Posted by Mama on 16 mars 2012 |
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Mama râle...
Il paraît que fêter les anniversaires en avance ça porte malheur...Les un an de ce blog se profilent et ma difficulté à écrire depuis quelques jours me tarabuste...Envolée ma joyeuse insouciance et ma spontanéité, qui me faisaient partir dans de grandes envolées lyriques sur
l'Amour,
la Politique, m'enthousiasmer pour une partie
de Poker ou le régal d'un livre ou d'une recette...
J'écrivais avec plaisir et légèreté, les mots venaient tout seul, les thèmes s'imposaient et les échanges positifs avec mes lecteurs étaient une vraie récompense. Je n'hésitais pas, même, à livrer mes états
d'âmes,
mes délires, sans complexes, comme ça me venait...
Au gré de mes déplacements j'ai commencé à rencontrer des bloggers, à échanger avec eux, à les lire, à avoir un peu l'impression de faire partie de la famille.
Et puis il y a eu la Maison du Bluff et mes courbes déjà avantageuses se sont envolées. Certains comme
Rincevent (prosternation) ou
D8 (génuflexion) s'en réjouissaient pour moi et m'encourageaient de fréquents commentaires, ceux qui vous font continuer d'avancer.
Et puis il y a eu les Tripot-euses, le lever de pleine lune chez Alexis et le lever de boucliers de la ligue des bien pensants. Trois mots crus et Pokerland était en émoi: chacun place la vulgarité à son échelle...
Et puis, effet papillon oblige, je me suis retrouvée propulsée d'un battement d'aile, sur la deuxième marche du classement
ebuzzing et là ça a fait grincer du dentier à quelques jaloux. Ben oui la petite tant qu'elle nous faisait pas chier à jouer dans son coin avec ses coupines ça allait, mais oser prétendre à s'étaler un peu, ah ben non alors!!! J'ai donc essuyé à droite à gauche de petites piques, certaines drôles et stimulantes, d'autres sentant l'aigreur, le fond de slip douteux et la méchanceté gratuite...
Si je vous dit que tout ça m'affecte, vous allez sourire et vous dire elle fait genre ... Hélas non, on ne se refait pas ... Certains aboiements à Deauville m'ont laissée de marbre, d'autres émanant de personnes que j'estimais m'ont profondément peinée. Je viens surtout de réaliser que je n'ai plus face à moi un ensemble de lecteurs bienveillants, mais aussi des gens qui ne me lisent que pour le plaisir de me voir trébucher, m'asséner un coup derrière la nuque ou me faire un croche-pied.
Du coup ce n'est plus la même et je me surprend à m’autocensurer, à contenir une émotion, à effacer une phrase, à biffer un mot cru ou à retenir une larme... Navrant. Navrant, mais contrairement à ce que j'ai pu lire, j'ai du mal à vivre une médiatisation dont je n'avais pas saisi la portée, idiote naïve que je suis ... Il va falloir apprendre à faire avec, dompter ce sentiment de colère impuissante et de tristesse profonde, que déclenche toujours chez moi la critique gratuite et injuste...
Pour finir une dédicace aux coupines blogueuses et à toutes: " Un con est un imbécile qui n'a de cet organe ni la profondeur, ni la saveur" Léo Campion
J'écrivais avec plaisir et légèreté, les mots venaient tout seul, les thèmes s'imposaient et les échanges positifs avec mes lecteurs étaient une vraie récompense. Je n'hésitais pas, même, à livrer mes états d'âmes, mes délires, sans complexes, comme ça me venait...
Au gré de mes déplacements j'ai commencé à rencontrer des bloggers, à échanger avec eux, à les lire, à avoir un peu l'impression de faire partie de la famille.
Et puis il y a eu la Maison du Bluff et mes courbes déjà avantageuses se sont envolées. Certains comme Rincevent (prosternation) ou D8 (génuflexion) s'en réjouissaient pour moi et m'encourageaient de fréquents commentaires, ceux qui vous font continuer d'avancer.
Et puis il y a eu les Tripot-euses, le lever de pleine lune chez Alexis et le lever de boucliers de la ligue des bien pensants. Trois mots crus et Pokerland était en émoi: chacun place la vulgarité à son échelle...
Et puis, effet papillon oblige, je me suis retrouvée propulsée d'un battement d'aile, sur la deuxième marche du classement ebuzzing et là ça a fait grincer du dentier à quelques jaloux. Ben oui la petite tant qu'elle nous faisait pas chier à jouer dans son coin avec ses coupines ça allait, mais oser prétendre à s'étaler un peu, ah ben non alors!!! J'ai donc essuyé à droite à gauche de petites piques, certaines drôles et stimulantes, d'autres sentant l'aigreur, le fond de slip douteux et la méchanceté gratuite...
Si je vous dit que tout ça m'affecte, vous allez sourire et vous dire elle fait genre ... Hélas non, on ne se refait pas ... Certains aboiements à Deauville m'ont laissée de marbre, d'autres émanant de personnes que j'estimais m'ont profondément peinée. Je viens surtout de réaliser que je n'ai plus face à moi un ensemble de lecteurs bienveillants, mais aussi des gens qui ne me lisent que pour le plaisir de me voir trébucher, m'asséner un coup derrière la nuque ou me faire un croche-pied.
