Posted by Mama on 21 juillet 2011 |
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Mama lit...
Hé non pas de panique ce n'est que le titre du bouquin que je viens de finir. La couverture aux couleurs criardes, le titre, le nom de l'auteur ne présageaient rien de bon: L'été assassin de Liz Rigbey. Un cadeau qui est resté longtemps sur mon étagère... Je l'ai exhumé il y a une semaine lors de mon grand
rangement, ai hésité à l'abandonner direct chez Gibert, puis ai entamé sa lecture à contre coeur. Un contre coeur qui s'est transformé en grand coup de coeur.
"On confond très facilement ce qui s'est vraiment passé et ce que l'on nous a raconté ou que l'on a rêvé" .
Cette petite phrase sera la clé de voûte de tout le roman. Lucy s'est exilée à New York, où elle se noie dans le travail pour tenter d'apprivoiser la pire douleur au monde, la perte de son bébé de 6 mois. Trois ans plus tard son père un professeur de géologie apparemment sans histoires est retrouvé assassiné. De retour en Californie pour régler la succession, elle plonge contrainte et forcée dans le passé, le sien et celui de sa famille. Les souvenirs semblent lui échapper, se modifier, fluctuer, refluer, s'imposer, se distendre...
Une mère folle, un père trop parfait, une soeur à l'amour envahissant, une famille russe empreinte de toute la nostalgie slave et des morts d'enfants, beaucoup, trop... Cette atmosphère pesante est distillée par une écriture riche, qui touche juste et nous emmène dans le malaise lancinant de ce drame familial.
Bon c'est un peu lent et à démarrer mais une fois dedans on ne lâche plus l'affaire, jusqu'au dénouement, un peu prévisible, mais joliment tourné...
"On confond très facilement ce qui s'est vraiment passé et ce que l'on nous a raconté ou que l'on a rêvé" .
Cette petite phrase sera la clé de voûte de tout le roman. Lucy s'est exilée à New York, où elle se noie dans le travail pour tenter d'apprivoiser la pire douleur au monde, la perte de son bébé de 6 mois. Trois ans plus tard son père un professeur de géologie apparemment sans histoires est retrouvé assassiné. De retour en Californie pour régler la succession, elle plonge contrainte et forcée dans le passé, le sien et celui de sa famille. Les souvenirs semblent lui échapper, se modifier, fluctuer, refluer, s'imposer, se distendre...
Une mère folle, un père trop parfait, une soeur à l'amour envahissant, une famille russe empreinte de toute la nostalgie slave et des morts d'enfants, beaucoup, trop... Cette atmosphère pesante est distillée par une écriture riche, qui touche juste et nous emmène dans le malaise lancinant de ce drame familial.
Bon c'est un peu lent et à démarrer mais une fois dedans on ne lâche plus l'affaire, jusqu'au dénouement, un peu prévisible, mais joliment tourné...
