Posted by Mama on 2 août 2015 |
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Mama joue au poker...,
Mama lit...
Le mois s'est terminé vendredi soir avec un HU perdu sur la FNL, qui n'a pas réussi à me hisser plus haut que la 6e place au général, on s'en contentera, 6e Top 10 sur 7 mois. J'atteins pour la première fois le statut Silver et espère bien le garder grâce à la promo Wina permettant de solder chaque statut à 50% de sa valeur en Miles.
Ce mois de juillet aura été plus que faste pour ma BR et me payera mon billet pour Dublin en septembre et si ça continue comme ça un nouvel ordi 🙂
Balles neuves hier soir sur la FNL et une entame en remportant le PLO et en terminant 6e de la Ligue à moi le ticket Biathlon à 5€ et une nouvelle apparition sur le Ladies.
Voilà pour le Poker, passons à la lecture. Je vous ai déjà parlé de Nicci French, un pseudo qui cache un couple d'auteur Nicci Gerrard et Sean French.
Très bon polar avec la composante psychologique qui est la signature du couple, où l'on découvre deux personnages : Frieda une psychanalyste froide et solitaire et le Commissaire Karlsson un séduisant flic très rationnel. Le duo fonctionne parfaitement, mais la fin laissait des zones d'ombres inhabituelles chez Nicci French, un côté inachevé dans le dénouement.
Google est mon ami et renseignements pris, je retrouverai cette paire d'enquêteurs dans la suite Sombre mardi, puis Maudit mercredi et Terrible jeudi sorti cette année.
Une grosse fête pleine d'alcool, de coke et de sexe, un drame soudain, et puis la vie qui suit son cours et soudain 15 ans plus tard un fantôme qui ressurgit. Je ne peux vous révéler plus avant la teneur de l'intrigue sans gâcher le suspense, mais les affres de la culpabilité et la peur du passé et de ses démons sont remarquablement décris avec une écriture minimaliste qui nous enfonce au plus glauque de la nature humaine.
Là aussi on rencontrera la lie de la noirceur humaine. Grand Prix 2011 du Meilleur Polar des lecteurs de Points, l'action du livre se déroule dans un bled de Géorgie, dans les années 50.
Un blanc fait justice à sa manière en tuant une petite fille noire et en blessant grièvement sa mère adoptive, pour une histoire de dettes où elles ne sont concernées en rien. La justice se met en route, mais est-elle la même pour tous ? Les notables de la ville sont tous plus ou moins liés socialement par des rapports de castes et la mort d'une petite noire peut-elle suffire à faire évoluer les mentalités ?
L'écriture est magistrale, la narration croisée par les différents protagonistes permettant d'observer l'Affaire sous tous ses angles. Le personnage de Paris Trout campé dans sa propre morale et son système de valeurs très personnel, est d'une froideur, d'un cynisme et d'une ignominie qui ne peut laisser intact.
Alors là je dis ouiiiiiiiii !!! Ce roman se déroule sur 3 plans : en Norvège en 1528, et simultanément en 2010 à Richmond et Trodheim.
Tandis qu'on suit au 16e siècle toute une série de dissections pratiquées clandestinement sur des cadavres avec un étrange barbier et un moine gris lui aussi très spécial, au 21e siècle deux meurtres sont perpétrés en Norvège et aux USA, avec un point commun : les victimes ont été décapitées et écorchées vives. Un mystérieux ouvrage intrigue les enquêteurs, "
le livre de Johannes" qui s'avère être relié ... en peau humaine.
Ce récit foisonne de références historiques, littéraires et philosophiques, l'auteur semble fasciné par Edgar Poe et on a même en filigrane un cours de construction de polars. Un roman passionnant et érudit qu'on n'arrive plus à lâcher tant il est intriguant. L'ignorante que je suis a appris ce qu'était un palimpseste et une citation émaille les chapitres sous diverses plumes de grands auteurs : "
Dieu est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part".
[…] n’ai pas résisté et à peine Lundi mélancolie des Nicci French terminé je me suis précipitée à la FNAC pour acheter les 2 volumes faisant suite et ai […]