Du coup ce n'est plus la même et je me surprend à m’autocensurer, à contenir une émotion, à effacer une phrase, à biffer un mot cru ou à retenir une larme... Navrant. Navrant, mais contrairement à ce que j'ai pu lire, j'ai du mal à vivre une médiatisation dont je n'avais pas saisi la portée, idiote naïve que je suis ... Il va falloir apprendre à faire avec, dompter ce sentiment de colère impuissante et de tristesse profonde, que déclenche toujours chez moi la critique gratuite et injuste...
Pour finir une dédicace aux coupines blogueuses et à toutes: " Un con est un imbécile qui n'a de cet organe ni la profondeur, ni la saveur" Léo Campion 
WTF!!!
Tu me copieras 200 fois l’incantation de Rincevent!
« Hey, toi ducon qui ne peut blairer mon blog, tu te niques.
Toi que ca emmerde que je fasses ici ce que je veux, tu te niques.
Toi que ca défrise que je causes de quoi c’est t y que j’ai envie, tu te niques.
Toi qui dégueule que mes billets puisse être appréciés, tu te niques.
Comme dirait notre ex président, casses toi pauvre con! »
Et tu nous ressort des papiers à en faire péter les élastiques de string!
Sinon, plus de chocolat! Attention!
@ Qwcio: Ah ben si il y a du chocolat alors…vais faire un effort ^^
Le succès seul ne crée pas la jalousie. Elle arrive quand d’autres réussissent dans des domaines ou les jaloux peuvent constater leurs propres échecs. Ben la règle de Ricenvent s’applique, une sorte de litanie bene gesserit moderne. 🙂
@blacksuccube: si pour ta première venue ici tu me prends par les sentiments !!!! Là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi…
Que dire…
Je t’en ai parlé y a de cela quelques jours: laisse tomber ce qui fait mal. Je t’ai donné un exemple et tu vois bien que je ne m’en porte pas plus mal malgré des choses qui sont bien plus importantes dans la vie -__-‘…
C’est comme au poker, il faut savoir faire abstraction d’un mauvais coup et passer à la suite, dur certe mais il ne faut pas encaisser sinon la chaîne devient lourde et finit par céder.
Et puis… pour l’anniversaire on attendra le billet car la Mama elle sera encore là !!!! \o/
Bises !
@ menezham: on soufflera la bougie t’inquiètes!!!
et t’imagines qu’il y a de vieux blogueurs quarantenaires qui en sont à leur 5ème année à bloguer! Voila qui ne nous rajeunit pas…!
@ Fred: ah merde c’est vrai que tu viens de rentrer dans la catégorie vieux con ^^
@AnneSofi : pas la première fois que je viens mais la première fois ou un commentaire m’a paru possible. et Herbert m’est venu à l’esprit immédiatement. Sinon dans le même genre, a force de parcourrir les blogs, je pense de plus en plus à Daninos et son major lorsqu’il parle du vicomte Renaud de je sais plus quoi. Vais adapter ca sur le mien…c’est terriblement moderne pour un truc du milieu des années 50
@ Blacksuccube: dans la même veine tous les Tom Sharpe devraient te séduire… tu peux revenir tous les jours avec de telles références!!! ça m’a redonné le sourire!!! 😉
@AnneSofi : j’aurai au moins servi à quelque chose aujourd’hui. Bon j’avoue que je fais plus dans la grivoiserie sur mon blog que dans le distingué mais aprés tout, Appolinaire a bien écrit les onze mille verges 🙂
@ Blacksuccube: voilà t’es linké dans les potos…perso je suis plus Fleurs du mal
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d’aise
À mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
La rançon de la médiatisation.
J’ai moi même twitter et facebooké l’article de titi. J’aime bien les coups de gueule, justifiés ou non.
Comme dit Qwcio, n’oublie pas les incantations.
Par contre, les vers, les poêmes toussa toussa, moins. Ma nature plus pouet-pouet je suppose.
Et méfie toi de succube, c’est un pervers.
@ Rincevent: toi dés que ça parle pas de chantilly!!!! ça tombe bien j’adore les Pervers 😉
Les critiques négatives ne doivent pas te paralyser, au contraire te conforter dans ton style qui pique… Tous les grands foulosophes ont eu leurs ennemis… regarde ce soir justement soirée spéciale enfoirés… Il avait pas choisi ce nom par hasard et il était loin de n’avoir que des amis 🙂 Alors continue garde ton autenthicité et aies confiance en toi 🙂 Moi j’ai confiance en toi ma belle, tu écris bien, tes idées parfois dérengeantes, se valent au moins autant que celles de n’importe qui d’autre, et tu les exprimes si bien… Joyeux anniversaire et longue vie à ton blog et à toi surtout … Bisousssss
@ Wild: tes mots sont comme de la Biafine sur un coup de soleil et je m’y connais!!!!! 😉
moi un pervers? de la part de Ricevent? c’est la morgue qui se moque des soins paliatifs
Celle là je l’encadre!!!!!