Chronique 26: C’est du gâteau …

Durant la période l'Avent, une friandise par jour enrobée de mots à grignoter sans modération en Alexandrins... C'est connu Mama a plein de petits chouchoux Les couvreurs elle aime de Matthieu à Kinshu Si elle a un faible pour papa Charlichou Rincy depuis 3 ans est son petit Cachou     Une chronique pour les gourmands et gourmandes...enjoy... C'est du gâteau Coucou mon AA. Un A comme Avent, puisque mon blog est placé depuis le premier décembre, sous le signe du décompte précédent les fêtes. La semaine dernière, j’ai consacré ma chronique à la traditionnelle lettre au Père Noël et je m’étais dit qu’il serait plus prudent d’en écrire une également au Père Fouettard. Mais bon je me suis dit que si j’insistais trop sur mes bêtises, il pourrait penser que la meilleur des punitions serait de ne pas venir et je serai tellement déçue de ne pas voir l’homme en noir, tout de cuir vêtu…hummmmmmmm

A cette idée une fringale terrible de sucre m'envahie. Mais pensant à mes lignes de conduites et de fesses, je renonçais bravement à croquer la moindre miette et me précipitait sous la couette pour vaincre la tentation. Je m’endormis rapidement et fis un rêve étrange…

J’étais dans un train à destination d’un tournoi. Un Paris-Brest. Je somnolais épuisée ayant passé la soirée à nettoyer les Cookies de mon ordinateur. Mais soudain le train s’arrêta et la voix du contrôleur s’éleva : « Pithiviers terminus, tout le monde descend ».  Mais toute ma vie !!! Je veux pas en faire un cake, mais les galères c’est toujours pour moi !!! J’agressais le contrôleur, une bonne tête de Gland à l’accent Ardèchois : « Holà mon Brave, une Navette pour Brest, SNCF c’est possible ? ». Il me répondit en bafouillant qu’il n’y en avait que pour le Mont Blanc... J’étais prête à pleurer comme une Madeleine, quand une Patte d’ours se posa sur mon épaule. « Ho petite ». Au début j’eus très peur puis dans un Éclair je reconnu le compagnon de Busty et piquait un Far en me souvenant de leurs ébats publiés sur la toile cet été. Il me fit monter sur son dos velu, je passai mes bras autour de sa Brioche et hop il se mit à courir. Nous traversâmes une Forêt-Noire, croisant curieusement quelques Bavarois, grignotant des Strüdels. La nuit était tombée et un Croissant de lune illuminait le ciel. Nous arrivâmes sur une piste Sablé, bordée de Palmiers. Alléluia une maison se dessinait dans le lointain.   Alléluia ou pas. L’ambiance était bizarre.Un Sacristain en robe de bure tirait de l’eau à un Puit d’amour recouvert de Mousse : son regard torve sur moi me transforma intérieurement en Pudding. Les jambes flageolantes je m’approchais de l’entrée et 2 Congolais, un sourire illuminant leurs Tête de Nègre m’encadrèrent et me firent rentrer dans une vaste pièce. Des Cornes de  Gazelle sur les murs, des tentures Marron glacés,  une grosse Bûche se consumant dans la cheminée, en musique de fond une Polonaise et dans l’air une odeur de Moka. Je vis soudain Busty approcher vêtue en Religieuse, chaussée de Tropéziennes, suivie de quelques Nonnettes. L’une me poussa sur une chaise tressée de Paille d’or, l’autre m’enfila des Chaussons, une autre posa à mes côtés une tasse de café, tandis que la troisième m’offrait des Macarons. Parfait. Parfait ou pas. Busty me dit sur le ton de la Conversation : « Ah Mama mon Chou, on attendait plus que toi. Tu as dû voir dehors Saint-Honoré un Jésuite qui nous est tout dévoué. Mange Mama, mange, tu es bien maigrelette et tous les blogueurs sont venus pour toi » Mon petit Finger me dit que la situation est louche : je lui Crêpe le chignon, lui colle quelques Bugnes, une bonne Bastogne ? Non laissons la Salambo poursuivre avec son ton Fondant. « Ah mon petit Pain d’épices, pour changer du Poker tu vas affronter en HU au Mikado Thomas Bichon, Amandine vous servira de croupière. Je ne te conseille pas de le perdre celui-là ». Elle s’en alla me laissant comme deux ronds de Flan. Malgré toute mon application je me retrouvais vite sans Biscuit. Busty revint et se mit à chanter sur un air d’Opéra : « Ah ma Rose des sables tu as perdu nous allons te Croquets , je t’avais prévenue» Le Saint Honoré me jette sur son épaule, bizarre il a une Oreillette. On m’introduit dans une grande salle et on me dépose dans un plat orné d’un napperon dentelé en papier blanc. Ils sont une trentaine revêtus de longues robes Caramel et de cagoules. Certaines silhouettes me semblent familières, je suis sûre que là-bas c’est Charlotte. Tout Concorde une Assemblée de blogueurs, j’en reste Baba. Soudain les Bouches de Dames se taisent. Un cagoulé vêtu d’une robe Chocolat fait son apparition. Mon sauveur ? Ou pas… Sur sa robe les initiales GZ. Aaaaargh c’est Gros Zombie, il a contaminé mes Amis. « Par le Saint Quatre Quart et le loué Petit-Beurre, nous l’avons tous Feuilleté un jour à nos heures, que ses déboires Financiers ne nous fassent pas pitié, la petite mère, vas nous servir de Dessert. » Et il m’asperge de sucre glace. Heuuuuu ou pas… Je vendrai chèrement ma peau, je m’apprête à lui claquer le Beignet, quand une sorte de Mendiant surgit de nulle part et arrache sa cape. C’est un Prince… mais il est bleu !!!!  « Je Gâche la fiesta espèce de moule à Gaufre, celui qui voudra Croque-en-bouche la Mama, des Tartes dans la tronche illico se prendra, moi j’aime pas les Zombies » Profitant de la diversion j’arrache la cagoule du monstre, je vais enfin savoir qui est ce gros Zombie… Ohhhh nonnnnnnnn le réveil mon AA. Il y a école !!!! Ce n’est pas cette fois ci que je verrai gros Zombie, mais j’ai résisté à l’appel des calories. Tu vois j’ai mérité la visite de l’Homme en rouge et de l’Homme en noir réunis, avec plein de cadeaux pour ta Mama  qui a acheté une conduite. Si tu veux toi aussi me couvrir de cadeaux mon AA il te reste plein de couleur pour ton costume, à toi de jouer, surprends-moi, à la semaine prochaine 😉