Chronique 37: Stephen et Rincy…

Elle en a marre Busty, moi aussi ce matin, suis ronchon...Vivement demain un petit massage in the dark aura peut-être raison de ma méchante humeur et de mon cou douloureux... Allez un petit coup de lecture et d'écoute, clin d’œil à Maitre Rincy...   Stephen et Rincy   Coucou mon AA Adorable Auditeur. Érudit que tu es, tu auras reconnu la musique du génial film de Kubrick, Shining. Film lui même tiré du roman du prolifique Stephen King, devenu Grand Maitre du fantastique. Autre Grand Maitre, le mien en tout cas, mon gourou, mon Maitre à penser, celui sur lequel repose toute ma philosophie de vie, le dinosaure des blogs: j'ai nommé Maitre Rincy et son mantra que je récite chaque matin... Hey, toi ducon qui ne peut blairer mon blog, tu te niques. Toi que ça emmerde que je fasse ici ce que je veux, tu te niques. Toi que ça défrise que je cause de quoi c'est t y que j'ai envie, tu te niques. Toi qui dégueule que mes billets puissent être appréciés, tu te niques. Comme dirait notre ex président, casses toi pauvre con!   Raaaaaaaaa ce que ça fait du bien !!!! Bref Grand Maitre Rincy l’autre jour il était tout défrisé et pour parler du déclin du Poker en France et de la disparition de trop nombreux blogs, il a intitulé son papier Simetière . Minuit 2 je lisais son post, Minuit 4 j’écrivais le mien, c’est Ça un gourou.   Ah Misery et Désolation, avec l’Arjel c’est le Bazaar. Depuis le point fr beaucoup de joueurs décident de s’exiler vers d’autres Territoires, pour retrouver le point com ou encore fuient à l’étranger Le Fléau, le Fisc, pour que leurs finances ne ressemblent pas à un Sac d’os. Marrakech, Londres, la Thaïllande ou encore Malte comme Jessie, on reste à portée de Cellulaire, mais on joue les Running man. 2012 aura été pour le Poker l’Année du loup Garou et sans vouloir tourner le carambar dans la Carrie, ceux qui restent ont La peau sur les os. Si on ajoute les scandales de triche, La part des ténèbres qui envahit aussi bien le pro que l’Associatif, on est vraiment dans une Anatomie de l’horreur. Les blogueurs subissent eux aussi cette Danse macabre. Au départ c’est simple : tu trouves un Blaze, et tu racontes. Tu racontes tes sessions entre Rêves et cauchemars, tu racontes tes Insomnies, tu racontes comment le Poker c’est Marche ou crève, tu tires à boulets rouges comme Le Pistolero sur les institutions et Les Régulateurs, tu te moques des teams aux noms ridicules, genre les Tommy Knockers. Et puis Différentes saisons passent, tu as toi aussi envie de jouer les Roadmasters, de fuir vers des Terres perdues, de devenir un Colorado kid, de mettre en branle ton Dreamcatcher. Et puis Madame, appelons la Christine pour préserver son anonymat, en a marre de passer des soirées toujours seule, Cœur perdu en Atlantide et commence à dire sa Rage. Et puis le soir tes enfants aimeraient que tu leur lise un livre : L’Histoire de Lisay ou La petite fille qui aimait Tom Gordon. Alors un soir, Juste avant le crépuscule, en perdant une énième cave en Dead Zone ou en écrivant une énième ligne à la Brume, tu passes en revue la Mémoire d’un métier qui n’en est pas un et tu décides de sortir du Dôme de La tour sombre où tu t’étais enfermé : tu mets La clé des vents sous le paillasson de ton blog . Tu ponds un dernier post Le chant de Susannah comme celui du cygne, tu jettes Les 3 cartes fétiches qui occupaient tes mains, tu fracasses au sol Le Talisman qui reposait sur ton clavier, tu ranges le Chantier autour de ton ordi, tu te désinscris du tournoi de Charlie et tu sors promener Cujo. Tu contemples le ciel Nuit noire et étoiles mortes dans les rues de cette ville qui ressemble à Salem, tu passes chez la fleuriste Rose Madder pour prendre un bouquet pour Christine, des roses pourpres Les yeux du dragon, de quoi amadouer sa Dolores Clairbone. Un livre aux gosses Magie et cristal et puis au lit, avec un regard de coupable envie vers l’ordinateur. Une nuit de cauchemars à courir le long de la Ligne verte poursuivi Les loups de la Calla en casquette, sweat à capuches et lunettes de soleil…    Mais tout passe et tu verras une page se tournera : il y a une vie après le Poker, foi de Mama, j’y pense d’ailleurs de plus en plus souvent moi aussi, trop de déception… non pas toi mon Audichou, toi t’es un Amour, on le sait, allez à la semaine prochaine