Chronique 15: le calendrier des blogueurs…

Calendrier 1 Coucou mon AA. Je crois que comme moi t’es pas un raplapla des neurones et que tu auras bien compris que c’est la Rentrée, on ne nous parle que de ça !!! Bon chez Partouche la Rentrée était en forme de sortie, pour la première fois où je ne vais pas au PPT j’ai tout loupé je suis fumasse !!! C’est la rentrée donc bientôt Noël. Ben si mon AA tu sais bien que les marchands du temple à peine le dernier chrysanthème planté et la dernière bouchée de citrouille avalée, ils commencent à te fourguer les catalogues pour les réjouissances de fin d’année. Janvier c’est le mois des calendriers. Depuis longtemps l’idée me trotte dans la tête de créer un calendrier blogueur. Je pense bien sûr à un truc dans l’esprit Dieux du Stade, mes compagnons forçats du clavier déclinés en mode sexy. Sur la couverture j’imagine tous mes camarades blogueurs en rang d’oignon, n'y voyez aucune allusion à une quelconque rondelle, posant torses nus dans une ambiance très gay. Les Village People pourraient c’est sûr aller se rhabiller devant la grâce virile de ces Messieurs aux sourires Gibs et à la musculature imposante. Magnanime je leur laisse le choix de se répartir coiffes indiennes, casques de chantier, casquettes en cuir, chapeau de cow-boy, casques de moto et calots militaires. Le titre : Les Diables du clavier. Avec beaucoup de difficultés à abandonner une telle splendeur, ouvrons la page à janvier. Nous sommes dans un coffee shop à Amsterdam, où il y a Dieu, il y a des dames. En fond d’image de grandes étagères en bois, remplies de narghilés, shubang, sex toys divers et variés, parts de space cake, sachets de champignons, papiers à rouler multicolores. Au centre de l’image Dame Zara. Moulée à merveille dans sa tenue en soie noire de Zoro agrémentée de cuissardes à talons aiguilles vernis noires et d’un bustier corseté faisant pigeonner sa poitrine, elle lance un regard en coin sous son chapeau et derrière son masque, à celui qu’elle tient en respect au bout de son épée. C’est Rincy dont le récent embonpoint permet de créer un Sergent Garcia plus vrai que nature, avec sur sa vareuse remontant sur son bedon exhibant son nombril, une déchirure en Z qui veut dire : Zetenique. Février c’est le mois des Sports d’hiver. C’est ATRC enfin Machin quoi, qui le représentera. La photo est prise dans son chalet de Courchevel. En peignoir de soie rouge à motifs cachemire légèrement dénoué, il est assis derrière un vaste bureau au design épuré en verre fumé, dans un confortable fauteuil de cuir noir, les jambes nues et bronzées négligemment croisés sur la table, les mains derrière la nuque, dans une posture pleine de mâle indolence. Un gros cigare est fiché au coin de sa bouche et un verre de vin en cristal rougeoie à la lumière de l’immense feu de cheminée, vers laquelle son regard à la fois désabusé et ironique est tourné. Sur la peau de bête jetée devant l’âtre Ladycats vêtue en Catwoman, cuir noir de la tête au pied, est allongée sur le côté, lassive, le regard dans le vague son fouet posé à côté d’elle. Mars c’est le printemps. Qui pourrait mieux que Busty représenter ce mois arrosé de giboulées, où la séve monte, les bourgeons bourgeonnent et les abeilles mutines agitent leurs tailles de guêpe devant les dards turgescent des gros bourdons…oups mais je m’égare. Busty donc, dans une fine toge blanche et transparente, les bras cerclés de bracelets dorés, des cascades de fleurs dans les cheveux, allongée langoureusement  dans une prairie verte parsemée de pâquerettes, sous un ciel bleu turquoise. Elle regarde d’un air énamouré la créature velue debout devant elle : c’est Blacky en satyre, vêtu d’une simple peau d’ours, noué autour de la taille. L’œil lubrique il contemple les appâts de la Dame, une main en visière, l’autre rabattant le pagne qui semble se soulever. Au fond à moitié dissimulée par un arbre se tient une femme en robe de lin bleu, surmontée d’une auréole, brandissant une tondeuse. Au loin un homme vêtu uniquement de baskets et de grandes chaussettes de foot court. En avril ne te découvre pas d’un fil c’est bien connu. C’est donc Le Péruvien que nous retrouvons à cette page.  Vêtu de son seul poncho aux couleurs vives s’arrêtant à la lisière de son fessier, chaussé d’espadrilles fushias, coiffé de son bonnet multicolore, il pose dans la pampa. Le ciel est lourd d’orage, la terre ocre et l’on peut presque entendre la musique de la flûte de pan. Il enserre amoureusement le cou de Sergio-Bernardo son lama, ainsi prénommé en l'honneur d’un gardien de but allumé et d’un chanteur sosie de Napoléon. L’homme qui court est en arrière plan. En mai fait ce qu’il te plait. C’est une scène bucolique qui nous attend à cette page. Nous sommes au bord d’un lac sous un grand soleil. Lessim n’est vêtu que de grandes cuissardes kakis et debout au bord de l’eau il pêche. Un shark encore luisant est posé à côté de lui. Le long de la grève on voit Rincy nu comme un ver qui court tout au vent un filet à papillon Manufrance à la main, suivi par l’homme qui court. Une table de camping est dressée et assis sur des tabourets de bar, torses nus brillants au soleil, string jaunes marqués d’un R, Gum et Celtic Touch trinquent, leurs gobelets transparents remplis de rosé-pamplemousse. Juin c’est les feux de la saint jean.  Qui dit feu, dit enfer, qui dit enfer dit démons. Dans une nuit noire d’encre un énorme feu embrase la nuit étoilée. Le cornu, Arcanes et Blacksuccube ont revêtus leur plus beau costume. Cache sexe en grappes de raisins, bottes et capes rouges, cornes et queues. Ils dansent autour du feu où repose un énorme chaudron noir  dans lequel  mijote Mama dans sa robe d’ange, les ailes et la chevelure  embrasées par les flammes. On devine un homme qui court dans la nuit. Nous venons d’égrainer un semestre mon AA, joli éphéméride non ? Allez on se retrouve la semaine prochaine, ici et maintenant et on finira l’année ensemble, si tu veux mon audi-chou, des bisoux.