peut pas savoir ça...

J'explore ensuite la piste du génial fabuliste... Voulait-il souligner par une habile métaphore, que j'étais la Mama reinette de la blogosphère, qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf vert Rincevent ? Il y a bien des vaches violettes, des éléphants roses et des chevaux aux
gros ongles mous quand j'abuse de l'eau de feu (c'est pour toi ma Stef ça!!) Que j'avais trop chanté, dansé cigale que je suis ? Que je n'étais qu'une cruche, qui allait encore finir cassée dans le caniveau, à force de refuser de mettre de l'eau dans mon vin ? Pour le Maroilles, mon Rusé, tu peux repasser, je ne le lâcherai pas, essayes avec
Le Corback, chatte échaudée craint l'eau froide et méfies toi de l'eau qui dort...

Non ça ne doit pas être ça non plus...Je le vois mal en Narcisse, se mirant dans mes eaux et même si je suis actuellement aux portes de l' anorexie, il passera de l'eau sous les ponts avant que je ne crève seule dans une caverne, je garde la tête hors de l'eau...mais il ne faut jamais dire fontaine... Que d'eau, que d'eau, décidément je n'ai pas inventé l'eau tiède... femme fontaine...j'en reste le bec dans l'eau et ce post va se terminer en eau de boudin...
Il y aurait bien ma fontaine de jouvence au centre de mon Eden, cette oasis d'eau salée, qui peut devenir une mer en tempête si on sait lui parler la bonne langue...une langue aux accents très
Gainsbouriens (mais réécoutez ce petit bijou!!!)... mais non en ce moment c'est
Charlotte et Clochette qui se promènent avec leurs serpillères... et il n'aurait pas osé parler des débordements de cyprine d'une femme respectable de mon grand âge, même si, avec ses 6 ans de moins, il va bientôt pénétrer (^^) dans l'ère de la petite pilule bleue, le Chti Papy Priapique ....
Merci d'avoir amené de l'eau à mon moulin l'Ami, en espérant que cela ne mettra pas d'eau dans le gaz entre nous, tu es invité à venir croquer mon bounty ce soir sur PS à 21h, mais tu es prévenu: je vais marcher sur l'eau 😉
La meilleure façon d'avancer est de poser un pied devant l'autre... Avril se fera sur un fil, pour que mai soit sans mais. Mama a empoigné ce qu'il lui restait d'énergie pour se remettre dans le droit chemin. Enfin droit... moins tortueux on va dire. Et y aller... Où j'en sais rien, mais j'y vais pas à pas ...

Dans un déchirant bruit de velcro, je me suis détachée de mes 17h d'écran/jour. Ben oui c'est fou non!!! 17h... à blogger, jouer au poker, tchater, jouer à divers jeux de logique... 5 heures à dormir...deux heures pour le quotidien non virtuel, bien moins coloré, bien moins accueillant ... Dans une sursautante prise de conscience j'ai vu la vanité de mes journées, mon blog comme une
Vanité baroque et avant de sombrer dans la vaniteuse démence des arrêteurs de vagues, j'ai réagit.

Au boulot la Mama !!! Un vrai boulot, un payé, un avec des horaires, des pauses, des collègues !!! Mama dans la vraie vie. Bon je suis pas allé trop loin non plus j'avoue, 4mn 30 de trajet c'est pas non plus le trekking en Birmanie du sud, mais j'ai bougé de chez moi, Alléluia, que Dieu me tripote !!! Et elle fait quoi cette Mama alors ? Hé bé elle travaille pour un mois chez
Loisirs et Création, enseigne bien connu des bricoleuses, customiseuses, brodeuses, bijouteuses, scrapbookeuses de tout poil ... Un mélange de tout ce que j'aime faire: je vends, je conseille, je trouve des idées, j'initie, je range, j'organise. J'aime déambuler dans MON rayon Home déco, quand avant le grand rush du milieu d'après-midi, j'ai tout mis au carré. Une espèce d'équilibre retrouvé en rangeant en gestes précis et répétitifs MES blocs multicolores de pâte Fimo, en lissant d'un revers de main de propriétaire MES fines et chatoyantes feuilles de Décopatch, en disciplinant MON troupeau d'animaux en papier mâché, dompteuse en carton...

Les heures s’égrainent rassurantes au rythme des ventes, des kilomètres parcourus dans l'immense magasin, des plaisanteries ou confidences échangées, des sacro-saintes pause déjeuner ou clopes... Oui j'ai la chance d'avoir un Manager intelligent, qui a compris qu'il est plus malin de laisser Mama se nicotiner toutes les heures et demi, plutôt que de la voir commencer à traîner des pieds, perdre le sourire, avalant frénétiquement réglisse sur réglisse. Je suis entourée de la Souriante, l'Autoritaire, le Rigolo, la Consciencieuse, la Bavarde, le Pince-sans-rire, l'Efficace...Lever 7h30, café, clope. Je blog le matin, enfile MON tablier à midi, le recolle dans MON casier à 14h pour une heure de pause où je me ressoude vite fait à MON écran, y retourne en courant en n'ayant rien mangé on ne peut pas tout faire, rentre à 20h30, expédie les affaires courantes et à 20h45 je me resctoch, Poker and Tchat Time. Bonsoir tout le monde!!! Ah merde j'ai pas mangé...on verra ça demain...

Alors côté Poker le mois d'avril s'engage sous des auspices bien moins favorables qu'en mars. Les petits gars de la
FNL ont dû unir collectivement leurs fluides négatifs en parade, pour en enduire les cartes de Mama et faire que plus rien ne passe... Mes jolies mains se font craquer dans une géométrie déconcertante par des carrés sortis de nulle part (oui, Nico, oui, on le sait tu es notre Père), ma mignonnette quinte se prend une tarte de sa grande sœur, ma belle paire (tu ne pense vraiment qu'à ça
Succube, bromure!!!) est obligée de baisser son pantalon sur des flops dangereux ... Je suis donc pour l'instant 23e au classement sur 107, avec sur 8 participations, seulement 2 TF, très chichement ITM. Va falloir que ça bouge et vite!!! Je serai sans pitié, planquez-vous les visqueux !!!

Sans pitié aussi je serai demain, puisque je suis de nouveau bonne à croquer sur le freeroll La
MDB vs
BonusPokerPass. Un ticket privilège ornera mon décolleté.
Déstackez-moi, Déstackez-moi, Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite, Sachez me convoiter, me désirer, me captiver, Déstackez-moi, Déstackez-moi, Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Avec délicatesse, en souplesse, et doigté, Choisissez bien les mooves, Dirigez bien vos flèches Ni trop lents, ni trop lestes, sur mes jetons... Le mot de passe sera dévoilé 10mn avant le tournoi sur le
Forum, je vous attend de pied ferme, on va jouer 😉

Enfin, première participation au
SCOOP pour Mama, avec un ticket gagné à la sueur de mon micro. Je jouerai donc l'Event 13: 100€ Knockout, 80000 garantis, sans illusions mais avec beaucoup de plaisir. J'ai vu que YU et
Nico Badbad étaient déjà inscrits... J'ai réussis à échapper pour le moment au cerclage de
Yu et Benny et aimerai que cela continue, me noyant discrètement dans l'anonymat...Je ne veux pas entendre un seul elle est là Mama !!!! GL à tous !!!!
Posted by Mama on 8 avril 2012
with 11 Commentsin
Mama râle...
Je pense que vous l'avez bien compris votre Mama est loin d'être une grenouille de bénitier. Laïque, républicaine, rock'n roll, born to be wild, fuck you I won't do what they tell me !!!! Et toutes ces réjouissances consuméristes orchestrées par les marchands du Temple me gonflent de plus en plus.

En janvier, il fallait bien inventer quelque chose après les fêtes, c'est le Blanc. Sur quels critères me précipiter encore vaseuse du nouvel an, pour acheter en bataillant contre un troupeau de ménagères surexcitées des draps, des torchons et des serviettes ? Derrière un bon coup de soldes pour que Ginette défonce son 13e mois, rhabillant sa progéniture de neuf pour l'année suivante chez Kiabi, pour que Brian se précipite avec la moue boudeuse qui semble actuellement de circonstance refaire provision de tee shirts chez HM, Jennifer, son homologue féminin, faisant de même chez...Jennifer, pour que Hortense serre tête de velours noir, carré Hermès, jean propret, trench coat, mette à sac le Bon marché...
Février, on nous sort du chapeau la Saint Valentin. Les vitrines se rhabillent de rouge, de cœurs, de colombes, d'angelots. C'est la fête de la lingerie, des bijoutiers, des fleuristes, des restaurateurs. Monsieur Connard offrira une rose rouge et un repas en tête à tête à Madame, enivré de Saint-Amour, il lui mettra peut-être même un petit coup et avec la satisfaction du devoir accompli, pourra dés le lendemain demander en toute légitimité: "qu'est ce qu'on mange?"Ben des crêpes tiens c'est mardi-gras!!! Rachetons la dernière merveille de chez Téfal!!!

En Mars on commence par la fête des Grands-mères (oui même les indignes Succube), inventée je vous le rappelle pour étayer mon propos, par une marque de café... Faites tourner vos déambulateurs, astiquez vos dentiers, faites votre permanente et endossez votre plus belle robe à fleur, c'est la visite annuelle de Monsieur Connard à l'hospice ou à l'appartement familial devenu démesuré, résonnant de solitude. Le 8 on enchaine sur la journée de la femme. A l'origine créée par ces mêmes grands-mères pour réclamer le droit de vote, c'était une journée de contestation militante. C'est devenu la journée où ton patron t'offre une fleur, comme pour se faire pardonner ses vannes salaces ou son regard égrillard que tu subis toute l'année....

