VGG: Vide Grenier Gagnant et pas que…

Posted by Mama on 11 novembre 2012 | Subscribe
in Mama en famille..., Mama joue au poker..., Tout mais pas n'importe quoi...

6H30 café. Douche chaude, bouillante. Tenue grand froid. Sous pull isolant, collant, polaire, chaussettes de ski, Docs, manteau de montagne, gants. Bibendum part faire un vide grenier. Café. 7H30 réveil de Monsieur Bijoux. Grognon. Humide et gris le temps, comme son humeur. Trois valises, 3 sacs, 2 cagettes, une table, 4 tabourets. Suis déjà en nage. Exit le manteau. C'est la déballe. Je tente l'emplacement basket. Vêtements, chaussures, peluches, poupées, livres d'enfant, jeux. Au moins 3 mètres je m'attribue. J'installe, me pose, observe. Clope. C'est l'heure des vrais chineurs aux idées arrêtées. Capsules de champagne, monnaie étrangères, barbies anciennes...Ils ont des caddies et des grands sacs et ont oubliés leur sourire à la maison. Premières ventes, ouf pas Fanny. Heureusement car voilà l'encaisseuse et la manouche elle rigole pas. Moi non plus. Joute verbale. Je paye qu'un mètre. VGG 15€ coume même. Boum vlà l'Autre. Migraine Ophtalmique qui n'en loupe pas une veut aussi participer à la journée. Une bonne heure de ventes à l'aveugle, puis l'étau de ses mains gantées d'acier sur mes tempes et mon visage toute la journée. Ça vend et je me régale. Les marchands ont fuis et une faune disparate achète et vend. Je les ai vu. Une mamie au longs cheveux blancs, attachés au somment du crâne par une énorme marguerite en soie jaune. Le petit garçon de l'an dernier qui a maintenant une tête de plus que moi, qui a mué et qui me garde mon stand pour mes pauses café. Le couple de Bobos aux vêtement chamarrés qui s'émerveille de tout entre exclamations et gloussements. Des touristes italiens, japonais et anglais: so nice, so French.Une Boxer albinos de 8 mois, Neige, gambadant dans tout le marché, poursuivie par sa Maîtresse à la crinière exacte reproduction de celle d'Ariel. Un petit black d'une dizaine d'années, transformé en kangourou effrayé dés que Neige passe à moins d'un mètre de lui. Il se réfugie au stand des djeun's du quartier: baskets, fringues de marques et un bruit de fond à base de "yo mon frère, bien ou quoi, sussu la famille, pépère, trankil". Une bonne sœur noire et naine à la recherche de vêtements de poupées, elle ne semblait pas aveugle, communiste peut-être... Un mec qui regarde ton stand d'un air tellement dégouté que tu as honte. Un papy fumeur qui discute avec toi dans la grande complicité des nicotinés rebelles. Un petit blondinet de 12 ans au stand au carré, qui saoule tous ses potes en parlant toute la journée fric et position sociale. Une môman triste: son fils ainé divorce. Des ados boudeuses et des enfants hurleurs. A plusieurs reprises le ciel s'obscurcit mais rien ne se passe. J'ai au moins 2 sacs en moins et les poches pleines. Je m'offre une paire de Converses noires à 5€ et un short en velours lisse gris souris à 2€. 17H c'est la fin du monde. Le ciel devient d'un noir verdâtre promesse d'Apocalypse. En 3 minutes il fait nuit noire et un déluge s'abat sur la ville. Nous remballons tous à la hâte sous une pluie battante. Je dégouline, les yeux me brûlent pluie et mascara, mon jean colle à mes cuisses, je grelotte en tentant de replier mes gaules. Pour une fois Monsieur Bijoux ne joue pas son bâtard et je vois avec soulagement sa silhouette se pointer au loin. Il attrape en grognant une première fournée de paquets et repart. Je suis collée contre un mur avec le reste, tellement trempée que je peux même pas m'en griller une. Il revient on se charge comme des baudets du reste. Home. Une douce odeur de Pot au feu me saute à la gorge. Douche bouillante, sarouel, sweat et je me précipite sur le PC avec un apéro, pour voir où en est Ricardoc qui est en train de nous réaliser l'Exploit au WPT de Gruissan. Il va bien. Très bien même et finira la journée dans le top 10 🙂 Je peux attaquer mon Pot au feu. Je peux aussi attaquer sereinement la FNL où je vais raconter au Psychopathe l'histoire du Lièvre et de la Tortue. J'ai une table difficile à jouer avec notamment la Miss qui est en mode terroriste. Comme Ricardo est occupé ailleurs on se fait quelques jolis open-limp, rejointes par coupine Busty en grande forme. A un moment nous sommes toutes les trois en brochette avec les plus gros tapis et on martyrise chacune notre tour ces Messieurs. Busty nous fait un donk-bet dont elle a le secret et nous lâche en route en 16e position. Le psychopathe a réussit l'exploit de remonter des abysses du classement pour finir à la 11e place. TF. Je suis galvanisée par la zic que poste Kevin sur FB: un solide concurrent à mon DJ officiel One chip One song. Miss s'incline 7e et je me retrouve en trio avec DocFly et Kingcard. Vicelard le Kingcard, difficile à lire et je m'effondre en 3e position. Le temps de lire le dernier excellent post de Busty qui nous parle de timidité et de fourchette, je suis enfin sous ma couette. Réveil tardif et courbaturé, pas très grave ma seule activité sera de soutenir le poto Ricardo et de bouffer du Pot au feu. Allez mon petit!!!!!
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