Chronique 28: La fin du Monde…

Pas de panique je fais juste la trêve des confiseurs, mais l'occasion était trop belle... Fin du monde Coucou mon AA aujourd’hui ce sera ma dernière chronique… Non ne pleure pas mon Audichou, prends un tit kleenex, mouche toi et fait risette à Mama. Voilà c’est mieux. Hélas, je te l’annonce avec ménagement, tu ne seras plus là non plus de toute façon mon Audipleurnichou. Ben oui c’est le Grand Maya qui l’a dit : le 21 décembre c’est l’Apocalypse, la fin du monde. On va tous mouriiiiiir. Tous sauf les cafards et les rats ce qui devrait sauver bon nombre de joueurs de poker… ça me désespère de te voir prendre les choses tellement à cœur mon AA. Tu y tiens tant que ça à la vie ? Tu la trouves belle, légère, insouciante ? Bon d’accord mon AA je vais tenter quelque chose. Il me reste quelques jours pour creuser un abri, pour tenter tel un Noé des temps modernes, de sauver les espèces et les personnes qui me tiennent à cœur. Et si ça ne marche pas on mourra au moins tous ensemble et si un jour on découvre nos ossements, les archéologues s’en donneront à cœur joie, pour retranscrire les us et les coutumes de cette espèces disparue. J’imagine les conclusions…. « Ce peuple semblait vouer un culte à un demi-dieu vivant dont on a retrouvé de nombreuse représentation sur les murs : un certain Elky. Les enregistrements retrouvés nous laissent sceptique quant aux raisons de ce culte : son discours débité dans une langue étrange et rapide est pourtant totalement incompréhensible. Il semble qu’il était gravement malade, ses propos étant émaillé de sick, sick, sick. Pour corroborer cette thèse il semblerait qu’une espèce de sorcière-guérisseuse lui était toute dévouée : on a retrouvé sur ce squelette féminin longiligne, une sorte de bourse en tissu remplie d’herbes et de poudres en cours d’analyse, mais sûrement médicinales. Entre son index et son majeur une sorte de tube conique également dans nos laboratoires. A ses côtés un gisant tenant dans ses mains un drôle d’objet émettant des sons étranges… Dans un coin nous avons retrouvé celui qui devait être L'étalon reproducteur de la tribu, dans une position indécente, avec un os surnuméraire, entouré de plusieurs squelettes féminins. Nous noterons les disparités physiques des femelles : l’une est ridiculement petite et menue avec un crâne proéminent et d’énormes godillots, l'autre pour une raison inconnue, drapée dans une sorte de double parachute soyeux maintenu par des lacets. Non loin de là des corps assis avec devant eux des piles d’objets ronds et colorés numérotés, ainsi que des morceaux de cartons couverts de signes étranges. Monnaie d’échange ? Culte satanique ? Folklore local ? Nos chercheurs sont dubitatifs, surtout que chacun d’entre eux est entouré d’objets hétéroclites. L'un d'eux est bardé de serrures, clés et cadenas. L'autre tiens contre sa joue un morceau de tissu blanc et rouge avec une ficelle en son centre et une sorte de bombe qui laisse échapper une substance blanche et crémeuse en cours d’analyse. Le troisième a dans la bouche une pâte caoutchouteuse rose et à ses côtés on note la présence sur le quatrième de restes de tissus aux couleurs criardes, notamment de longues chausses jaunes et d’étranges chaussures à lacets. Le cinquième a un squelette bizarre et devait être lui aussi une sorte de divinité : il cumule un mélange d’ossements masculin, féminin et animal, à priori de cochon sauvage. Son voisin tient à la main une sorte de bouteille remplie d’un liquide rougeâtre. On a retrouvé certainement le chasseur du groupe : il tient à la main un filet, muni d’une perche. On a également un squelette coiffé d’un bonnet coloré tenant d’une main une boite de mouchoirs remarquablement conservée et tenant de l’autre en laisse un animal désormais disparu, identifié sous le nom de lama. Le dernier est assis sur une valise. Un des membres de cette étrange tribu semble puni : il est au coin avec un écriteau autour du cou, C’est ma faute. Une bande porte en signe distinctif des restes de pantalons blancs : l’un d’eux a un crâne étrangement lisse, l’autre au contraire présente des piques osseux sur la tête à la manière d’un hérisson… Pour finir avec cette étrange découverte, on notera la présence d’un squelette imposant mi homme-mi zombie et de deux étranges créatures l’une mi-serin, l’autre mi-chat, ainsi qu’un dernier équipé de lunettes de soleil et d’un navigateur qui continue d’affirmer: tournez à gauche. Toutes nos équipes concentrent leur force à tenter d’étudier les mœurs de ce peuple étrange et primitif, un mémoire sera publié dés que possible. » Voilà mon AA ma dernière chronique avant la fin présumée de notre petit monde. Je te fais des bisouxx d’adieu et te dis à la semaine prochaine …ou pas