Avril, on est en plein dedans, c'est la fête de Kinder. Bon je dois dire que toutes ces cloches, ces cocottes, ces œufs, ces lapinous, ces fishs, me donnent
La Nausée.
Les mains sales de cacao, même si j'ai atteint
L'âge de raison, une fois de plus ils finiront mangés par
Les mouches... Chez moi le chocolat noir est un véritable antidépresseur, une religion presque, je lui rend hommage chaque soir,
Putain respectueuse, en tête à tête dans un
Huis Clos...
Mai commence par des défilés désertés, des cortèges qui n'attirent plus que les vieux de la vieille. Il y a plus de vendeurs de muguet, cette fleur imbécile, raide et entêtante, que de manifestants. Ils sont tous aux joies des ponts, engraissant les marchands de merguez ou les tenanciers de chambres d'hôtes. C'est aussi le grand retour de la promo sur la crème amincissante, le son d'avoine Dukan et les lasagnes Wa-Wa: ben oui va falloir commencer à penser au maillot de bain, nous rappelle sadiquement Elle et Marie-Claire...Et puis la très pétiniste fête des Mères, suivie de très près par celle du Daron.

Juin on nous autorise à sortir et communiquer. Ça commence avec la fête des voisins. Hé oui depuis quelques années tu te dois de partager le Taboulé et le cake aux olives avec les autres habitants de ton immeuble. Le lendemain on te refermera la porte dans la gueule quand tu arriveras les bras chargés de courses, la vieille du 5e se démerdera avec son gros caddie et la maman des jumeaux idem quand l'ascenseur sera en panne...On enchainera avec la fête de la musique. Que les premières éditions furent belles, quand le vent de liberté des années Mitterand soufflait sur Paris... Qu'est ce que ça m'emmerde maintenant...
Juillet après la deuxième couche de Soldes, il y a le 14 juillet. Je vous ai dit l'été dernier tout le bien que j'en
pensais. Il est temps ensuite d'aller engraisser les marchands de glaces, de gaufres, de bouées et de paréos. Août pareil, avec pour des centaines de familles françaises, la sacro-sainte fête de la Vierge. Les cousins et les cousines, n'ayant comme point commun qu'un Marie en 1er, 2e ou 14e prénom et qui trinqueront une coupette de mousseux à la main, à leur belle famille.

Septembre, c'est la rentrée youpeeeee!!! La course au protège cahier 24x32 orange transparent, au cartable neuf, à l'agenda au goût du jour, puis les inscriptions diverses, danse folklorique sud-auvergnate, piano de cirque moscovite, théâtre de Bolivie du nord, origami sur serviette éponge, natation rythmique avec lancé de poids...
En octobre on attaque les foires aux vins dans tous les supermarchés, puis les chrysanthèmes et l'on essaye même de nous refourguer la fête de la citrouille et des bonbecks en prime.

Dés novembre c'est Noël... Mais si !!!! C'est parti pour la grande ruinade annuelle: cadeaux inutiles, tables surchargées de victuailles de luxe, fringues de fêtes, champagne !!! Pour se préparer l'estomac, certains oseront même le Beaujolais nouveau, qu'on nous vendra pour être très banane, framboise, ou fraise, c'est nous qui resterons des poires. On se réjouira de la fin de l'année, on accueillera la nouvelle dans une crise de foie générale et dés le 2 c'est parti pour le Blanc!!!!!
J'ai oublié la Gay Pride, la Techno Parade, la Saint Fish du premier avril, la galette des rois, la voix du Général... Bon je râle, je râle, vous me connaissez, Mama est presque aussi râleuse que Gaëlle4whine...je vous rappellerai donc juste LA fête la plus importante de l'année, celle que jamais au grand jamais, Ami lecteur tu n'as le droit d'oublier : le 30 août c'est l'anniversaire de Mama et malgré les années qui filent de plus en plus vite, j'ai toujours un plaisir de vieille petite fille à voir qu'on pense à moi, avec ou sans cadeaux, mais j'aime mieux avec ^^
Braaaaaaaaaaaaaag !!!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! Allezzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!! Elle est là Mama !!!!!

Résumé des épisodes ... Il y a environ un an, Monsieur Bijoux me tannait pour que je crée un blog. Son idée était de mettre en avant mes bijoux en les postant et en racontant leur histoire. J'étais réticente, assez de boulot comme ça !!! Et puis un jour, sous la douche ... oui c'est là que souvent l'inspiration m'empoigne, ruisselante d'eau bouillante, dans les vapeurs de caramel, les mots se mettent à faire des phrases, les idées fusent et prennent sens, les petites voix sonnent clair, une sorte de Jeanne d'Arc des ablutions. Donc, un jour sous la douche, je râlais toute seule à propos d' interviews commandées, réalisées et jamais publiées pour feu le journal That's Poker ou pour d'autres sites. Je me mis à écrire dans ma tête, m'extirpais en trombe de la baignoire enturbannée d'éponge et enfilant brouillonnement un peignoir, je déboulais dans le salon: bon alors comment on fait un blog ???!!!???Le piège venait de s'ouvrir et de se refermer sur moi.

Word Press, un Monsieur Bijoux
déjà toujours râlant, m'expliquant en bougonnant comment choisir un environnement, mettre une illustration, ajouter un lien et le fameux "target="_blank" qui me donne toujours au bout d'un an l'impression d'être une super pro.... mais lol, gamine !!!
Alors j'ai écris... la nuit, le jour, le matin, le soir, en marchant, en mangeant, en rêvant, en me souvenant, en pleurant, en souffrant, en riant, en râlant, en voyageant, en cuisinant, en lisant ... J'ai écris tout et rien, te livrant Ami lecteur, mon quotidien, mes états d'âmes parfois les plus sombres, mes petites joies, mes galères, mes bonheurs, mes frémissements, mes coups de gueule... Un striptease mental peu pudique j'en conviens, mais il faut une bonne dose d’exhibitionnisme pour écrire... Le bloc note et mon fameux bic à 4 couleurs ne me quittaient plus, toujours à portée de mots...
Je suivais mes chiffres attentivement, voyais ma courbe monter tranquillement...On me parlait de plus en plus de mes écrits, on m'encourageait, on me félicitait, on m'en redemandait... J'ai rencontré
Maître Rincevent à Marrakech, puis
le poto Fred à Paris, avec
Mama-tthieu ils ont été les premiers à m'éclairer sur les arcanes de la blogosphère.

Mais, traitresse, moi aussi je voulais ma petite place au classement. L'entrée fut laborieuse, à la 173e place, une montée comme un été, en pente douce, une histoire de cul qui me propulse à la 40e place en février, un effet papillon qui me place 2e en mars...
Et hier midi, prenant une pause d'une heure bien méritée, ah oui il faudra que je vous raconte ça Mama fait une escale d'un mois dans la vraie vie, Fabien de
Poker Post vient me dire en tchat: "félicitation apparemment tu est 1ère du classement Ebuzzing :)" Hein???!!!??? Je me précipite sur la
page et...ben rien c'est toujours le classement de mars 🙁 En fait l'info est diffusée en avant-première et avec une pointe de très machiste fiel sur un blog belge, avec un titre tout à fait poétique, fin et charmant: "Les femmes niquent les Hommes"... la Classe...
Même ce relent d'aigreur bilieuse ne réussira pas à ternir ma joie !!!! Oui je suis fière !!!! Oui je suis contente !!! Oui je brag !!!! Oui je suis une killeuse !!!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!! Ceux qui sont sincèrement contents pour moi, même si on le sait c'est un classement en carton, merci du fond du cœur... Les autres j'aurai bien un programme chargé à vous soumettre, à base de divers accessoires récréatifs, mais on va encore dire: cette Mama elle est grossière et vulgaire toussa, toussa...Je me contenterai donc de vous dire que je vous merde bien profondément... Oui surtout toi d'ailleurs !!!!! C'EST QUI LA PATRONNE !!!!!
Avant de satisfaire la curiosité de Miss Priscille comme annoncé hier, juste un mot pour vous confirmer qu'il n'y aura pas de TripoTeuses cette semaine, ni la suivante, pour cause de SCOOP. PokerstarsLive est encore une start up balbutiante et pour le moment tout le monde navigue un peu à vue... J'espère obtenir dans la semaine des réponses fermes et définitives...
Vous allez finir par croire que je suis obsédée par mes amis bloggers, mais que voulez-vous certains font tout pour... Me prendre au réveil en me déclamant du
Kipling forcément ça éclaire ma journée... Je te le confirme, mon sombre Ami, Rudy devait être joueur ; un bon gros Livetard connaissant bien le milieu:
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles , Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot...

