L’Alphabet du désir …

Posted by Mama on 22 mars 2012 | Subscribe
in Mama vie et oeuvre..., Tout mais pas n'importe quoi...

Avec le printemps, un vent d'érotisme semble faire frémir la blogosphère.Charlotte devient masturbophile, Busty entretient une relation SM, Rincevent nous fait une Tartufferie sur Clara Morgane et Blacksuccube fantasme sur ses consœurs (oui c'est bien en un seul mot)  en révisant son Kamasutra. Même le très sage Fred nous parle d'oignon et son désormais célèbre "tout dans le groin" pourrait devenir suggestif.Cela commence à titiller votre Mama, qu'il ne faut pas provoquer trop longtemps. J'ai donc décidé de me livrer à un petit exercice défoulatoirement littéraire. Une série de petits textes allittératifs égrainant très fantasmatiquement  l'alphabet. Les culs serrés et les bien pensant, la croix en haut à droite de votre écran vous invite à nous quitter pour aller retrouver la votre. Je le répète ne hurlez pas à la nymphomanie, c'est un exercice de style, qui a même été approuvé par Monsieur Bijoux. Qwcio je te laisse 30s pour aller chercher tes kleenex et ta très Rothienne tranche de foie... Tout le monde est prêt on y va !!! A: Agrippée avidement à ton artillerie , j'avoisine l'apocalypse de l'âme,  m'acharnant avec application et Art abstrait. Tu m’attrapes ahanant, m’assénant abruptement d'amoureux assauts. Amarrée à ton ancre, je m'active, m'abaissant aux artifices les plus abscons. J'accueille attendrie, avec admiration et acclamations, l'acidité de ton ardeur assassine: j'avale. B:Blottie dans tes bras, je bulle. Je baille. J'ai  brusquement besoin de butiner. Mais tu me brimes, brute!! Bafouée, blessée, je boude. Mon bouton me brûle, je veux ta bite, je bous. Je bondis sur ton barreau, y branche bestialement ma brèche, me barattant bravement, dans un ballet brutal, un bal baroque. Je bouge binairement, brame, braille et boum...je me bouleverse. C: Couchée coquettement sur la couette, candide, en un clin d’œil tu craques mon collant et ma culotte. Tu cajoles coquinement mon clitoris et je couine. Curieux tu le croques,  le câlines, le consommes. Comme je suis callipyge, c'est mon cul que tu convoites. Pas très convaincue, je te concède, que mon con cède, un con vaincu.  Collé contre mon croupion, tu te cales en moi et cahin-caha, à coups de mots crus, enfin tu coules. D: De dos, docile, je demande mon dû. Tu déchires mes dentelles, tu me décoiffes et ta divine dureté dérive sur mes dunes dorées, découvrant des dédales, des déserts, des desserts même. Tu me domptes par devant et par derrière, dans un délire drastique. Tu me dresses de ta dague et de tes doigts, d'Artagnan de mon désir, tu me démontes. Démone déchaînée je me détruits de tes douceurs, je me défais, j'en demande encore, je me découvre... E: Étalée sur l'édredon, j'exhibe mon entrée. Excité, énervé tu éludes les effets de l'érotisme et effeuilles éphémèrement mon éphéméride. Tu élagues mon éther,  érotise mon éden, époustoufle mon égo. Émoustillée je m'évade, émotion, émoi... Ton érection épanouie mon églantine, étonnée je te sens émettre une ébauche d'écartèlement...extase... F: Fille facile tu m'as ficelée. Non tu vas pas me fister? Je falsifie ma fleur pour faire frémir la fureur de ton fusil... C'est fun et ton rythme est funky!!! Fourre moi!!! Frappe moi!!! Je flippe!!! Je frissonne quand tu fouilles ma fourche!!! Fringale, je feule quand tu  fends ma fente, façonnant des frontières fictives en  frottant ta fusée... Fellation, fripon tu m'offres ta frangipane. Je frétille et fond... G: Grimée en gamine grivoise je fais des galipettes. Tu gardes tes gants, galant et je grimace quand les glaçons glacent ma galaxie. Glouton, tu me goûtes, tu gamahuches mon grenat, grignotes ma groseille, guettant ma gaité. Tu grimpes gaillardement, gauloisement, jusqu'à la garde, au galop, ta geisha. Galvanisée et gourmande, je te griffe, je te grippe, je gazouille, je glapis, mes gambettes de gazelle te guidant gracieusement. Grognement, grossièreté, gunitage.H: Mon Homme je suis ton héliotrope. Hédoniste hooligan tu hachures mes hémisphères, tu m'humilies. Hydrographe, tu rends hommage à mon habitacle humide, tu honores mon hostie. Ton haleine dans mon humus, j' halète au milieu de la houle, de l' hurricane qui happe mes hanches. Avec habileté, sans hésitation, tu m'héliportes, tu me hisses,  comme hallucinée sur ta hampe. Tu me harponnes, me houspilles, me harcèles avec harmonie et hargne. Je suis honteuse, harassée et heureuse. I: Tu ironises sur mon innocence ? Tu es ignoble!!! Tu m'as initiée aux idylles illégitimes et je suis inapaisable!!! Pour illustrer cette idée je t'immobilise et j'irrite ta partie inerte, dans une langue inédite. Imaginative et idolâtre, sans inhibitions, j'invente immodérée des immoralités, ivre de t’immerger dans mon ivresse. Inexorablement je m’immisce m'inoculant ton iris devenu immense et qui m'inonde. J: Jacques a dit jette ton jupon jaune et tes jambières en jean. Mes jarretières de jade et de jais sur mes jambes javel, me rendent japonisante. Je suis ton joli jouet, enduite de jojoba, jubilant sous ton joug. Mon joyaux sur ton javelot, mon joufflu jongle, mes jumeaux dansent la java, dans un jeu jouissif et joyeux. Doux Jésus mon Jedi, tu deviens jéroboam et de mon jardin juteux à la jonction de mes jambes jaillit des jérémiades, un air de jazz: Jackpot!!!!K: J'ôte mon kilt kaki. Vêtue d'un kimono et de khôl, je bois un kir prête pour ton kabuki. Tu es mon Katchina, mon Khédive, mon Kaiser. Tu me kidnappes,  joues du koto sur mon kiwi,  traces des kanjis, kabbaliste kafkaïen,  sur le kakemono de ma peau, récites le doux kaddich du kamasutra dans mon cou. Kamikaze je tend mon kumquat vers ta kalachnikov. Ton sabre de Kendo me déchire comme un kraft. Kyrielles d'étincelles kaléidoscopiques je suis en KO karmique (un kleenex Qwcio?)Suite au prochain épisode...Quelle est votre lettre préférée? 😉  
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