A peine avalé ... mon café, oui je sais une "nice cup of tea" aurait été plus adaptée, c'est la Petite
Charlotte (à se demander si c'est celle de la
Chanson), qui veut jouer avec Mama, rivalisant de coquetteries champêtres sur Facebook: sève, pistils, fleurs, boutons...Une transition parfaite pour retomber sur la Clochette. Samedi Charlotte est donc passée me voir à Clichy et Priscille et plusieurs autres coupines m'ayant demandé la suite des Aventures de la petite fée, je lui soutire les dernières nouvelles ... La suite risque donc d'être assez girly, passez donc votre chemin, cyniques de tout poil, car si Mama se délecte de son Zola, de son Baudelaire ou de son Irving, elle se pourlèche aussi avec un coupable ravissement, du Journal de Bridget, de toutes les Pancoleries ou pire encore des aventures des héroïnes de Sophie Kinsella ou d'Isabel Wolff ... Je viens sûrement d'en perdre quelques uns, qui préfèrent l'odeur du souffre à celle de l'eau de rose, les Salomés aux midinettes, mais j'assume 🙂

Résumé. Souvenez-vous la Miss a rencontré son Peter Pan sur le net et après plusieurs jours de conversations épistolaires est passée au téléphone. Moi perso, je dois dire que ces rencontres virtuelles m'avaient toujours laissée dubitative, avant que je ne me plonge dans l'Univers enchanté de Facebook. Quand des coupines m'avouaient avoir craqué sur un mec sur la seule base d'échanges par tchat interposé, la Romantique en moi se rebellait!!! Pour moi une rencontre c'est avant tout un regard que l'on cherche, une voix qui fait écho, une nuque qui attire que caresse l’œil, une main allumant sa cigarette, une danse, un verre, un sourire... Finalement, à bien y réfléchir, on perçoit très vite la personnalité de son interlocuteur, à travers les mots choisis, l'orthographe aussi, mais encore les smileys et la ponctuation, le temps de réparti, l'écoute, l'humour, la liberté de parole ...
Donc la Clochette avait très platoniquement craqué sur la prose du petit homme en vert, orthographe soignée, humour, exclamations, smileys abondants et attention. Le passage à l'oral, je parle du téléphone, alla de soi et la voix, nous dit-elle fut une douce surprise. Leurs conversations en devinrent de plus en plus intimes, de plus en plus chaudes et il finit par sauter à l'improviste dans un train, en route vers son destin, dans un fatalisme conquérant.
Clochette nous avoua avoir retourné sa penderie, dans un essayage compulsif pour trouver LA tenue adéquate: sexy mais pas pouf, originale sans être chez Médrano, pratique en cas de dérapage... Elle déroula ensuite toute la gamme de la check list du rencard, masque, exfoliant, crèmes, poils, vernis, le miroir lui rendant une estime de soi oubliée, elle trottina vers Lui... Moi perso, j'avoue que je ne trouve pas ça très safe d'aller rencontrer comme ça un inconnu, surtout qu'elle n'avait vu qu'une seule photo de lui et peu récente. C'est sûr que le rendez-vous dans un lieu public limite les risques, mais bon...

Moi j'en étais restée là, à leur première rencontre. Elle le trouvait beau, craquait sur ses yeux délavés et rieurs, ses longs doigts, ses jambes fines et dorées et sa bouche gourmande. Il y avait eu des frôlements, des sous-entendus, des regards chargés, une charmante complicité qui réclamait plus... Le lendemain elle était invitée à une soirée chez des amis, l'un de ces apéros dînatoires prétexte à beuveries et là sur un coup de tête elle décida de l'emmener. Moi perso, comme je lui ai dit, vu de ma fenêtre ça me semblait un peu bizarre de s'afficher comme ça au bout d'une journée... Elle m'a vertement répondu qu'en gros elle faisait ce qu'elle voulait avec son cœur et son cul et que si un de ses potes trouvait à y redire, il pouvait toujours aller faire une promenade Helléniste à sec !!!! Oki, oki, on le sait elle a son petit caractère la Miss ...

D'après elle, d'ailleurs, il lui fut fait bon accueil: la Vie ne lui souriait plus depuis suffisamment longtemps, pour que ses proches ne puissent que se réjouir de voir ses yeux pétiller. La nuit et l'alcool aidant, le retour fut lent, humide, indécent... La Clochette penchait côté Loiseul, les portes cochères de Gambetta à Nation s'en souviennent encore ... Elle nous a montré un ou deux sms et moi perso je dis: ou c'est un vrai gentil, ou il sait vraiment y faire le bougre...peut être un peu des deux...

A partir de là nous sommes en zone cadavre exquis: Clochette a raconté à Charlotte, Charlotte a raconté à Mama, Mama te raconte Priscille et Ami lecteur. L’Histoire risque donc d'être un brin romancée, magnifiée, enjolivée, fantasmée. Clochette ne vit pas son soupirant le lendemain. Une sombre histoire de clés perdues, de rendez-vous annulé, qui lui fit craindre à un moment que ce soit une belle promenade en bateau. Moi perso je lui aurai conseillé de lâcher l'Affaire... un peu gros le coup des clés, mais je suis d'un naturel méfiant!!
Elle attendit donc un jour de plus, frémissante, impatiente, de le goûter. Dés l'Aube elle renouvela son rituel de féminins sortilèges, se fit belle dessus et dessous, sauta dans sa voiture, direction le 7e ciel. D'après ce qu'elle en dit à Charlotte, son excitation était mêlée d’anxiété: les premières fois sont objectivement rarement tops et célibataire depuis trop longtemps, elle craignait de ne plus savoir s'abandonner, de ne plus savoir y faire.

Un café, une cigarette, des baisers langues emmêlées, une jupe et un jean qui fendent la pièce, un Amant qui connait son solfège sur le bout des doigts et qui pianote avec dextérité sur toutes ses touches, l'emmenant au delà d'indicibles vocalises... D'après la Clochette, le Peter est décidément une bonne pioche et cette première fois fut un feu d'artifice ... Elle est donc reparti dans sa Clochette-mobile, les jambes flageolantes, ses petites pattes arrières bien cassées, encore toute palpitante, l’œil et le sexe humide, rassurée sur sa féminité et son habileté revenue... Depuis il est reparti et la Clochette se languit, rêve, attend, sa journée rythmée de sms et d'appels téléphoniques... Elle écoute en boucle
Barbara,
Véronique Samson et même du cri de
Tortue... de la musique de meuf quoi... perd l'appétit...
Alors là Mama dit non!!! Petite demoiselle ne pars pas dans un plan Love !!! C'est pas parce qu'il est gentil et que c'est un bon coup que c'est l'Homme de ta vie !!! Il faut savoir raison garder, tu es à Paris, il est loin, vous avez chacun votre vie, non mais elle attend quoi là, la petite fée??!!?? Pourquoi les Hommes arrivent-ils si bien à avoir des plans cul sans y mettre la moindre once de sentimentalité, alors que nous les filles, nous confondons trop souvent sexe et sentiments? Relents de morale judéo-chrétienne où une femme ne baise que pour enfanter? Hypocrisie des dites demoiselles de ne pouvoir assumer leur libido? Le fameux poncif de la comparaison Don Juan/salope ?

Écoute Mama qui est une femme d'expérience , petite fée : profite de ta jolie histoire, de chaque moment, de chaque seconde, sans faire de croquis sur son Halley, sans bâtir de mauresques palais hispaniques. Laisse faire le temps, le coup de l'appartement témoin, ils le font tous et c'est de bonne guerre ... Les jours futurs te diront si cela te fera juste de beaux souvenirs ou un avenir rose bonbon... Je compte sur toi, jolie Clochette, pour tenir notre Charlotte au courant de la moindre péripétie, afin que Priscille ne reste pas trop longtemps en haleine... Et surtout fais attention à tes jolies ailes, elles semblent être de celles, fragiles, qui se froissent, se déchirent, un peu trop facilement...
Voilà fin de mon week-end marathon à
Clichy. Est-ce une idée à moi, mais j'ai l'impression que les posts deviennent plus fluides, en tout cas je me sens plus à l'aise ... à vous de me dire...
Samedi soir cruel dilemme, tragédie à la limite du Shakespearien,( oui
Succube a titillé la Mama-rquise en moi au saut du lit) : un coverage à assumer en même temps que le dernier jour de championnat de la FNL. Là où le drame prend toute son ampleur, c'est quand vous êtes 11e sur 183 pour 10 payés et qu'il reste une journée... Je décide donc de renoncer, vais me venger sur quelques antillaiseries arrosées bien évidement d'un planteur (bon d'accord de 2 planteurs), repars au Cercle pour rentrer mes ouailles de 21h, fais mon post d'intro...
Mais ça me titille. A une place près. C'est con, quand même. Allez boum inscription tardive!!!! Il y a tous les acharnés du top 10. Commence donc un petit exercice rigolo comme tout: jouer une main, partir aux nouvelles bloc-notes en main, rédiger d'une main en jouant de l'autre, répondre à la joueuse qui vient me raconter une main sans queue ni tête, grosse envie de lui suggérer de parler à la mienne de main. Jeu de mains, jeu de vilaine et je suis dans les limbes du classement avec 200 jetons.

Angélina et sa Panthère rose viennent me prêter la main. Ils surveillent mon maigre tapis, m'encouragent, me conseillent, me prêtent main forte et de main de Maître, mes hommes de mains et moi remontons peu à peu, tant et si bien qu'après le main par main, j'arrive en TF. Je reprend la main et joue, me hissant rapidement sur la deuxième marche. Nous ne sommes plus que 6, c'est la bulle et je suis entrain de rédiger un post. Tout va bien, le chipleader de la table fait son boulot et terrorise les 2 micros tapis à grand coup de all in. Il ne me reste qu'à attendre un peu peinarde.
Nous sommes en 400/800/100, trouve dans ma menotte AKs en milieu de parole et ouvre à 2400. Le chipleader m'envoie direct son tapis. C'est le moment que choisit une charmante jeune femme pour venir me dire à quel point elle aime ma vie et mon œuvre. Je la remercie poliment et lui explique que je suis un peu occupée là, tout en demandant le Time... Elle continue de me parler quand même et comme la pure crétine que je suis, légèrement en tilt, je paye. Il a les 7 et aucune flèche, aucun barbu ne viendra me sauver... J'ai envie de me mettre des tartes ...et pas qu'à moi!!! Je me fustigerai, me battrai, me spankerai, me roulerai dans les orties, me...bon j'arrête les plus sensibles d'entre vous (Qwcio, Succube...) vont encore être tout énervés...

Bref, je suis maintenant toute à mon coverage, assiste à un mini esclandre d'une joueuse qui se fait immédiatement reconduire vers la sortie par un Pascal poli mais ferme, rentre mon chipcount, vole un taxi en grillant la file de touristes qui attendent: oui à 2h du mat Mama est beaucoup moins urbaine. Couchée 3h30, levée 9h, intendance dominicale, café complice avec ma cop's Sonia et retour au Cercle pour suivre mes 37 survivants. Au bout de 512 refreshs sur la page FNL j'ai enfin la confirmation que cette bataille de la veille n'aura pas été vaine: je réintègre la 10e place du classement et (roulement de tambour du Bronx) gagne donc un ticket à 2€. Youpeeeeeeeeeeeeee !!!!! Moquez-vous, je m'en fous, c'était mon objectif du mois, ça c'est fait!!
C'est la coupine Carole Joseph qui remportera cette édition de mars, dominée par les femmes: la parité pour la TF et 3 girls sur le podium. Prochaine édition le 21 avril. Avant de clore ce post, un clin d'oeil à une joueuse, fidèle lectrice de ce blog. Elle n'est encore jamais apparue dans ces lignes pour une raison toute simple: début d’Alzheimer, neurones confits dans le jus de la treille, cerveau de rousse tirant sur le blond, impossible de retenir son prénom. Simple pourtant et des plus gracieux: Priscille. Elle m'a demandé des nouvelles de la copine de Charlotte. Ça tombe bien, la blogueuse est passée me faire un coucou à Clichy et m'a raconté par le menu les aventures de Clochette... Je vous dirai donc tout demain, le titre est tout trouvé: Une idylle pour Priscille...
La soirée des 2 ans
Aces Up fut mémorablement sobre: coca, jus de fruit, pour les plus téméraires Red Bull... Comment ça pas crédible ? Ah vous avez lu Facebook jeudi matin ? Ah ... ok, ok... Je reprends donc...
La soirée des 2 ans Aces Up fut mémorablement orgiaque: champagne, muscat, sky arrosèrent nos éclats de
rires et de voix et parfois le sol. Côté poker Valentin, Jean-Marc et moi étions bountys, équipés comme une caravane du tour de France de lunettes PKrwear et casquettes de la boutique. Pour moi ce fut très simple: la meilleure main rencontrée un 8T off, aucune latitude pour voler le moindre coup. Arrivée à 9BB je pousse avec un ravissant A5 qui vient s'empaler direct sur les JJ de Julien. Mon poto Greg sortant quasiment au même moment, ben on a trinqué alors.

La joyeuse bande s'égayant sur le trottoir, clope et verre à la main, de plus en plus bruyante, de plus en plus
complice, de plus en plus délurée... et de ces
rires naquirent des
baisers ... je laisse Aly Hocine vous raconter le sien de
Baiser :
J’ai posé, malgré moi, le regard sur elle
Comme ça, avec des yeux d’adolescent
Le cœur en émoi, noyé dans la javel
Amour blanchi pour un amour innocent
Le monde qui m’entourait n’existait plus
J’étais seul dans le bleu de ses mirettes
Seul sur une terre inconnue
J’ai posé ma main sur sa chevelure
Le bout des doigts glissant sur son cou
Brève poésie dans des gestes purs
Elle était la reine, moi son fou
Les gens passaient d’un pas détendu
Moi, j’étais seul dans ses cheveux roux
Seul sur cette étrange avenue
J’ai posé mes lèvres sur les siennes
Puis fermé les paupières lentement
Sa langue sucrée se mêlait à la mienne
Évasion exquise, délicieux moment
Nous avions pris les passants au dépourvu
J’étais seul, non, nous étions deux
A se foutre des qu'en-dira-t-on… des propos tenus
Nous avions échangé un baiser.

Joli non, un poète mon diablotin!!! Je tiens à te rassurer Ami lecteur, la rousseur dont il parle n'était pas la mienne, ne te méprends pas. Jeudi les murs des protagonistes de cette belle soirée suintaient encore d'alcool et s'étaient transformés en mur des lamentations: le soir comme un Lion, le matin comme un Con. Certains ont séchés, d'autres ont assumés et on a noté une montée brutale du cours des actions d'Aspro, d'Alka Seltzer et de Badoit.
En fin d'après-midi je suis allé retrouver ma nouvelle coupine
Charlotte aux fesses très bucoliquement installée sur une pelouse du Parc de Bercy avec une amie.
Complicité immédiate, papotage de filles, racontage de life, là encore des
rires ... La copine de Charlotte nous a raconté ses amours naissants avec un Peter Pan qui la surnomme Clochette, rencontré sur internet. Les yeux humides, le sourire béat entre deux sms, battant des mains comme une petite fille excitée. Elle était in-arrêtable: leurs discussions d'abord épistolaires, puis téléphoniques avec sa jolie voix, comment il a sauté dans un train pour la retrouver, la rencontre et comment il était trop mignon avec ses jolis yeux bleus, égrainant la litanie de leurs
baisers, de leurs regards, de leurs caresses, de leurs mots doux, dans un désarmant exhibitionniste babillage. Charlotte et moi l'écoutions dans un silence amusé et
complice.

Avant de me remettre à la FNL petite discute avec la Mimi qui me reproche de ne pas avoir dans les C parlé de Chinois, car elle les aime ces petits la Mimi. Je lui explique donc patiemment avoir travaillé la lettre sur la sonorité K. Devant son silence boudeur je me fend donc d'un CH spécialement pour elle:
CH: Mon chinois, tu me chauffes de tes chinoiseries tel un chaman peu chaste... Tu chatouilles ma chanterelle, chahutes ma châtaigne, tu me chavires.. Tu chevauches mes charmes charnus, charcutant mon chiwawa, chevillant ma chair de ton chalumeau. Tu chuchotes des chapelets de chatteries et ton chauve chicane mon chou. Choyée, chouchoutée dans un chouinement de chienne en chaleur, je chope le chutney de ton chibre dans un chevrotement de mon chintz...
Ça c'est fait !!!
Rire de Mimi et après quelques paroles
complices il est l'heure de jouer. Serai-je sortie de ma période de rush ? Hier pas d'étincelles, je termine 25e sur 38, mais on a bien rigolé, même si je perd du coup une place au classement général. Vers 23h pour une raison connue de lui seul, JM Rousseau décide de venir pourrir mon mur avec la
complicité de nombreux malfaisants, bizarrement les mêmes qui roulaient sur le trottoir la veille. Votre Mama toujours sobre et stoïque, regarde passer ce banc de fish sur son mur et pour les remercier d'animer de leurs
rires et de leur amitié sa vie, leur lance à travers la toile, une pluie de
baisers ....
Alors oui on vous a posé un lapin, bien involontaire, mais lapin quand même. Je vous avais
expliqué que Cathy était dans la pampa et que j'animerai l'émission avec Caro. Émission écrite à 70% lundi soir, quand Caro m'annonce qu'elle aussi est dans une errance provinciale, à la recherche de candidats pour la future édition de Secret Story.
J'envisage sans plaisir d'animer l'émission seule, avec des visions d'une Mama en panique, jonglant seule entre les photos, les portraits, les textes, le home game, les invités, le tchat... Là-dessus Alexis m'apprend par mail à 20H30, que l'émission est avancée de 21H à 19h30. Heuuuuuuuuuu là je commence à trainer carrément des pieds. Je sais d'avance que 19h30 c'est un horaire pour les no-life: si t'as un boulot, des mômes, difficile de squatter devant ton écran à cette heure ci... Les nombreuses réactions sur FB et en MP ou SMS me l'ont confirmé. La nuit portant conseil, j'ai préféré annuler lâchement, plutôt que de monter seule sur l’échafaud...J'ai quand même, énervée, lancé un sort au Live, qui était donc down une bonne partie de la soirée 😉

Un mardi oisif consacré à une promenade dans Paris et de nombreux arrêts caféinés en terrasses. La dernière halte fût pour mon
Repaire, un Martini bianco on the rocks avec son zeste , aux derniers rayons du soleil, sur fond de ciel encore bleu, enivrée de l'odeur de fraise de la chicha voisine. Pas de TripoTeuses, ce sera donc
FNL, on arrive à la fin du mois et tous les espoirs sont encore permis. Miss Parker voyant que je trépignais comme un croisement entre un marsupilami et un Jack Russel, m'a donné toutes les explications sur le classement. Il est établi sur la base des 15 meilleures perfs du mois de chaque joueur, avec un système de points.

Je démarre donc hier à 20h45 tapantes, dans la bonne odeur de linge chaud de Monsieur Bijoux qui repasse ses chemises. Madeleine. Une fois de plus ça se passe bien, avec beaucoup de rigolade sur le tchat. Yvon nous fait des envolées lyriques sur les anges et les hommes, je lui répond bibliquement succubes et femmes et Pat_78 met tout le monde d'accord avec un grandiose: " Succube c'est l'ancien nom pour salope, non?!?". A méditer, même si
Blacksuccube m'a traitée de lubrique mamie, j'ai du mal à ainsi le qualifier. Quant à la Poutre verte, l'Etalon stephanois, le Lavilliers poète du Poker, j'ai nommé la crème (chantilly) des bloggers
Rincevent , qui m'a surnommée "Mama cyprine en tonneau", le qualificatif semble un peu faible...Incube me semble approprié, non je ne fais pas allusion à sa prise de poids récente ...

Et si succube il y a, succube je suis : par quelques braves et téméraires, voir inconscients mooves, je réussis à remonter de la queue du peloton vers le podium: 3e. Ce matin après environ 400 refreshs, le classement est enfin à jour!!! Neuvième, ce qui me fait immédiatement faire un tour d'honneur de mon salon le maillot sur la tête. Après avoir embrassé la moquette, je me penche sur les détails: 7 TF et ITM, dont une seconde et deux troisièmes places, et un ROI de +55% qui me rendra millionnaire dans environ 100 ans. D'ici la fin du mois je ne pourrai jouer que jeudi et vendredi, ce wee-end c'est Clichy et ce soir Aces Up où vous êtes tous attendus pour venir trinquer avec Mama à partir de 20H: 127 avenue Parmentier 75012 PARIS. A tout à l'heure!!!!!!
Difficile transition après mes trois derniers posts très en-dessous de la ceinture. L'énergie est un peu retombée, les mots sont épuisés et Mama aussi. Ce soleil printanier amène toujours son envie de bouger, de ballades main dans la main dans un Paris comme rallumé, de Perrier rondelle (non Qwcio stp!!!) en terrasse dans une tendre complicité, de regards en tapinois, de baisers légers, de rires mouillés ... Voilà le programme !!! 😉

En attendant j'ai un métier, moi Monsieur et la 9e édition des Tripoteuses à écrire pour demain. Une émission sans ma Catin, parti exécuter mon programme ci-dessus, au soleil du sud, mais cela ne nous regarde pas... Avec ma Caro Boobs et mon Nico on devrait s'en sortir, surtout avec nos deux invités qui sont loin d'être autistes.
Mercedes Osti c'est bien connu n'a pas la langue dans sa poche et
Jean-Marc Rousseau de
PKrwear a le débit d' un Antoine de Caunes de la belle époque, tombé dans un chaudron rempli d'une secrète mixture, mélange de coke, red bull, fringanor et guronzan. Un garçon en forme quoi!!! N'oubliez pas d'ailleurs que nous tirerons au sort le gagnant de mon tit jeu pour aller voir
Bronx, vous avez jusqu'à demain 17h30 pour vous inscrire. Le Tripot est déjà ouvert, vous pouvez vous inscrire sur Pokerstars: Homegame ID: 590681 Mdp: kat&mama, Cathy est inscrite.

Côté Poker, je continue trankilou mon petit FNL quotidien et je m'y sens de mieux en mieux. Ça rigole bien tous les jours, pour les perfs ben il y a des hauts et des bas!!! Vendredi je suis sortie en 2 mains en 15mn, en jouant à l'envers mon QQ et me faisant attrapper par les AA, pour finir la main suivante en empalant mon maigre tapis avec 66 face à un A7 qui touche son 7. Samedi je termine à la 2e place avec un vent favorable qui m'a permis de croquer 2 tapis dés les premières minutes de jeu. Hier 11e à 4 places des places payées... Je peux donc m’enorgueillir d'une très honorable 15e place au classement sur 183 joueurs ayant tentés l'expérience. Brag et le mois n'est pas fini!!!!
Pour finir, Mama sera au CCM ce week-end pour le Ladies mixte mensuel. Joueuse ou couvreuse, je ne sais pas encore si Slipman a effectué les réparations, mais je serai là !!! Pour vous inscrire un tit mail à ladies@pokerccm.com, je vous rappelle messieurs que pas de marraine pas de tournoi... à vous de savoir y faire... 😉
Troisième et dernière partie de ce petit exercice de style.
A à K,
L à Q , il faut maintenant attaquer R à Z que certains attendent avec impatience, je vais sûrement devoir tricher un peu... On a perdu Qwcio: il s'en est allé sur les routes du département voisin, en quête de matière absorbante, ayant épuisé les stocks locaux...Depuis plus de nouvelles, je m'inquiète...
Ray relis à une main son Anaïs, dans une séance nostalgiquement adolescente.
Blacksuccube pour durer, comme certains pensent aux impôts, récite comme un mantra les stats de son tracker.
Alexis se pourlèche les babines devant la gourmandise "du petit bout de femme" et Tasha m'a introduite avec doigté sur une très sérieuse
colonne. Les autres semblent fidèles au poste au garde à vous. Ça tombe bien on en est à R: Repos Messieurs !!
R: Radieuse romanichelle rousse je te racole de regards rusés et retors, en rectifiant mon rimmel. Relevant rudement ma ravissante robe rouge sur mes roses rondeurs tachetées de rousseur, raide, tu rugis déjà. Roucoulante pour te rendre rageur, je roule des roploplos et de la raie, rêvant de rares rituels rock'n roll...En rut tu ravages ma ruche de ruades rocambolesques, ramones mon roudoudou de rosses rotations, ratisses mes replis avec régularité, rudoies ma ruelle avec rage, me renverses, me rabats, me racles, me ruines. Mon râle rauque te remue, le roulis récréatif tel une rumba de mes reins te ravi, tu redoubles de rythme et repu et rincé, tu te retires.

S: Je salive déjà, salope, devant ce S qui me sourit. Sofi sera t'elle sodomite, suceuse, spermophile, sadique, soumise ? Sorry Sir, elle se satisfera de saphiques subtilités. Ma séduisante Salomé, scintillante dans le soir, secoue ses sequins dans une samba. Ses seins satinés se soulèvent sciemment, sautillants saltimbanques de mon sérail. Je m'en saisis et les suçote soigneusement. Stimulée, elle saute sur mon séant et sinueuse, sa langue suave suit mon sillon. Sœurs de stupre nous soulevons nos sexes comme de sordides succubes, secouant nos serins simultanément, nos sucs salissant la soie du sofa. Dans un sursaut surréaliste, suroxygénées, nous savourons le même sublime summum.

T: Talentueuse tailleuse, je titille ta turgescente tulipe, tétant ta tige, tâtant tes testicules tendues. Tendrement je tourne tout autour, ma langue comme une toupie, toute à ma tâche. Toi tu taquines mes tétons, tripotes mon talisman, tritures mon petit trou, j'en tangue. Téméraire Tanagra, transformée en tisanière turbulente, en tapin sans tabous, je torture ton titanesque tisonnier avec technique: je le toilette, le tord, le tarabuste, le tanne, le tapote, le traie, le tire. A terme, dans un ténu tremblement, une terrible trémulation, un tsunami, un typhon, ma trachée se trempe et se tapisse de ton trouble.

U: Uranus utopique, dans ton univers de jeu underground, je suis ton ursuline. Ubiquiste, tu choisis mon ubac ultrasensible pour jouer UTG. Dans un ubuesque ultimatum, tu usurpes mon utérus et me pinçant comme un ukulélé, j'ulule. Dans une ultra urgence, mon urne unidimensionnelle et uniflore, accueille ulcérée ton unisson unidirectionnel, dans une ultime et uniforme usure. De ton urètre usurière vient l'utile urtication.
V: Vestale du vice vêtue de voiles de velours vermillons, je te veux. Viens voyager sur mes vallées vanillées, mon vagabond. Viens donc de ta verge vigoureuse faire vivre mon mont de vénus, mon valeureux vicomte. Soit volage, vengeur et violent mon Viking. De ton vocabulaire, ton verbe de vainqueur, fais vibrer ta victime. Visite ma vulve vaniteuse avec volupté, mon volcan velouté veut ta veine violette et ton venin, ma vipère. Dans un vaste vertige sur fond de violons vaudou, je me vrille enfin, vulnérable.
W: Un week-end en Wallonie me tente... Dans notre wagon, après avoir bu un whisky et mangé un waterzooi, je te wamperai. Allumant tes warning, je te chevaucherai telle une walkyrie à un rythme très wagnérien. Comme dans tous les bons western, tu déchargeras ta winchester telle une fontaine Wallace. (J'avais déjà
tenté le W)
X-Y-Z: Oui je suis xénophile, mais point de Yéménites ou de Zaïrois, c'est ton zèle que je veux dans mon xylème, mon zazou. N'étant pas xénophyte, excitée, je veux que tu m'arroses de ton yaourt. Xylophage j'attaque donc ton bambou de yéti ou de zébu, non je ne suis pas zoophile!!! J'ai juste un zeste d'imagination. Tu me rends zinzin et je perd ma zénitude, quand faisant le zouave, tu joues du xylophone sur mon zircon. Dans un zézayant yoga, ni yin, ni yang, tu zigzagues, zébrant mes zones érogènes, de ton yatagan. Je joue au yo-yo sur ton zizi en criant des you-yous yiddishs, une sorte de danse yé-yé ou de zapateado. Le zéphyr atteint son zénith semant la zizanie dans ma zézette. Youpi !!!!!

Voilà, ouffffffffffffff, quel boulot, en espérant que vous vous êtes amusés autant que moi.!!!!
Ouf pas de réactions crucifix et gousses d'ail en main sur la
première partie !!! On va donc pouvoir continuer tranquillement à jouer entre nous. Qwcio a fait sa provision de kleenex, mais je ne sais pas si il a tenté la suggestion de Ray: la peau de banane... Alors j'en étais où ? Ah oui merci Wild au L ...
L: Encore libre et légère je louvoie vers le lit. Je lèche tes lèvres puis livre à ta langue les autres miennes, ma liqueur. Ta libido se lève et je me languis de ta lance. En levrette tu laboures mon lopin dans une laïque et littéraire liturgie. Tu me limes, me lardes, langoureusement. Je lubrifie, me liquéfie, lance lascivement ma lune vers ton laguiole. Libellule laminée, lourde et lasse de luxure, ma logorrhée lyrique se lyophilise en un larsen.
M: Masquée, mains menottées, muette d'un madras, magie mystique du masochisme, tu me mets la misère. Misérable macho, monstre, je mouille et je meurs sous tes mornifles. Avec maestria, sans mièvrerie, tu me marques, me mâchures, me mords, me mâchonnes, me massacres, me mènes entre mal et miel. Tu monologues malveillant: "Mauvaise môme, méchant moineau, minaudeuse, qui est le Maître?". Mâtée, je te mange, tu te masturbes. Tu es mûr tu me macules le menton de ta myrrhe.
N: J'ai envie de te narguer. Je navigue nue nimbée de nacre aux nuées de ta nuit. Nymphomane, nymphette narquoise, j'agite mes nichons nubiles, rêves de notaire, devant ton nez. Comme dans une nouvelle d'Anaïs Nin, je caresse nerveusement mon nénuphar, avec la netteté d'une noria. Naïvement navré, tu mates nostalgique, ta nana naître à un narcissique nirvana. Nutation au niveau du nombril, je perd le Nord.
O: Oblitérant mes objections tu pars à l'offensive de mes orifices. J'opine à tes ordres orduriers, obéissante mais offusquée. Ton organe officie opiniâtrement dans mon oignon, obstiné tu m’observes en oblique, comme un objet. Tu obtiens, omnipotent, un obscène opéra d'onomatopées, une ode peu orthodoxe, une oraison occulte. Mon orchidée s'ouvre sans obstacles sur d'onaniques odeurs océanes. J'oscille sur ton obus, m’occasionnant un orage opiacé, qui m'opalise des oreilles aux orteils ohhhhhhhhhhhh
P: Je pâlis quand tu pose tes paumes sur ma poitrine et presses mes pommes. Petit page paillard, Peter Pan pervers, pâtre polisson, tu me palpes la pâquerette pendant que je te pipe et palpite. Prenant ton passe-partout avec panache, sans parcimonie et sans prévenir, tu me plaques et me paralyses de ton paquet. Passive et pantelante, panthère en pâmoison, je plies sous ton poids, pathétique et patiente. Avec précision et sans pitié, tu propulses ton pieu dans mes parois pourpres, primitivement je plonge dans un paroxystique pleur.
Q: Pas de quiproquo, ni de qasida, je quémande ta queue au quotidien, sans questions, ni querelles. Sur le qui-vive, à quatre pattes comme une quiescente quadrupède, je quête ta quenelle, perdant mon quant-à-soi. Ta quincaillerie dans ma quiche, dans un quadrille qualifié, je t'envoie quérir la quintessence de ma quiétude. Mon quiet quadragénaire quadrille mon quartz de ta quille, queute moi, je serai ta queen quand ta quinine coulera.

Voilà suite ce week-end, j'ai bien galéré pour le Q ... si je puis ainsi m'exprimer 😉
Avec le printemps, un vent d'érotisme semble faire frémir la blogosphère.
Charlotte devient masturbophile,
Busty entretient une relation SM,
Rincevent nous fait une Tartufferie sur Clara Morgane et
Blacksuccube fantasme sur ses consœurs (oui c'est bien en un seul mot) en révisant son Kamasutra. Même le très sage
Fred nous parle d'oignon et son désormais célèbre "tout dans le groin" pourrait devenir suggestif.Cela commence à titiller votre Mama, qu'il ne faut pas provoquer trop longtemps. J'ai donc décidé de me livrer à un petit exercice défoulatoirement littéraire. Une série de petits textes allittératifs égrainant très fantasmatiquement l'alphabet.
Les culs serrés et les bien pensant, la croix en haut à droite de votre écran vous invite à nous quitter pour aller retrouver la votre. Je le répète ne hurlez pas à la nymphomanie, c'est un exercice de style, qui a même été approuvé par Monsieur Bijoux. Qwcio je te laisse 30s pour aller chercher tes kleenex et ta très Rothienne tranche de foie... Tout le monde est prêt on y va !!!
A: Agrippée avidement à ton artillerie , j'avoisine l'apocalypse de l'âme, m'acharnant avec application et Art abstrait. Tu m’attrapes ahanant, m’assénant abruptement d'amoureux assauts. Amarrée à ton ancre, je m'active, m'abaissant aux artifices les plus abscons. J'accueille attendrie, avec admiration et acclamations, l'acidité de ton ardeur assassine: j'avale.
B:Blottie dans tes bras, je bulle. Je baille. J'ai brusquement besoin de butiner. Mais tu me brimes, brute!! Bafouée, blessée, je boude. Mon bouton me brûle, je veux ta bite, je bous. Je bondis sur ton barreau, y branche bestialement ma brèche, me barattant bravement, dans un ballet brutal, un bal baroque. Je bouge binairement, brame, braille et boum...je me bouleverse.
C: Couchée coquettement sur la couette, candide, en un clin d’œil tu craques mon collant et ma culotte. Tu cajoles coquinement mon clitoris et je couine. Curieux tu le croques, le câlines, le consommes. Comme je suis callipyge, c'est mon cul que tu convoites. Pas très convaincue, je te concède, que mon con cède, un con vaincu. Collé contre mon croupion, tu te cales en moi et cahin-caha, à coups de mots crus, enfin tu coules.
D: De dos, docile, je demande mon dû. Tu déchires mes dentelles, tu me décoiffes et ta divine dureté dérive sur mes dunes dorées, découvrant des dédales, des déserts, des desserts même. Tu me domptes par devant et par derrière, dans un délire drastique. Tu me dresses de ta dague et de tes doigts, d'Artagnan de mon désir, tu me démontes. Démone déchaînée je me détruits de tes douceurs, je me défais, j'en demande encore, je me découvre...
E: Étalée sur l'édredon, j'exhibe mon entrée. Excité, énervé tu éludes les effets de l'érotisme et effeuilles éphémèrement mon éphéméride. Tu élagues mon éther, érotise mon éden, époustoufle mon égo. Émoustillée je m'évade, émotion, émoi... Ton érection épanouie mon églantine, étonnée je te sens émettre une ébauche d'écartèlement...extase...
F: Fille facile tu m'as ficelée. Non tu vas pas me fister? Je falsifie ma fleur pour faire frémir la fureur de ton fusil... C'est fun et ton rythme est funky!!! Fourre moi!!! Frappe moi!!! Je flippe!!! Je frissonne quand tu fouilles ma fourche!!! Fringale, je feule quand tu fends ma fente, façonnant des frontières fictives en frottant ta fusée... Fellation, fripon tu m'offres ta frangipane. Je frétille et fond...

G: Grimée en gamine grivoise je fais des galipettes. Tu gardes tes gants, galant et je grimace quand les glaçons glacent ma galaxie. Glouton, tu me goûtes, tu gamahuches mon grenat, grignotes ma groseille, guettant ma gaité. Tu grimpes gaillardement, gauloisement, jusqu'à la garde, au galop, ta geisha. Galvanisée et gourmande, je te griffe, je te grippe, je gazouille, je glapis, mes gambettes de gazelle te guidant gracieusement. Grognement, grossièreté, gunitage.

H: Mon Homme je suis ton héliotrope. Hédoniste hooligan tu hachures mes hémisphères, tu m'humilies. Hydrographe, tu rends hommage à mon habitacle humide, tu honores mon hostie. Ton haleine dans mon humus, j' halète au milieu de la houle, de l' hurricane qui happe mes hanches. Avec habileté, sans hésitation, tu m'héliportes, tu me hisses, comme hallucinée sur ta hampe. Tu me harponnes, me houspilles, me harcèles avec harmonie et hargne. Je suis honteuse, harassée et heureuse.
I: Tu ironises sur mon innocence ? Tu es ignoble!!! Tu m'as initiée aux idylles illégitimes et je suis inapaisable!!! Pour illustrer cette idée je t'immobilise et j'irrite ta partie inerte, dans une langue inédite. Imaginative et idolâtre, sans inhibitions, j'invente immodérée des immoralités
, ivre de t’immerger dans mon ivresse. Inexorablement je m’immisce m'inoculant ton iris devenu immense et qui m'inonde.
J: Jacques a dit jette ton jupon jaune et tes jambières en jean. Mes jarretières de jade et de jais sur mes jambes javel, me rendent japonisante. Je suis ton joli jouet, enduite de jojoba, jubilant sous ton joug. Mon joyaux sur ton javelot, mon joufflu jongle, mes jumeaux dansent la java, dans un jeu jouissif et joyeux. Doux Jésus mon Jedi, tu deviens jéroboam et de mon jardin juteux à la jonction de mes jambes jaillit des jérémiades
, un air de jazz: Jackpot!!!!
K: J'ôte mon kilt kaki. Vêtue d'un kimono et de khôl, je bois un kir prête pour ton kabuki. Tu es mon Katchina, mon Khédive, mon Kaiser. Tu me kidnappes, joues du koto sur mon kiwi, traces des kanjis, kabbaliste kafkaïen, sur le kakemono de ma peau, récites le doux kaddich du kamasutra dans mon cou. Kamikaze je tend mon kumquat vers ta kalachnikov. Ton sabre de Kendo me déchire comme un kraft
. Kyrielles d'étincelles kaléidoscopiques je suis en KO karmique (un kleenex Qwcio?)
Suite au prochain épisode...Quelle est votre lettre préférée? 😉
Gourmande de tous les plaisirs de la vie, curieuse, quand on me propose une Charlotte aux fesses je tente aussitôt l'aventure... Le visuel est attirant, fleuri ; une dentelle noir sur violine qui fleure son boudoir feutré, résonnant de rires féminins en cascade. Ça sent bon la petite culotte propre rangée dans son pochon de soie parfumé à la rose, le masque hydratant de veille de rencard, la goutte de parfum entre les seins. Je goûte d'un preste coup de bout de langue: il y a du sucre, du sel, de l'acide, de l'amer, de la douceur...On y plonge le doigt et c'est onctueux, léger ... Je suis partageuse et je vous laisse y goûter: allez-y sans aucune modération, les portions sont généreuses...Celle-ci a été concoctée par Charlotte spécialement pour toi Ami lecteur de Mama. Allez goûte!!!
Heads Up
Ce soir, je monte au Casino. Les filles m'ont dit : "Tu sors tes atouts de tigresse et on va faire trembler ces Messieurs !" Ok. Je dois pouvoir faire ça. J'opte pour une petite robe sexy juste ce qui faut, ma paire de bottes fétiche, j’attrape mes lunettes Vogue sixties et me mets en route. Mes deux complices sont déjà au bar. Elles happent les regards avec la même indécence qu'elles dégustent leurs Pina colada.

Nous nous dirigeons enfin vers la room. On cash in deep. Je les laisse prendre place à leurs tables et m'installe à la dernière. Je chausse mes lunettes pour mieux observer la faune. Je reconnais rapidement les proies faciles et les reg. Dans ces cercles, les visages sont souvent les mêmes. Il y a toutefois un homme que je ne connais pas à la gauche du dealer. Il doit avoir la trentaine et il a ce sourire discret et entendu du joueur qui terrasse la table. Il va falloir y faire attention et en même temps, il est trop confiant. Je vais le chopper !

Je monte gentiment du jetons, enchaînant quelques donations et de jolies petits coups pas trop compliqués. Mais sans aucune confrontation notable. J'ai toutefois installé une image très agressive dont il est impossible de tirer un profil, ne laissant aucun abattage filtrer.
Quand enfin, l'occase de me frotter au Shark se présente.
Sur 2 limp, il raise en middle. Je lève les 10 au Bouton et décide de le 3bet. Il se retourne immédiatement sur moi.
Oui, oui. C'est moi qui te cherche, mon mignon... UTG, en bonne calling snap call, ouvrant une côte intéressante, bien qu' hors position, à mon Gambler.

Le dealer dépose un flop idéal : 9d 7h 2c
Mes deux opposants checkent avec respect. Je cbet. Le regard de Shark ne m'a pas lâché une seconde. Il me défie. Et je sens mes sens se réveiller bien malgré moi. UTG lâche l'affaire, me laissant en tête à tête avec ... Hum... Je dois me reprendre. Son just call me laisse sceptique et je décide qu'à moins d'une turn magique, je passe en control pot.

Turn : Td
Bingo ! Bien sur, 86s fait totalement partie de sa range mais je pense qu'il m'aurait raise sur le flop avec son tirage par les deux bouts, pour reprendre le lead et compenser sa position. Je l'imagine plutôt sur un brelan floppé en slow play, voire sur 97 qui veut me trapp'. Son regard s'est fait plus intense, délivrant une décharge au creux de mes reins. Il lâche enfin son étreinte visuelle, pour donk.
What ? Ok. Ok ! On respire ! Il faut que je calme ce qui monte en moi, pour retrouver ma tête.
Plusieurs possibilités... Soit il veut faire gonfler le pot avec sa quinte, en sachant que je vais le raise souvent ici. Soit il veut commencer à prendre de la value et protéger son brelan des tirages qui s'ouvrent. Soit... je ne sais plus !
Arrête de me regarder comme ça, Toi ! J'ai le bassin qui frétille...
Je décide de le raise. Ça l'a pris de court ! J'ai saisi un tressaillement dans son sourire carnassier. Mais il ne va pas lâcher... Oh non. Nos raisons sont déjà parties loin. C'est l'ardeur de ce duel qui a pris le pas. Oh non, tu ne vas pas lâcher... et j'en ai la respiration qui se fait plus profonde. Il call. Bien sur qu'il call. Il n'allait pas renoncer alors que je commence à gesticuler
- aussi discrètement que je le peux - sur ma chaise.

River : 9c
Magnifique !
A moins du set-up, je te tiens ! Il redonk. Mais qu'il est joueur... J'adore ça. Je tente de mimer le désarroi face à cette river, compte et recompte mes jetons, les mains tremblantes - de désir. Et je finis par pousser ma boite avec ce que j'espère être du défi mêlé à de la peur dans le regard. Il réfléchit, compte... et recompte. Je l'ai pris au dépourvu. Je veux qu'il paie et qu'on s'en aille... Il finit par call, pas persuadé d'être devant et me retourne les troisième nuts. Je retourne mon full max et laisse le dealer pousser tous les jetons à moi.

Je l'ai attrapé. Il se lève, vaincu et sort pour aller fumer. Je le suis de ce pas. Je ne veux pas que ça s'arrête là. Tout mon corps le réclame...
Alors vous avez aimé ? Si vous préférez plus sanglant c'est là et pour gagner deux places de théâtre c'est ici
Quelques petites nouvelles du front, avant de me délecter d'une séquence de violence pure et absolue... Si tu as l'âme sensible Ami lecteur, je fournirai un entracte, afin que tu puisses passer ton chemin, dignement, sans recevoir la moindre goutte d'hémoglobine sur ton impeccable pardessus. Oui j'aime imaginer que pour me lire, tu revêts tes plus beaux atours, une sorte de rendez-vous galant et je ne veux surtout pas croire que tu puisses venir à moi sur ce blog, en jogging ruiné, tee shirt délavé d'une quelconque room et charentaises empruntées à Tilou.

Je commence par les bonnes nouvelles. Ceux qui sont des fidèles de Mama ici-même ou chez les TripoTeuses, savent que j'ai apporté ma goutte de vin dans le torrent de misère que les Restos du cœur tentent d'endiguer. Nous sommes pour le moment 944 blogs à avoir participé, soit 9440 repas offerts et j'ai eu le plaisir de pouvoir en donner 15 de plus en étant
sélectionnée sur le site des Restos.
Depuis que les TripoTeuses ont débutées, j'ai la surprise de voir soudain s'ouvrir sur mon FB des fenêtres de tchat, comme de petites bulles de savon. Plop! Certaines s'avèrent creuses et éclatent rapidement engluant mon écran:"slt, tfk ? tu sest té bonne" ou encore "Bonjour Madame AnneSofi. Je vous trouve très charmante. Je me présente Dagobert et je souhaiterai vivement venir en France pour vous rencontrer". D'autres s'irisent de beaux échanges, de complicité, de références communes, de fous rires, de tranches de vie, de petits riens qui sentent les amitiés naissantes. Vous vous reconnaîtrez...
Sur la toile c'est pareil. Novice en blogosphère je navigue à vu, au gré des contacts de mes fishs-pilotes, là aussi ils se reconnaîtront. Deux nouveaux coups de cœur cette semaine
Charlotte aux fesses , les femmes d'abord, qui nous reçoit dans son boudoir, pour des causeries érotico-pokéristiques dont elle a le secret. Elle m'a fait le plaisir d'écrire une nouvelle pour sa Mama, que vous trouverez sous peu dans la catégorie
Bijou et les Potos Le titre Heads Up. Autre découverte le blog de Blacksuccube, qui stimulant votre Mama, enfin son intellect hein, à grands coups de Dune, Daninos, Appolinaire, allitérations et allusions grivoises, a déposé son gâteau sur ma cerise dans un
Post élogieux. Il a dû sentir la Lilith poindre en moi...

Une semi mauvaise nouvelle: personne pour vous tripoter demain, Les TripoTeuses sont en congés forcés.Evian oblige, aucune de vos émissions cette semaine, rendez-vous le 27. La bonne nouvelle c'est que du coup mon
Tirage au sort est repoussé d'une semaine. Cela vous laisse le temps de participer.
Enfin, nous allons bientôt faire le break promis, Mama a joué au Poker. Oui vous me direz comme tous les soirs. Mais mercredi dernier fût un grand cru. J'ai été à la fois jetée en pâture avec un petit goût de paradis sur PS et reine des foufes de la FNL. Je m'explique. Sur PS d'abord, j'ai servi de bounty avec une poignée d'ex MDB à 650 candidats à la crise de foie noix-de-cocottée. On s'est sur-chauffés dés le matin sur FB et dés qu'il y a le Caporal maurice et Mama vous imaginez à quel point ça a chauffé sous la ceinture. Pari a donc été fait qu'en cas de victoire j'exhiberai mes fesses et que si la win était pour capo, son appendice il nous montrerait. On se retrouve comme de fait exprès à la même table et j'ai la chance de sauter assez vite pour garder mon tatouage pour moi. Cathy grande gagnante de ce tournoi a eu le nez creux en ne disant pas chiche 😉
En même temps se jouait le tournoi de la FNL version Foufe-Land. Un s&g à 1€, 10 joueuses, une ambiance joyeuse de ricanements entre filles, surveillées de près par les Boys de la FNL aux taquets!!! Mama descendue aux abysses remonte et c'est la wiiiiiiiiin baby, pan dans la boîte à gant. Restant dans le ton de la soirée, je me fend d'un "C'est qui la patronne ^^" sur le mur FNL. Ça répond, ça félicite, ça rigole...Soudain scud: " "Ouais des fishs en pagaille sur ce tournoi c honteux. Mis a part cho7 missparker et eventuellement 1 a 2 autres joueuses toutes les autres vous avez chatte comme des saumons finlandais. On appelle pas ca du poker mais du loto. Winamax site de fish et vous avez pas releve le niveau les 3 premieres. 1 seul mot : honteux". Bon vous me connaissez, je répond. Et quelques posts plus loin après avoir menacé de me traîner par les cheveux on en arrive là: "Le petit si il te colle un aller retour il va t faire fermer ton clapet. Pretentieuse tu crois bien joue t as juste une chance de cocue monumentale."

Wow!!! cassage de fun en règle, là je rigole plus du tout. Un MEC, qui n'a pas joué ce tournoi de notoriété internationale à 1€, menace de me frapper ? J'en suis choquée, retournée, en un mot sur le cul!! Renseignements pris j'ai sortie la Môman de ce macho violent. C'est pas mignon ça ? Il se fait ban de la page. Normal dans un forum comme celui-ci digne de ce nom. Ce comportement sentant son Cromagnon, son trop plein de sève n'ayant jamais jaillit, m'a fait remonté une bouffée de rancoeur violente et revoir mon film fantasmagorique préféré, qui tourne dans ma tête, dés que je sens un relent de machique condescendance à une table....
PAUSE - INTERLUDE - NOIR: évacuez les enfants (ça j'espère que c'est fait depuis un moment), les âmes sensibles, les hématophobes de tous poils, les adeptes du Dalaï lama s'il y en a, les curetons qui tendent l'autre joue, moi ça va être pour un œil toute la gueule...

On est entre nous, adeptes de John Woo et chiennes de garde ? C'est parti!!!!
Assise à cette table depuis maintenant près de 5 heures, la bulle se rapproche dans un clin d’œil moiré. Seule femme, accueillie à mon arrivée par quelques sourires ironiques et quelques vannes déplacées, j'ai bataillé et réussis à monter une jolie pile devant moi. Les joueurs ont fini par respecter mes relances, tous sauf un. Un gras-du-bide qui me fait face avec la panoplie complète du petit joueur de poker illustré: LE sweat à capuche (et pas un KissThePok, un moche), Le casque, Les lunettes (pareil pas des PKRWear) ... On entend sa musique filtrer à travers son casque, lui n'entend rien et passe son temps à se faire répéter les montants. Tiltant. Et il me cherche. Dés qu'il me prend des jetons j'ai droit à un clin d'oeil appuyé, un léchage de lèvres obscène, une réflexion sur mon jeu. J'ouvre KK en milieu de parole sur sa BB. 2 limpers avant moi, j'envoie 5BB. Tout le monde se couche.
Arrivé à lui, il soulève à moitié son casque "combien?" Pour la énieme fois le croupier le renseigne. Il met ses lunettes sur son front me regarde et m'annonce"Je vais tout te mettre dans la bouche". Je bouillonne, j'ai rougis comme une idiote. Il ajoute "Et je te couvre en plus" avec un rictus immonde. Je pousse mon trésor au milieu. Il claque sur la table à ma stupéfaction un immonde 86 de carreaux. Il lèche son doigt en disant "je vais te salir".
La couleur sera floppée ... Il me regarde goguenard, recule sa chaise et fait mine de se masser la braguette. Je me laisse submerger par une vraie déferlante de pure haine. Je me lève brusquement faisant tomber ma chaise, franchis en trois enjambées la distance qui nous sépare et prenant mon élan je lui assène mon petit poing au milieu de sa face. De toutes mes forces. Le bruit de l'arrête de son nez qui craque sous l'impact de ma menotte me donne un frisson d'aise. Rouge sur vert, vert sur blanc, la giclée de vermillon qui vient moucheter la table et les cartes, réveille en moi les dents de la mer. Pétrifié, la bouche ouverte dans un cri de douleur encore muette, j'en profite pour agripper ses cheveux gras et lui enfourner une poignée de jetons dans sa grande gueule. C'est qui qui a tout dans la bouche maintenant???!!!??? Sa tignasse toujours en main, je lui frappe violemment la tête sur le bord de la table, parachevant ainsi mon œuvre de Seurat dans une période rouge. Je le laisse tomber à mes pieds et termine ma besogne à grands coups de pointes d'escarpins, puis de talons. En guise de point final, j'envoie le bout de ma chaussure, je les affectionne pointues, dans ses deux petites choses qu'il voulait bien plus grosses qu'elles ne le sont...

Bon c'est sur qu'avec mon mètre 60 et mes 50kg, cette scène n'est pas pour demain, mais rien que d'y penser, elle me rend le sourire même face aux pires connards... vous n'y avez jamais pensé les coupines?
Deux places à gagner en fin de Post ...
Elle était pas gagnée cette soirée !!! Vous l'aviez compris, pas envie en ce moment de m'extirper de mon terrier. Alors quand on m'annonce une soirée théâtre avec mon beau-frère et sa compagne de passage à Paris, c'est un peu le coup de grâce ...
Mon beau-frère c'est une espèce de masse du genre XXXL. Il tient une
Poissonnerie à Arcachon. Dire qu'il a une grande gueule est très en-dessous de la réalité. Il ne parle pas il rugit ; dans un restaurant ou un café il devient vite le clou du spectacle, apostrophant clients et serveurs ; il a des idées très arrêtées sur tout, des idées qui se sont arrêtées à peu près à l'exact opposé des miennes...Sa passion dans la vie les voitures coûteuses et les bijoux en or, du type lourds, qu'on remarque au premier coup d’œil. Principal sujet de conversation, les nombreuses célébrités qui se bousculent dans son magasin l'été, pour déguster ses irréprochables huîtres iodées à point, les crevettes les plus fermes qu'il m'ait été donné de manger, les bulots à la cuisson et l'assaisonnement justes et parfaits.

Dans son ombre buvant ses paroles, une sorte de croisement entre Shirley et Alice Sapritch, déguisée en dame chic, de la pointe du sac Vuitton en passant par les derbys ostensiblement quadrillés de Burberry's. Elle me parle généralement de plein de choses qui ne peuvent que faire ma joie: les serre-tête en strass, les assiettes peintes, les merveilles que recèlent les Champs-Elysées...
Quand ces deux -là nous proposent d'aller voir Francis Huster au Théâtre des Bouffes Parisiens, c'est un peu comme si Marine Le Pen me proposait d'aller manger un mafé dans le 18e , comme si Christine Boutin m'invitait à une soirée dans une back room du Marais, comme si DSK m'emmenait méditer un mois dans un couvent de carmélites... Nous voilà donc partis via la 14.
Je comprends mieux la raison de notre présence: le metteur en scène de la pièce,
Steve Suissa est client de la poissonnerie, quand il vient sur le bassin. Arrivée avec 10 minutes de retard j'ai le soulagement d'apprendre que j'ai loupé la scène du siècle: mon beauf discutant avec Steve, monsieur Huster arrivant, mon beauf ne le calculant pas, puis captant enfin qui il était au bout de 10mn, lui demandant pourquoi il a l'air aussi tendu et le faisant poser pour une séance photo sur le trottoir!!! OMG!!! Beau mec d'ailleurs le Steve, l’œil qui frise, le sourire charmeur, de la gouaille...

Je me transforme en chien d'arrêt à la réouverture de la chasse: tous mes sens en éveil je me ré-imprègne du charme tendu de velours rouge d'un Théâtre. La truffe frémissante de cette inimitable odeur de poussière, de chaleur et de parfums dont sont arrosées les vieilles dames chics, lorgnette à la main. Le bruissement des programmes, les chuchotis impatients. Les lustres de cristal, le lourd rideau et son mouchard. Le siège inconfortable dur et râpeux. Un œil sur le programme.

"
Bronx" est une pièce de
Chazz Palminteri acteur et auteur américain issu du Bronx. On nous propose donc une adaptation signée
Alexia Perimony, orchestrée par
Steve Suissa et jouée par
Francis Huster. Noir. Rideau. On est projeté dans un clair-obscur new-yorkais, qui m'évoque immédiatement les images sépias d'Il était une fois en Amérique de Sergio Leone. Rue pavée, bouche d'incendie, bric-à-brac, enseigne de bar au néon, marches d'immeuble. Sur ces marches un homme assis, tassé, nostalgique, comme écrasé par les souvenirs, qui monologue. Et là j'avoue je me dis au secours ça va être chiant !!!

Il se lève, s'ébroue, s'anime, tombe le pardessus et la magie se met en route. Il arpente la scène comme un génial schizophrène, habité par pas moins de dix-huit personnages, qui dialoguent, s'apostrophent, rient, pleurent, grondent. La gestuelle, l'intonation, les mimiques, la posture, nous font glisser de l'un à l'autre dans une surprenante fluidité ... Le petit Cologio, enfant de neuf ans tiraillé entre son père, honnête conducteur de bus et son mentor, le très mafieux Sunny, zigzague sous nos yeux entre les deux voies, indécis, touchant de naïveté.

La mise en scène est sobre, sans fioriture inutile. C'est une énorme performance d'acteur, du grand Art, sans aucun cabotinage. On retient parfois notre souffle, quand on sent qu'il est au bout du sien, haletant, dans une somptueuse fragilité. J'ai versé une larme sur la dernière scène d'absolution paternelle ... La bande-son et surtout la lumière réglée au millimètre, ponctuent ce petit chef-d’œuvre. Rideau. Applaudissements. Rappels.

Je m'échappe vite dehors, semant mon mari et sa famille. Besoin de savourer l'instant seule avec une cigarette. D'atterrir. Je reviens hélas à temps pour entendre mon beauf expliquer au metteur en scène, que c'était pas mal, mais rien de comparable avec l'extase qu'il a vécu la veille Chez Michou. Vite un trou de souris pour me cacher !!! Je prends mon courage à deux mains pour lui demander son mail, pour lui faire parvenir ce post.
Un kir tiédasse et une poignée de cacahuètes grasses plus loin et ouf je suis chez moi. Ce matin sous la douche, enfin à 13 heures du matin, je me suis dit que ce serait sympa de pouvoir vous offrir deux places. J'ai ré-empoigné mon courage pour un tit mail. Demande couronnée de succès: insta call par Steve qui vous offre donc la possibilité d'aller voir cette pièce à 2. (Théâtre des
Bouffes Parisiens 4 rue Monsigny 75002 Paris jusqu'en juin )
Je vous propose donc un petit jeu dont le gagnant sera désigné par tirage au sort parmi les bonnes réponses, mardi 27 en direct des
TripoTeuses à 21 h. Pour participer vous devez partager le lien de ce post sur votre mur Facebook ou sur votre blog et me mettre en com ici même le lien de votre mur, ainsi que la réponse à la question suivante: Dans quel film de 2009 de Francis Huster, Steve Suissa est-il acteur ? Vous pouvez jouer jusqu'à mardi 17h30. Bonne chance à tous !!!